On peut expliquer la présence intermédiaire de RdB par une promesse de vente, certainement en faveur de RdB qui est également disponible dans la fiche détaillée des archives de L’aventure Peugeot; reste à savoir si cette promesse de vente a été concrétisée par la suite par un acte de vente. car on ne retrouve pas dans les différents sites RdB indiqués un peu plus haut, d’adresse d’anciens locaux de la Sté René Grillet. Cette promesse de vente devait concerner une usine car la personne morale, c’est à dire la Sté René Gillet, a été rachetée par Peugeot.
Par ailleurs, je me demande si le personnel de la Société René Grillet a été reclassé dans les Ets Peugeot …
@Osgood, le département mesure était avant guerre une unité de production militaire commercialisée sous la marque R&d, le constructeur sera réquisitionné des 1940, la production ne sera donc pas arrêtée . Le matériel civil etait commercialisé sous la marque Unic radio jusqu’en 1953, d’autres marques aussi comme Kymos pour les casques, ou Pilac pour les fiches destinées aux postes batterie. Après guerre le département mesure fournissait les labos, les avionneurs, l’industrie et ses agents revendeurs. Dans la deuxième moitié des années 60 le département sera cédé à la CRC
Side car René Gillett avec 2 « T »… Cela fait très « british » . C’est très intéressant de savoir qu’il existait un salon spécial pour les véhicules de la TSF …
Mais nous nous éloignons de Montrouge et de Ribets Des Jardins dont il serait très intéressant d’examiner cette promesse de vente immobilière concernant la vente d’ une usine Grillet ;document figurant sur une liste des Archives du site de l’Aventure Peugeot; des plans figurent avec cette promesse de vente .
Il y a eu du beau monde dans le domaine de l’électronique et l’ électricité à Montrouge car en plus de GMR, Ribet et Ribets Desjardins, il avait également les entreprises Guerpillon et Radiomuse …
Bonjour,
Les documents des archives Peugeot ont pu être acquis et sont arrivés.
1955-09-29 : Protocole Accord Héritiers René GIllet et Cycles Peugeot Terrot, 3 pages
1956-04-06 : Rapport Situation Juridique Gillet & Cie, 4 pages
1957-10-10 : Extrait CA, 2 pages
1958-07-11 : Vente Usine Montrouge, 6 pages
Étant donné que j’en ai fait l’acquisition et qu’ils sont sujets à droits de reproduction, je ne peux pas vous les montrer, mais voici un court résumé de ce qu’ils contiennent :
1955-09-29 : Protocole Accord Héritiers René GIllet et Cycles Peugeot Terrot
C’est bien les Cycles Peugeot et les Ets Terrot de Dijon qui achètent la société le 29/09/1955.
1956-04-06 : Rapport Situation Juridique Gillet & Cie
Explique qu’à compter du 29 mars 1956, la « Société René GILLET & Cie » S.A.R.L. au capital de. 1l.000.000 Fr, est transformée en société anonyme au capital de 50.000.000 Fr, est dirigée par un Conseil d’Administration de 6 membres, les actions sont réparties, CYCLES PEUGEOT, propriétaire de 1.710 actions, Ets TERROT, propriétaire de 1.730 actions. Le capital social a été porté de 11.000.000 à 15.000.000 puis à 50.000.000 Fr.
1957-10-10 : Extrait CA
Le 10 octobre 1957, la partie avant des locaux est vendue à la sté Ribet-Desjardins, fabricants de matériel radiophonique, à Montrouge.
1958-07-11 : Vente Usine Montrouge
Le 11 juillet 1958, le reste des locaux sont vendus à la Sté d’Application Industrielle des Brevets (S.A.I.B.) et au Comptoir National du Logement (C.N.L.).
Donc notre Ribet-Desjardins n’était qu’un acquéreur partiel des locaux.
Mais l’histoire est désormais connue.
Merci pour ces informations très intéressantes… En ce qui concerne l’acquisition par Ribets-Desjardins d’une partie des locaux, c’est ce que j’en avais déduis dans mes différentes interventions du 27 juin sauf que je n’avais pas précisé qu’il s’ agissait que d’une partie des locaux seulement .
Effectivement l’histoire est désormais connue.et on y apprend que Ribets Desjardins avait eu des locaux à Montrouge à cette adresse des anciennes usine Grillet.
L’aventure Ribets Desjardins s’est arrêtée également quelques années plus tard et à priori une succession mal conseillée fût également à l’origine de cette disparition.
Par ailleurs, l’histoire du fondateur de la CNL, l’un des autres acquéreurs des anciens locaux Grillet , est tout à fait rocambolesque et à priori cette acquisition concernait un programme immobilier.