Bonsoir,
C’est un peu complexe, car la boite d’attaque que je présente est simplissime, pas de lampe, pas de composant actif ni non plus de composant passif … et pas d’amiante !
Tout simplement de la mécanique que quiconque peut fabriquer facilement. Ce sont les capacités entre boitier, palette mobile et plots E/S qui créent l’effet de potentiomètre.
J’en ai compris le fonctionnement très récemment :
en pleine nuit
, comme quoi le cerveau travaille mieux lors qu’on dort !!!
Mais patience, encre quelques mesures, des photos et schémas avant que je publie.
Bernard.
Bonjour.
Simple ou pas je tiens à conserver mon ondioline au plus proche de l’origine, à quelques condensateurs près; je l’ai restauré en 2016.
Je suis plus collectionneur que musicien, et moderniser cet instrument quelque peu historique (rare ou pas) me gênerait beaucoup. Bien entendu chacun fait comme il veux et/ou peut.
Daniel
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si tu nous faisait qq photos de ce foutu systeme ?
Bonjour,
Je reste sur le module crée par Georges Jenny avec de simples améliorations. Je pense que Georges Jenny, à l’époque, n’a pas poussée ses investigations assez loin, mais son principe de base était bon malgré un manque de fiabilité du à la fragilité de l’amiante.
Les modifications que j’apportent restent dans son esprit et ne détériorent pas l’authenticité de ce bel instrument.
Après avoir tenté un module avec photo-coupleur qui ne me donnait pas satisfaction : dynamique insuffisante, et surtout réponse trop lente (1/2 seconde à l’établissement et près de 2 secondes au retour au repos).
J’ai donc travaillé sur le module dont les photos figurent ci-dessous. Utilisation de mousse conductrice pour conditionnement de circuits intégrés sensibles à l’électricité statique. Simple traitement de surface de cette mousse, mais aucun effet à la compression et trop dure. J’ai surtout amélioré la palette mobile : réduire le poids car elle ne remontait pas, réduire leurs surface à la surface des plots, les affiner et donner une légère courbure pour ne pas endommager la surface de contact sur la mousse.
Mais là encore le résultat était décevant.
Je n’ai pas de photos de la version actuelle qui ne diffèrent que très peu des photos ci-dessus. Le cloisonnement central et le capot qui recouvre la palette mobile coté sortie du signal restent critiques pour un bon isolement galvanique, le niveau de sortie pouvant être très faible et sensible aux perturbations.
Seuls des détails techniques apportent les améliorations exceptionnelles dont je viens juste d’en comprendre la fonction.
Je réserve pour un peu plus tard les informations complémentaires.
En attendant, entretenez votre bel appareil.
Bernard.
Bonjour Daniel,
Sauf en ce qui concerne la sécurité, je cherche surtout à corriger les dysfonctionnement dus au temps, aux détériorations ou aux erreur de montage dont souffre l’Ondioline que je possède. Mais je cherche surtout à conserver l’authenticité d’un modèle des années 45/49 à grosses lampes, sans y introduire de technologie moderne, outre quelques petits gadgets de mon cru pour mon plaisir que je peux supprimer à tout moment … j’aime un peu trop personnaliser ce que je fais !
Bernard.
Il y a des Bernard qui y ont laissé leur peau.
Décédé le 11 Octobre 2018.
Il me semble avoir récupéré cet appareil en 2021.
La visserie était complètement pourrie Fer + Alu + Humidité = Corrosion.
J’avais réussi a en faire quelque chose et même à l’accorder.
Méthode de réglage au fréquencemètre : Accord global à mi course. Commencer par la clé 4 (Sol1 49Hz à Sol3 392Hz). Mesurer la fréquence du Sol1 = x par exemple 52Hz
Ajuster le potar RV4 (Sous le bloc) pour Sol4 = 8.x soit 416Hz. Ajuster le condensateur CV4 pour ramener le Sol4 à 392Hz. Vérifier que le Sol1 est redescendu à 49Hz. Reprendre au besoin…Poursuivre par les clés 3, 2, 1
Finalement ,je crois qu’il serait parti à Allègre chez un « spécialiste ».
Tx
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