Projet de testeur de condensateurs

Bonjour.
En P.J. un projet de testeur de condensateurs.
Cet appareil doit par le simple rapport U/I donner la valeur approximative de la résistance de fuite d’un condensateur.
Disons de 30 kilos ohms à 300 mégas ohms.
La tension est variable et monte à 300 volts, ce qui permet de tester les condensateurs de filtrage "en situation " et de tester aussi les chimiques de tensions maximales moindres.
Le micro ampèremètre est un modèle du commerce ( D’un catalogue d’électronique bien connu. ) Sa résistance est de 973 ohms et sa déviation maximale demande 100 micros ampères.
Le shunt pour passer au calibre 10 milliampères est de 10 ohms ( Réellement de 9,8282, mais avec 10 ohms l’erreur de mesure est de + 1,7 % ! Donc inutile de chinoiser. )
La diode D2 sert à protéger l’ampèremètre et la diode D3 sert à décharger le condensateur en test sans trop faire passer de courant inverse dans l’ampèremètre quand l’appareil est éteint. ( Surtout si la shunt est ouvert ! )

Le transformateur d’isolement n’est pas obligatoire mais fortement conseillé afin de ne pas avoir une tension élevée par rapport au sol.
Mais si, avec un transformateur d’isolement, vous mettez une main sur chaque fil non isolé du condensateur, aucun disjoncteur différentiel ne vous protègera…
Mais vous pourrez mesurer la résistance de fuite : vous ! :frowning:

Vos remarques, suggestions et critiques ( Constructives ! ) sont les bienvenues.

Le principe est bon, voila un joli mégohmmètre, mais j’ai 2 questions (perfides :wink: ) :

  • une résistance de fuite de 300 megohms ne donnera que 1 µA, pas facile à lire sur le galva
  • Combien de temps va résister le fusible de 20 mA ?

Je mettrais à la place du microampèremètre dont l’aiguille va faire 3 tours au premier condo claqué, une résistance de 1 mégohm et je mesurerai la tension aux bornes de cette résistance avec mon multimètre numérique.

Courant de fuite : 1µA par volt lu sur le voltmètre…

Bonsoir.

Oui j’ai fait un peu dans le commercial en annonçant jusqu’à 300 mégohms. :slight_smile:
Disons que si l’aiguille monte d’une graduation c’est entre 100 et 500 mégohms. Très bon pour un chimique, moyen pour un « papier », nul pour un « plastique » moderne.

Le montage consomme au maximum 13,2 milliampères, selon le « cosinus » du transformateur le fusible ne va pas tenir, mais c’est la protection de l’usager. Il doit être ajuster au plus juste ( Pléonasme ! :smiley: )
Un « humain à 10 kilos ohms » sous 300 volts cela fait 30 milliampères et 30 milliampères cela fait déjà très mal.
Une fois les deux condensateurs déchargés, la résistance R1 limite le courant efficace à 16 milliampères et le courant moyen à 10 milliampères, mais cela fait encore mal !

Ceci dit, un transformateur de 10 VA prend 31 milliampères à vide… Peut être faut-il mettre un autre fusible ailleurs.

Les transformateurs c’est un peu comme les moteurs asynchrones : le courant augmente avec la charge, certes, mais reste du même ordre de grandeur. ( Pour un moteur, il ne fait que doubler.)
Mais plus la charge augmente plus le courant est « watté ».

Le problème de la sécurité des appareils de test de composants ayant des tensions élevées n’est pas simple.
En basse tension, mais avec des courants élevés en cas de court circuit, non plus. Mais là ce n’est pas l’électrocution qui menace mais la brulure profonde. Le truc classique c’est la clé de dix mise en contact avec la tôle d’un camion alors que l’on dévisse la borne plus de la batterie : la clé fond ! C’est pour cela que l’on commence par le câble de masse…

Non, l’ampèremètre ne va pas faire trois tour en cas de court circuit dans le condensateur car la diode D2 va devenir conductrice. ( Elle l’est déjà pendant la charge du condensateur. )
Mais peut-être qu’un modèle au germanium qui limiterait la tension au borne du microampèremètre à seulement trois fois sa tension de déviation maximale et non à six serait préférable.

Pour la protection du galva par les diodes, les diodes germanium n’ont pas un coude dans leur caractéristique assez brusque pour faire une protection efficace et je préfère la solution de la mesure du courant de fuite aux bornes d’une résistance série…

Il serait bon de prévoir un inverseur mesure/décharge du condo, avec une résistance de décharge de 4,7 KO 2 W, ça évitera de le décharger avec les doigts ! :wink:

Bonsoir.

Le problème, c’est que si je met une grande résistance en série avec mon condensateur pour mesurer avec un voltmètre à très grande impédance d’entrée la tension proportionnelle au courant de fuite, mon autre voltmètre, celui doit me donner la tension au borne du condensateur, sans être en // avec lui, va me donner une indication bien plus fausse qu’avec mon ampèremètre de 1 kilo ohm…

Ok, pour la commutation position test et position décharge. Dans le montage actuel pour que le condensateur se décharge il faut couper l’alimentation…

Je vais faire quelques calculs pour voir quel pourcentages d’erreurs il y dans la lecture de la tension supposée au borne du condensateur en fonction de la valeur de la résistance série pour des courants de fuite de maximum 10 mA.

