Quelle que soit la façon dont on fait la polar on est effectivement toujours tributaire de la qualité du condo, et si il fuit le résultat est désastreux dans un cas comme dans l’autre. Heureusement les condos plastique métallisé sont très fiables.
Bonjour.
Oui, dans tous les cas il vaut mieux que le condensateur soit bon. Et pour le prix que cela coûte aujourd’hui autant le changer avant de replacer le châssis dans sa boite.
Mais la polarisation négative “forcée” faite par par une résistance ( ou un pont de résistances ) de faible(s) valeur(s) entre masse et point central de l’enroulement H.T. perdurera même si l’isolant du condensateur de liaison se dégrade. ( Pas jusqu’au court-circuit bien sûr ! )
Je pense que les constructeurs étaient conscients du problème du temps des condensateurs au papier.
bonjour à tous !
Épilogue donc pour cette histoire .
Comme quoi on peut passer du temps à se torturer l’ esprit à trouver des explications alors que la solution était à " vue de nez " !
Il faut avouer que dans tous les schémas d’ amplis de puissance BF , je n’ en avais trouvé aucun qui n’ ait pas une polar effectuée avec une résistance de cathode .
Mais faute d’ avoir détecté cette résistance , il fallait bien tenter de trouver une explication techniquement plausible … L’ autre explication aurait pu être que le montage eut été modifié au cours d’ un dépannage antérieur . C’ est ce que je pensais cette nuit après avoir éteint l’ ordi .
Je n’ aurais pas été jusqu’ à imaginer que l’ intéressé aurait retrouvé cette résistance de polarisation planquée sans l’ avoir vue
Parfois la résistance de cathode se cache aux yeux du dépanneur, c’est la seconde fois que je vois ça sur un forum et c’est bien pour ça que j’ai suggéré de re-vérifier.
Tout est bien qui finit bien, et il vaut mieux comme notre ami poser des questions et chercher à comprendre que de se dire “ça marchera comme ça”, surtout pour le tube.
et elle fait combien cette résistance ?? 220 Ohms ? 150 Ohms ?
et elle est découplée ? par quelle valeur ?
Parce que si elle est pas découplée , ça fait une contre réaction . bon ça diminue la distorsion , mais ça baisse également la puissance de sortie .
[quote]Dans le cas de Jean du 93, la résistance de polar cathode conseillée est de 150 ohms.
Espérons pour lui que la RL84 n’ait pas trépassé, soit d’excès de courant grille faute de polar, soit par rupture de l’écran suite à la coupure du transfo de HP… [/quote]
Bonjour.
Voilà comment je calcule mes condensateurs de découplage.
Je me pose trois questions
- Quelle est la fréquence la plus basse à découpler ?
- Quelle est la valeur de la résistance ? ( Supposée non bobinée ! )
- Quelle est la tension continu au bornes de cette résistance ?
Ensuite je calcule la valeur du condensateur donnant une impédance égale au dixième de la valeur de la résistance à la fréquence la plus basse.
Je prend alors la valeur de condensateur immédiatement supérieure avec comme valeur de tension une valeur au moins double à la tension continu présente aux bornes de la résistance.
Ce qui dans ce cas, pour une résistance de 150 ohms et pour une fréquence de 20 hertz, donnerait : 560 microfarads et 16 volts. ( Pour un courant de cathode de 36 milliampères.)
Quand il y a deux plages de fréquences très éloignées à découpler ( B.F. et H.F. dans l’étage détection par exemple ), je refais le même calcul avec la bande de fréquence haute et je double le condensateur : un pour le bas de chaque bande.
Quand à la contre réaction, en ne découplant pas la résistance de cathode ou par un autre moyen, c’est à l’utilisateur de voir.
Moi, je préfère quand cela crie moins fort mais plus distinctement.
C’est une vue très optimiste, aucun HP ne descendant en-dessous de 80Hz et la plupart des ensembles HP + transfo des postes usuels coupant à 100 ou 120Hz…
Voilà pourquoi 50µF suffisent bien largement !
Bonjour.
C’est vrai.
J’ai fait le calcul à partir de la bande passante d’une bonne oreille humaine et non d’un système qui atténue les graves. ( Et aussi les aigües ! )
Disons que c’est un condensateur pour une écoute sur écouteur haute impédance se passant de transformateur…
[quote=« coyote »]Bonjour.
C’est vrai.
J’ai fait le calcul à partir de la bande passante d’une bonne oreille humaine et non d’un système qui atténue les graves. ( Et aussi les aigües ! )
Disons que c’est un condensateur pour une écoute sur écouteur haute impédance se passant de transformateur…[/quote]
Bah c’est ça le son lampe, hein.
Rien de meilleur que ce que pourra jamais passer le TS en fréquence, sans même parler du montage. Mais allez faire comprendre ça aux idiophiles qui trouvent le son plus chaud, fidèle, et j’en passe et des plus comiques.
Si ils en veulent de la fidélité, va falloir qu’ils s’achètent un chien ya point d’autre solution…
Tout est dans l’interface entre la source sonore et le cerveau des mecs, c’est quelque part à cet endroit que se produit la branlette sur le « son lampe ».
Non ?? Ce n’est pas toujours là ??? On m’aurait menti ???
