Nostalgie : objets du passé ou insolites

On a oublié le « Blanc soleil de luxe », c’est lui qui m’éclairait dans mon travail…

Il y a du mercure la dedans : pas bon !! En plus , le rendement du tube dépend de la température. Plus elle baisse, moins tu y voit clair. A déconseiller dans les frigos !!

remarque les lampes filament aussi en atmosphere froide elles ont du mal a chauffer er consomment plus ?
il n’y a peut etre que les LED qui se portent mieux a froid ( comme tous les semiconducteurs)

Bonjour,

a propos des tubes fluo, et de notions de photométrie et colorimétrie :
Oui, ils existent principalement dans 3 nuances de blancs, pour l’éclairage général , actuellement codé par un nombre a trois chiffres dont les deux derniers sont les milliers et les centaines de la température de couleur en degrés Kelvin

Blanc chaud : code 827 = 2700 °K
Blanc industrie ou blanc universel : code 840 = 4000 °K
Blanc froid ou lumière du jour : code 865 = 6500 °K

(On retrouve souvent aussi ces codes sur les « tubes LED » ou « ampoules LED » qui tendent à remplacer les tubes fluo d’éclairage général)

Mais il existent plein d’autres nuances :

Rose pale : pour rendre plus belle et plus appétissante la viande, très utilisé par les bouchers …Il existe désormais des LED émettant ce rose !
spécial plantes : pour les plantes d’aquarium , ou la culture sous lumière artificielle de certaines plantes …
bleu/vert/jaune/rouge : pour manèges , stands de tirs forains, discothèques, machines de jeux de casino , bar de nuit …Ils tendent à être détroné par les rubans LED qui produisent des couleurs plus saturés et plus variés …
lumière noire : ces tubes d’aspect noir, en verre dit « de Wood » , génèrent des UV longs dans une étroite bande donnant un violet très sombre, et rendant fluorescent certains vétements , et certains objets, très utilisé en boite de nuit …mais aussi pour les recherches du domaine de la criminalité ou la détection de faux billets …
tubes U V A : ces tubes génèrent des UV pour bronzer (a ne pas regarder sans protection) ils sont utilisé sur les bancs et machine des instituts de beauté …
germicides : ces tubes, en quartz, et sans revétement blanc interne, n’éclairent pas blanc , ne sont en fait pas fait pour éclairer, et délivrent surtout des U.V.C (a ne pas regarder sans protection ! ce sont des U.V courts, très nocifs pour les yeux ! ) utilisé en désinfection, stérilisation, ils sont notamment employé de nos jours pour désinfecter des équipements ou locaux infecté par le coronavirus …

Tous ces tubes n’ont un rendement optimal que dans une plage de température bien définie, et assez étroite (en pratique et en général , de 20 à 35 °C ) en dessous, le rendement devient mauvais voir très mauvais par grand froid …Au dessus, le rendement devient également mauvais , et ça diminue la durée de vie du tube et de ses appareillages par surchauffe

sloup

et tu as oublie les tubes inactinique utilise dans les salles ou l’on fait la mise en resine et l’insolarion des circuits imprimes
quant on sortait de la apres y avoir passe la journée on voyait la vie en vert pendant une dizaine de minutes, le temps que le cerveau et l’oeil se re habitue a la lumiere blanche

(sorry HS) Toto, ton mail a été piraté, je t’envoie un MP

à propos de photométrie, ce serait bien de rappeler la correspondance entre watt et lumen, selon le type de source… (on peut même remonter jusqu’à la « bougie », la lampe de chevet de mes parents faisait 40 bougies…)

et qui a connu la bougie « Viol » comme unité d’éclairage ? (et pas seulement réservée à l’usage éponyme… :blush:

C’était en quel siècle ? Ce jour, c’est juste pas possible…

pardon, c’était « Violle », je ne l’avais jamais vu écrit…

En 1875, il reprend sur le mont Blanc la mesure de la constante solaire, qui avait fait l’objet d’une première mesure en 1838 par Claude Pouillet2. En 1881, à l’occasion du Congrès international des Électriciens à Paris, il propose un étalon pour l’intensité lumineuse correspondant à la lumière émise par 1 cm2 de platine en fusion (1 violle = 20.17 cd) et (1 violle = 20 bougies). Il est l’inventeur du calorimètre à refroidissement, principe de base de la bouteille isotherme.

extrait de

(mes premières recherches n’ont fait apparaître que des sites porno, ou des faits divers SM… :crazy_face:

Comme une viole de gambe, par exemple…

Bonjour

source ►https://www.silamp.fr/correspondance-lumen-watt-c1200x66408
voir aussi ►https://www.lampesdirect.fr/du-lumen-au-watt

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Merci! ça éclairera (!) nombre de ceux qui s’interrogent devant le rayon « lampes » d’un supermarché :slight_smile:

Merci mais ton tableau est plutôt embrouillé, kiki37…

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bonjour,
question bete: il ya t’il une relation avec la T° en K et la frequence de rayonnement en Hz ?

Bonjour,

A propos du rendement des lampes d’éclairage:

Celle a incandescence (lampes à filament, normales, ou halogène ) il n’est pas vraiment proportionnel !