Mon idée initiale était d’avoir un appareil complet compact. Je ne voudrai pas y ajouter un deuxième instrument de mesure…

Ma pince ampèremètrique, avec l’obligation d’y joindre au bout de ses fils un millivoltmètre qui ne veut jamais rester en équilibre au bord des armoires électriques ou qui fini entre la boite et le châssis de ma voiture, me casse les pieds. :frowning:

Je réfléchi à tout cela et je met un autre schéma en ligne…

Il ne faut jamais garer la voiture devant une armoire électrique, non ?

:wink:

Pour la mesure du courant, si on commute plusieurs résistances pour que la chute de tension soit inférieure à 10 V, ça ne fait pas une grande erreur sur la mesure de’ la tension de service…

Tout dépens si le courant de fuite attendu est de 1 µA ou de 10 mA, quoique à 10 mA le pot de réglage va commencer à chauffer !

Bonjour,
Je voudrais pas etre dans l erreur ou vous induire en erreur,mais cela fait + de 20 ans que j utilise le testeur de composants sur l oscillo.pour les résistances les diodes les transistors meme mosfet les thyristors les DIODES ZENER, c est parfait,et les condensateurs fixe ou chimiques ,je vois l éllipse ±ouverte ce qui me donne la capacité par habitude ont sait la valeur ou ont compare avec un neuf,il si il y as une fuite l éllipse et ± INCLINE,j utilise sur les tv les radios etc…sans démonté les composants{avec l habitude c est toujours la meme graphie}et si j ais un doute je déssoude.
Il faut surtout mettre à zéro les chimiques alim etc…le testeur claque facilement malgré sa protection.
Derniérement j ais dépanné un moniteur N/B de surveillance,une panne toute bete,de temps en temps il s arrété ,j ais passé du temps finalement c été dans le pont de diode 1 des 4 diodes avait une légére fuite.{c est trés rare}.je l ais bien vus au testeur au métrix sur 2k impossible.{ouh! que de fautes !d ortographe::!!}.bof…
Michel81

Le seul inconvénient du “traceur” sur oscillo, c’est qu’on ne teste pas le composant sous sa tension nominale, mais sous quelques volts seulement…

Ça marche très bien pour des circuits à basse tension comme les montages à transistors, mais les condos au papier (et les chimiques) n’ont plus du tout le même comportement sous haute tension de 100 ou 250 volts !

Par exemple un condo de liaison 10 nF papier sorti d’un Philetta :

  • sous 2 V (multimètre numérique en position ohmmètre) R > 20 MO
  • sous 100 V (mégohmmètre GR 1862-C R = 500 KO
  • sous 500 V : R == 50 KO

Bonjour.
Sur un générateur B.F. dont le condensateur de sortie de 1 micro farad isole d’environ 300 volts continu, j’avais environ 0,7 volts de continu en sortie.
Sous 300 volts ce condensateur papier “fait” environ 4 mégohms mais au multimètre MY-64 il “fait” plus de 20 mégohms…
Je l’ai remplacé par un film plastique, 1,5 micro farads, qui équipait un petit moteur asynchrone : plus de tension continu décelable en sortie du générateur B.F. ( Un Metrix 816 ).
D’où l’idée de construire un testeur avec 300 volts …

Bonjour,

Un peu plus complexe que le vôtre, j’ai aussi construit un tel testeur d’isolement.

Il est décrit sur cette page. A noter qu’un lecteur (ayant réalisé le montage) m’a communiqué son dessin de circuit imprimé, mais il faudrait que je le mette en ligne ! Il y a un peu trop longtemps que je n’ai plus mis à jour mon site. Si vous êtes intéressé je vous l’envoie par mail.

Ce testeur monte jusque 1500V, en partant de 2 piles de 9V. il m’a déjà bien servi notamment pour du dépannage d’électro-ménager (par exemple lave-linge qui fait sauter le différentiel) … Et bien sur, pour les électroniques antiques ! Je teste aussi l’isolement des vieux transformateurs avec cela.
Il est bien entendu possible de l’adapter pour une autre gamme de tension, de ne pas limiter le courant de sortie, …

Cordialement
Thierry

Bonjour.
Beau site et belle réalisation en effet.
Votre montage a deux grandes qualités : il est autonome ( sur piles ) et monte à 1500 volts.
Mais je ne souhaite pas me lancer dans un montage trop long. Je n’ai pas de machine à faire les circuits imprimés. Au plus, je fais des montages sur des plaques à bandes cuivrées.
Je ne vais pas me lancer dans la construction d’un transformateur 50 kilos hertz.
Quoique j’avais pensé à un montage relaxateur à UJT commandant le primaire d’une bobine d’allumage d’automobile…
La lecture de votre site m’a donné une idée : j’ai un petit boitier générateur de haute tension en impulsions pour clôture électrique. Impulsions de 1000 volts , 2 mlliampères, 0,5 joules, 2 impulsions à la seconde.
Je suis en train de me dire qu’avec ne diode à forte tension inverse et un micro ampèremètre le tour serait peut être joué…