Pourquoi une hétérodyne?

Pourquoi appelle-t-on un générateur HF une hétérodyne ? En cherchant par Wikipédia, par exemple, on ne trouve pas d’information indiquant que c’est un appareil.

Est-ce ainsi, en Suisse, Belgique, Luxembourg, Canada, Afrique, etc. ?

je crois que c’etait le non que l’on donnait a l’oscillateur local des premiers postes a changement de fréquence
par extension c’est devenu le non des oscillateurs de reglage

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Oui c’est presque cela.

A l’apparition des transmission radiotélégraphiques en ondes entretenues, durant la première guerre mondiale, générées par des émetteurs à arc ou des alternateurs haute fréquence, remplaçant les systèmes d’émission à ondes amorties, la HF pure (CW dans le langage radiotélégraphique) ne pouvait plus être entendue dans l’écouteur du poste récepteur.

Il fallait utiliser la méthode dite hétérodyne qui utilisait un oscillateur local pour créer un battement audible dans l’écouteur, ce que l’on abrège maintenant de l’acronyme BFO dans le langage de la radiotélégraphie.

Voir par exemple la description du procédé dans ce livre « Théorie simplifiée de la Télégraphie Sans Fil » de A. Verdurand de 1917 à partir de la page 33 :

Du procédé de réception le nom d’hétérodyne s’est appliqué ensuite à l’oscillateur HF lui-même qui était utilisé pour la réception selon le procédé hétérodyne, puis par généralisation à tout oscillateur HF de dépannage ou d’alignement.

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Bonjour,
Selon Hemardinquer (Le poste de l’amateur de TSF), le mot vient du grec :

heterodyne

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Merci beaucoup à vous tous !

La remarque, concernant Hemardinquer, me rappelle que j’ai rencontré certains schémas anglais ou américains sur lesquels les étages mélangeurs était appelés « detector ».

Dans le superhétérodyne, le procédé est identique, sauf que la différence des fréquences est plus grande qu’une fréquence audible (ce qui est à l’origine du terme « moyenne fréquence » en français) mais plus petite que la fréquence à recevoir.

Effectivement dans les anciens schémas de superhétérodyne américains (années 20 et début 30) le mélangeur était nommé « first detector » alors que la détection était nommée « second detector ».

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Voir également les explications dans cet ouvrage de Édouard Branly de 1922 à la page 123 :

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Ça fait chaud au cœur de lire de si vieux documents. Un style presque naïf.

Merci pour cette intéressante référence.

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