Ah oui vous avez raison des fois c’est un peu plus bas qu’elle se produit, sous la ceinture, sur du matos qui ne casse pourtant pas 3 pattes à un canard comparé à un ampli à transistors honnêtement construit.
Bonjour.
Oh, vous savez Nicolas, je ne suis pas un adepte des amplificateurs à tubes pour la qualité du son !
Relisez mes propos sur un autre sujet où je conclus plutôt en faveur des transistors car moins énergivores et trouve que de parler des harmoniques différentes que fabriquent les amplificateurs saturés, selon qu’ils sont à tubes ou à transistors, revient à parler d’autre chose que de qualité de restitution. Et quel intérêt de parler des bruits que fabriquent les amplificateurs quand ils ne travaillent plus dans la bonne zone de fonctionnement ?
En plus il y a, dans les amplificateurs à tubes, ce fichu transformateur de sortie qui réduit la bande passante…
Reste l’amour de “la belle mécanique” que l’on peut comprendre.
Il y a ensuite des gens qui tentent d’expliquer cet amour par des qualités imaginaires. La raison tente de justifier la passion et le fait d’autant plus qu’elle méconnait le sujet…
[quote=« coyote »]Bonjour.
En plus il y a, dans les amplificateurs à tubes, ce fichu transformateur de sortie qui réduit la bande passante… …[/quote]
Il y a des amplis BF à tubes sans transfo de sortie !
Mais effectivement , c’ est pas la majorité !
Et puis , la bande passante … quand on prend de l’ âge , et même avant … qui l’ apprécie ou l’ entend même en totalité
Oui, si l’on prend un amplificateur à tubes sans transformateur de sortie il fait au moins aussi bien en matière de fidélité qu’un amplificateur à transistor, mais il est plus cher, plus volumineux, plus énergivore et en plus les tubes s’usent !
Mais avec nos postes à tubes, on s’amuse ! On répare, on modifie, on adapte…
Aujourd’hui, l’électronique c’est souvent une carte avec des circuits intégrés introuvables si par chance on arrive à savoir lequel est en panne.
Une chose est de régler l’avance à l’allumage avec un jeu de cale d’épaisseur où l’on apprend la patience et bien des choses sur le fonctionnement d’un moteur. Autre chose et de jeter une carte électronique à la poubelle et d’ouvrir son porte monnaie pour la remplacer. Pourtant un allumage électronique c’est plus fiable et plus performant pour régler l’avance en fonction du régime moteur qu’un système à masselottes.
Entretenu, un allumage à rupteur-condensateur est aussi fiable qu’un effet hall. En outre j’ai tendance à trouver ça moins fragile.
C’est aussi plus facile à réparer.
C’est le gout des jolies choses qui fait apprécier le charme désuet des technologies à lampes dans leurs ébénisteries d’époque. Un poste à lampes dans un coffret aluminium brossé avec des boutons en plastique dur n’aurait peut-être pas autant de charme pour nombre d’entre nous.
Objets inanimés, avez vous donc une âme ?
[quote=« Masterorion Nicolas »]Entretenu, un allumage à rupteur-condensateur est aussi fiable qu’un effet hall. En outre j’ai tendance à trouver ça moins fragile.
C’est aussi plus facile à réparer. [/quote]
J’ ai joué avec les deux … le rupteur à régler .sans ou avec un allumeur électronique de chez " euromar " câblé " maison " , débrayable … fort heureusement, car l’ ascona dès fois voulait pas démarrer et roulait mieux sans qu’ avec .
L’ avance à dépression qui faisait cliqueter le moteur dans les reprises , j’ avais du mettre une cale en carton pour la museler …
le réglage des culbuteurs avec les jauges d’ épaisseur , j’ avais l’ habitude … j’ ai toujours le jeu de cales … , mais plus de culbuteurs à régler
Et l’ allumeur à effet Hall sur la 3ème Ascona que j’ ai encore et qui tourne depuis 25 ans sans pb . ( mais plus très souvent ces dernières années , juste pour trainer la remorque )
J’ y ai jamais touché ! , sauf changé le doigt de distribution usé , et deux fois la tête du delco ( contacts calaminés , malgré un coup de papier de verre de temps en temps, et finalement usés , et une fois le charbon contact central cassé )
Bonjour,
Je tombe, par hasard sur votre discussion et je me permets d’y participer car elle touche à un point qui me pose question. Je n’arrive pas à comprendre comment une résistance de fuite peut permettre à des électrons en excès sur G1 de “fuir” vers la masse qui est à un potentiel négatif!
Si vous pouvez me répondre, ce serait sympa, car c’est un aspect des choses qui m’interroge depuis pas mal de temps!
Merci d’avance.
Les électrons, c’est négatif !
Si on ne ramène pas la G1 au potentiel de la masse, les électrons émis par la cathode finissent par s’accumuler autour de la G1 et si la résistance de fuite est de valeur importante (~~10 MOhms) ils créent une tension négative par rapport à la masse…
Il me semble qu’on peut trouver cette explication dans “La Radio mais c’est très simple” de A. Aisberg, à défaut dans les bons traités d’électronique (L. Chrétien dans Théorie et pratique de la radioélectricité, Langford-Smith dans Radiotron Designer’s Handbook).
Je crois que j’ai compris. Merci beaucoup, Pierrot.