  • il augmente avec la puissance (donc, a consommation égale, on a davantage intérêt a utiliser une lampe de 150W que 6 lampes de 25W, les 25W ayant un plus mauvais rendement)
  • il diminue avec la tension nominale d’alimentation, les lampes en 220-240V ont un moins bon rendement que les mêmes en 110-130V qui ont un mois bon rendement que celle en 12 ou 24V (a puissance égale on aurai intérêt a utiliser des lampes de tension plus basse, on aurai donc intéret a utiliser des lampes a incandescence en 12 ou 24V …si elle n’avaient pas l’inconvénient de nécessiter un transformateur ! )

A propos de celle à fluorescence, et celles à LED , leur rendement est quasiment parfaitement proportionnel, et indépendant de la tension et la puissance , on a plus intéret a prendre une seule lampe de puissance élevée (on peux donc multiplier les points lumineux, sans voire le rendement global baisser , ce qui est souvent plus confortable ! )

Quand a la relation entre la T° en K et la frequence de rayonnement en Hz, il n’y en a pas forcément , et ça dépend énormément de la technologie de la source lumineuse (incandescence, fluorescence, électroluminescence …) et du spectre émis par cette source (bon nombre de sources ont un spectre discontinu et constitué de la juxtaposition de plusieurs couleurs, pour reconstituer des blancs plus ou moins nuancés, certaines permettent même de choisir soi même sa température de couleur , ou de changer automatiquement de couleur, par dosage de la puissance lumineuse de diverses LED , permettant de choisir entre blanc chaud ou blanc froid, soit par bonds, soit graduellement avec toutes les possibilité , la bonne nuance étant obtenue par synthèse additive )

De manière générale : la photométrie et la colorimétrie sont de vastes et intéressants sujets …Mais méconnus, et difficile à appréhender par le « citoyen lambda » !
(Et c’est sans doute pour ça que, pendant très longtemps, on se bornais a indiquer d’abord et pour les plus anciennes lampes d’éclairage électrique un flux en bougie , par analogie avec la bougie à usage domestique jadis utilisée … Puis bétement une puissance en watts , et parfois mais pas toujours , un flux lumineux en lumens … )

De nos jours, il faudrai prendre en compte :

  • le flux lumineux , en lumens, c’est la quantité totale de lumière émise dans toutes les directions (plus cette valeur est grande plus ça éclaire)
  • le rendement, en lumens par watt (plus il est grand, moins ça consomme d’énergie a éclairement égal)
  • la température de couleur , en °K (plus il est élevé plus la lumière est « froide » )
  • l’indice de rendu des couleur, nombre sans dimension compris entre 0 et 1 ( plus cette valeur est élevé plus les couleurs sont restitué fidèlement )
  • la directivité ou angle d’incidence , en degrés d’angle ( a choisir selon la zone a éclairer et l’usage , plus il est large plus l’éclairage est diffus et omnidirectionnel )
  • le candela, intensité lumineuse dans une direction donnée , dépend du flux en lumens , et de l’angle d’incidence en degrés, a flux lumineux en lumen égal, une lampe a faisceau étroit donnera plus de candelas (s’applique surtout aux lampes a faisceau dirigé, plus cette valeur est grande plus la lampe « porte loin » )
  • l’éclairement, en lux, c’est des lumens par mètres carré sur le plan de travail ou le sol a éclairer (dépend de la distance lampe-surface éclairée, et de la forme du système optique du luminaire recevant la lampe, plus il est grand plus c’est éclairé )
  • la forme du faisceau (le faisceau n’est pas forcément « rond » et peut avoir des formes plus ou moins complexes , c’est surtout important en éclairage scénique, en projection photo ou cinématographique, ou pour des applications techniques spéciales …)

Il y a donc tout pleins de grandeurs et de facteurs pour « décrire » précisément de la lumière …
Malheureusement, seule les deux premières sont a peu près correctement indiqués , et a peu près bien comprises des consommateurs !
(Les autres données sont souvent absentes, ou fantaisistes, ou mal comprises par les consommateurs )

…Et encore, et avec l’avènement des « ampoules LED » multifonctions télécommandées, il faudrais préciser aussi les fonctions (ampoules LED a changement de couleur, a inter crépusculaire, ou musicale doté d’un haut-parleur, ou avec fonction antimoustiques …) et leur mode de commande (télécommande infrarouge, télécommande radio, commande par smartphone …) certaines de ces lampes ont l’apparence d’une bête ampoule mais sont doté de ouatte milles fonctions et ont une électronique embarquée très complexe !

Tres complet Sloup!

La temperature de couleur caracterise le spectre d’ une source thermique a cette temperature. Mais la plupart des sources maintenant ont un spectre discontinu, donc notion approchee…

Bonjour à tous

On est sorti des objets du passé ou insolites !!

Jean Michel , il faudrait peut être scinder et créer un fil " photométrie " ! :wink:

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Très intéressante discussion.

Ceci explique presque tout.

Il y a aussi la question de la section du filament qui est importante, laquelle entre autres choses détermine directement le facteur de surtension applicable à la lampe, donc sa capacité à éclairer.

Car c’est un fait que pour augmenter le rendement des lampes à incandescence on les suralimente, au détriment de leur durée de vie d’ailleurs.

On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. A plusieurs titres d’ailleurs puisque diminuer la tension pour bénéficier d’un meilleur rendement de la lampe implique d’augmenter considérablement les pertes par effet joule dans les fils, sauf à les surdimensionner. Eh oui, si on divise la tension par 10 on augmente l’intensité par 10…

Sloup, au boulot : explique nous tout ça.

Le réflecteur augmente la luminosité …

Je ne suis pas l’auteur des tableaux et le deuxième lien renvoie vers un autre tableau :wink: