POUR LE PLAISIR

Demad eens
Au hasard des vieux magasines on trouve des descriptions intéressantes d’amplificateurs qui ont eu leurs heures de gloire et qui d’après ceux qui les utilisent d’y prendre un plaisir renouvelé .

Voici un exemple qui m’a tapé un dans l’œil ,je pense qu’il va plaire à certains amateurs , un bon son pour accompagner les restaurations dans l’atelier ou même dans le salon pour transcender le son de la télé ou des CD

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Re
super montage qui a fait, entre autre, la gloire de HEATHKIT.

Suite

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Bonjour
Nostalgie … a une époque ou la bataille rangée entre les pro tubes refabriqués avec plus ou moins de bonheur chez nos voisins éloignés et ceux préférant les modèles d’origine fait rage, il serait bon de ne pas oublier une chose absolument essentielle : tout ces montages dérivés du fameux Williamson ne tiennent qu’à une seule chose : le transformateur de sortie .

Demad eens ,
C’est en effet plus que vrai , interface quasiment universelle entre l’électronique dont les performances dépassent largement les limites de l’audio et l’interface électromécanique le haut parleur , nostalgie peut-être , mais plaisir toujours renouvelé avec ce type d’appareil , la nostalgie c’est plutôt la jeunesse perdue qui elle ne se restaure pas dans l’atelier .

Oui, l’amplificateur Williamson est très réputé, mais cet article ne montre pas la version originale, qui n’utilisait que des triodes. La véritable originalité du montage était le transformateur de sortie. Le schéma, quant à lui, est assez simple, bien approprié aux triodes qui furent utilisées.

Par la suite, le schéma original a été décliné à toutes les sauces, ce qui ne fut pas toujours bien judicieux.

Douces salutations nostalgiques à trois électrodes !

Bonjour

@ Souris blanche

En fait c’était des tétrodes KT66 montées en pseudo-triode pour l’étage de puissance.

C’est d’ailleurs Harold Leak qui avait le premier proposé cette configuration dans une réalisation commerciale avec son Leak 15 en 1946.

Amicalement
Jacques

Exactement ! Et les autres loupiotes étaient quatre triodes L63 de Marconi et une valve U52. Plus tard, on a décliné ça avec des 6SN7 et une 5V4, par exemple.

Douces salutations rétro de luxe !

Demad eens ,
Tant qu’on est avec ce sympathique et renommé Williamson , on peut essayer de l’améliorer ,
par exemple avec la version ci jointe .

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Je me permets de douter de ces données annoncées. Le plus intéressant serait de connaître ce cher transformateur de sortie.

L’utilité de cet étage intermédiaire était initialement lié à l’importante amplitude nécessaire à exciter les tubes de l’étage final. Avec des pentodes à forte pente, même en montage « ultra-linéaire », cette nécessité est toute différente. D’ailleurs, cet étage amène aussi le problème de la nécessité d’un gain égal des deux côtés, même quand le temps passe. Pas si facile à obtenir. Alors je me demande pourquoi essayer d’améliorer justement cet étage, si ce n’est pas pour obtenir davantage de constance de gain.

Zéro dB de 20 Hz à 20 kHz et 0,6 % de THD à 1 kHz et 8 W… Permettez-moi d’être très, très septique.

Douces salutations améliorées !

Bonsoir tout le monde

L’avantage d’ajouter un étage cathode suiveuse entre le pilote et les entrées du PP est de repousser assez haut, 2 MHz peut-être, la fréquece de coupure créée par l’effet Miller de l’étage PP ( peut être plus de 100 pF avec des tétrodes montées en pseudo-triodes) et la charge d’anode du pilote dans la configuration classique, qui se situe vers 300k-500kHz selon les tubes utilisés.

Ainsi, la stabilité, qui est quand même le problème majeur du Williamson, même avec un transfo de qualité ( :question: ) est plus facile à obtenir.

Un Williamson n’a pas besoin d’un transfo de qualité (ça veut dire quoi ?) mais doit avoir une inductance de fuite faible (inférieure à 5 mH) et une capacité parasite équivalente ramenée au primaire faible aussi (moins de 500 pF) et une inductance primaire élevée. Si ces 3 conditions ne sont pas réunies, la CR de taux élevée entraine des oscillations vers 200 à 300 kHz et du motor-boating, c’est à dire une oscillation très lente dues aux découplage d’alim insuffisant et à la rotation de phase produite par l’inductance primaire de valeur insuffisante.

D’ou, appliqué par Williamson lui même dans sa deuxième version en 1949, la présence d’un réseau de compensation R-C en parallèle de la charge du premier étage pour améliorer la stabilité en boucle fermée.

Le problème c’est qu’il faut adapter le réseau au TR de sortie utilisé. Et ça n’admet pas facilement les charges capacitives en sortie.

Aucune des marques réputées des années 50/60 n’ont mis sur le marché des amplis commerciaux basés sur le schéma Williamson. On ne le trouvait que dans des formules de Kit, plus ou moins bien constituées.

Jacques