De plus en plus, on voit sur ce forum des rénovations d’appareils comportant des parties mécaniques : tourne-disques / platines, magnétophones (bandes ou K7), magnétoscopes, lecteurs CD, petits projecteurs de cinéma… C’est vraiment intéressant, et ces appareils méritent restauration tout autant que des radios à lampes.
Par contre, nombre d’amateurs (dont je fais partie) semblent souvent dans l’expectative devant le souci de la lubrification de ces parties en mouvement.
Graisse ou huile ? Quelles qualités ? Quelles quantités ? Quelles incompatibilités de certains produits avec des pièces en matière synthétique ? Comment remplacer des références anciennes ou produits n’existant plus, mais mentionnés dans les notices d’époque ?
A la lecture de quelques sujets récents (mais en réponses éparpillées) il semble y avoir ici quelques bons connaisseurs / spécialistes dans ce domaine particulier.
Serait-il possible à ces participants de faire une petite synthèse sur le sujet, qui pourrait même devenir un document disponible sur doc-tsf ? Sauf erreur de ma part je n’ai rien trouvé sur le sujet.
Bien sur, il existe sans doute des sites web traitant du sujet, mais des astuces bien dédiées aux petites mécaniques particulières des appareils électroniques anciens seraient vraiment intéressantes, à mon humble avis.
une règle simple
ce qui tourne vite
une huile moderne qui ne sèche pas et ne se transforme en gomme au bout de qq temps
plus la vitesse est élevée plus l’huile doit être fluide
pour ce qui tourne lentement ( pignon primaire de barillet de phono et ressort a l’intérieur, mecanique de remontage )
une graisse moderne type extrême pression au savon de molybdène
j’ai abandonné la graisses graphitée très efficace mais très sales …
C’est un tres vaste sujet,non.?
D’apres mon expérience récente, je dirais que ce qui est tres bien réalisé n’a pas besoin de lubrifiant,ou tres peu:j’ai démonté un motoreducteur Sagem…et puis,il y a-t-il beaucoup de graisse dans une montre mecanique Suisse …?
Ce qui est fait avec des bout de tôle découpées a l’emporte-pièce et plié, comme par exemple des platines de tourne tourne-disque allemandes,nécessite un bon graissage…
Je plaisante…
Peut être une question a poser sur un site d’horlogerie ou de micro mécanique, genre Blooo…
Bonjour,
Il y a des mécanismes qu’il ne faut pas graisser, les calculatrices mécaniques avec des tôles levier empilées au risque de tout coller!
Les montres ne sont pas graissées non plus je pense ni les réveils!
J’ai un problème avec un paler autolubrifiant sur un moteur de calculatrice il se gomme et comme le couple est faible pas de démarrage! avec un solvant ça marche mais au bout de quelques jours d’arrêt ça recommence!
les chronos de marine était graissés et tous les 1 ou 2 ans un opération de maintenance constait a "changer les huiles " rappelé par un indication époque des huiles donnant leur date de péremption
Bonjour
Les montres sont graissées y compris les axes sur rubis ( Les rubis ne sont que du verre ) .
Certaines de ces huiles valent une fortune .
Sur les horloges comtoises , on ne met de l’huile que sur les pivots et la roue d’échappement ,
la Jurassienne a la propriété de ne pas s’étaler .
Sur certains magnétophones les bagues en bronze on met de l’huile épaisse , genre SAE 90 voir 140 .
D’après une doc Telefunken fournie par Raymond,il faut graisser les points A avec dela graisse spéciale "Siemens "…
Lubrifier les points B avec de l’huile « Tellus »…
Graisser les points D avec de la pâte « Molykote »…
C’est tres clair…
Juste pour causer de ce que je connais de mes cours, à propos d’une huile épaisse ou fluide.
Cela dépend des jeux de fonctionnement. Donc pied à coulisse, palmer et autres instrument de mesure, en suite on trouve des tableaux sur le web pour nous dire quelle fluidité d’huile mettre.
Et lorsque que l’on ne sait pas, l’année de la machine nous aide, car les usinage étaient plus ou moins précis, donc plus de jeux :
Dans les années 40-50, les machines d’usinage ne savait pas faire la précision que nous avons de nos jours, donc du jeux et des huiles type W40, W50 pour combler les jeux, et vers la W30 dans les années 50’
Dans les années 60/70, la qualité des usinages à évoluée, les huile sont passée en W30- W20
Puis avec les années, W15, puis W10 et W5, que l’on le voit sur nos automobiles modernes.
(la température joue aussi, plus il fait froids plus l’huile doit être « fine », ex W30=>W20)
Ceci est pour les pièces en rotation rapides, moteur thermique entre autre.
Par contre pour les petites méca simple comme les tringleries, si vous connaissez des huiles qui ne sèchent pas? Merci.