Projet lampemetre

bonjour
pour automatiser le truc, faudrait utiliser un commutateur " crossbar " un peu comme ceux utilisés sur les autocommutateurs analogiques et des alims programmables, tout ça piloté par un microcontrôleur ça permettrai pas mal de combinaisons
christian

Absolument ! Encore faut-il en trouver un. Personnellement, je n’en ai pas trouvé (sauf dans les rubriques musées). Mais je n’ai pas beaucoup cherché non plus. Et je crains que si on en trouve encore, ce soit très cher. C’est pourquoi je m’étais rabattu sur les programmateurs de machine à laver (mais pareil, ça va se faire rare…)
Pascal

j’ai déja le crossbar, un AOIP 25 lignes tout a relais, j’ai ete oblige de le ramener de Bordeaux en deux voyages! Un peu plus de 400 kg :crazy_face:

Ha oui, c’est un net progrès par rapport aux 35kg du U61 !

dire que tout ça est parti à la ferraille, en hybridant avec de l’électronique actuelle on pourrait concevoir un sacré truc

bjr,
juste un rappel sur ce projet lampemetre réalisé par JC Dubreuil:

la carte utilisée est la version 1.0 toujours dispo à 85,00€

elle a moins de fonctions mais est ce vraiment indispensable?

Bonjour à tous,
j’ai monté il y a quelques temps déjà le lampemètre FC2010 de Seppeliiere44, ici:
http://tsfsepelliere44.e-monsite.com/pages/realisations/lampemetre-fc2010-1.html

en partant sur les mêmes commutations que le Métrix 310, donc 9 positions de commutateurs X 9 broches, donc 81 combinaisons. Rajouté le test d’isolement cathode et le test de vide.

Je me suis penché à l’époque sur l’automatisation du truc, et, vu le prix de 81 relais capables de supporter 5A 400V continus j’avais abandonné… Sans compter l’automatisation des différentes alims…qui aurait pu être réalisée, peut-être avec des sorties PWM d’arduino ou autres…
Le coup du programmateur de machine à laver, en voilà une idée qu’elle est bonne!!!

Je suis le post avec attention.

Bonne soirée,

bonsoir,
Les convertisseurs BOOST que j’ai réalisé n’utilisent pas la technique de pilotage par impulsion depuis le processeur. J’utilise un circuit UC3843 et un PCF8591 qui mesure les tensions et intensité et qui donne la tension de référence voulue.
Je vais essayer de mettre à disposition le schéma sous EAGLE.

Le schéma bloc contient:
une alimentation moderne sans transfo de 24v.
deux convertisseurs BOOST 24 à 250v
un convertisseur SEPIC 0 à 50v et 0 à 3A
deux disjoncteurs électronique pour alimenter les hautes tensions pendant 1 à 2mS tout en se coupant en cas de court circuit.
un convertisseu 0 à -50v pour VG1
le micro ATMEGA32 un afficheur LCD 2 lignes, un clavier 6 touches 4 boutons rotatifs.
Je ne l’ai pas ici en vacance je prendrai aussi des photos plus tard.

Pour info, j’ai commencé le lampemètre en 2005 (boitier et supports de tubes), je n’ai entamé la partie électronique qu’en 2014 et il ne marche que depuis 2017
Cordialement

C’est un de mes soucis. le fort courant pour le chauffage avec des tensions modérées; mais pour les autre électrodes, il faut un isolement très bon résistant à au moins 300V voir beaucoup plus si l’on souhaite tester certains tubes spéciaux.

Si l’on regarde ce qui existe dans les tubes, les broches « chauffages », sont presque toujours au même endroit pour un culot donné, ce qui permets peut être de simplifier

Ci joint le schéma.
Le PCF8591 limite la précision des mesures à 8 bits (256 valeurs)
C’est insuffisant pour la mesure de la pente et de la résistance interne du tube.
J’ai en projet d’utiliser des convertisseurs 16 bits en 2021.

Il y a aussi le schéma du disjoncteur.
Celui du projet µtracer 3 utilise un transistor haute tension PNP, le mien utilise un NPN que j’avais sous la main. ce changement m’oblige à utiliser une alimentation isolée de 12v.

switch HT lampemètre à thyristor.pdf (16,3 Ko)
alim 2 à 378v V4.pdf (40,1 Ko)

Bonsoir,
Merci Pierre pour ces documents.
C’est un tres bon départ pour un projet participatif et ouvert qui sera peut etre le premier du forum commun qui j’espere regroupera les bonnes volontées de toutes les origines.
Je m’étais aussi dit qu’une résolution de 8 bits etait insuffisante pour les mesures mais peut etre 12 bits peuvent suffire!
Dans un premier temps il n’était pas question de tout automatiser, mais de réaliser un genre de µtracer3 ouvert tant du point de vue matériel que logiciel sur une plateforme universelle comme rpi.
Toutes les idées sont donc bienvenues.Alimentations programmables, capteurs de mesure précis et isolés etc etc.
Patrick
PS pour mon AOIP il était extensible a 50 lignes moyennant une deuxième baie. Du solide le bati de l’armoire (2,25m de haut, obligé de démonter pour rentrer en diagonale dans les break) est en tole de 2,5 (voir 3) assemblé par boulon de 10! les portes avant et arriere tole 15/10!

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Bonjour,
photo de mon lampemètre (boitier de 45 x 20 x8cm)

vue de dessous avec alimentation secteur sortant 24v 1,5A,

  • convertisseur pour filament 50v maxi et 3A maxi en deux gammes (0 à 13v 3A pilotée en tension et 0 à 50v 0 à 300mA régulée en courant)
  • convertisseur pour VG1 0 à -50v.

Ceci juste pour donner une idée de la compacité possible.

Photo du système de connexion
l’ATMEGA32 connait près de 400 fonctions de tubes et donne la liste des broches à connecter et les tensions et courants attendus.

le reste de l’électronique:
ATmega caché sous les connexions en haut à droite,
deux alimentations HT
deux switchs HT en haut à gauche

Si on n’automatise pas tout (ce qui me semble raisonnable après réflexion), alors, les solutions proposées par Pierre Cornic et d’autres permettent de faire un lampemètre pratique à moindre coût, surtout si on part d’un lampemètre existant.

Une suggestion: on fait l’hypothèse que le processeur du lampemètre connait le brochage des touches et ce qui est attendu sur ces broches.

Puisqu’on est en configuration manuelle, on connecte manuellement les bonnes sorties aux broches. Éventuellement, on règle à la main certaine des tensions (HT et chauffage).

La suggestion consiste à ajouter des relais qui isolent les tubes des sorties du lampemètre. Le processeur vérifie que les tensions présentes en sortie sont dans les valeurs attendues pour le tube sélectionné. Si c’est le cas, il autorise la fermeture des relais pour effectuer les mesures. Sinon, il lève une alerte. 9 ou 10 relais devraient suffire.

Pascal

Concernant les relais, on peut en mettre 1 par broche ce qui donne 9 à 10 relais.
Mais on peut se limiter à en mettre 1 par alimentation susceptible de provoquer des dégats.
Dans ce cas il suffit de protéger les tensions d’anode, de VG2, de VG1 et la tension filament soit 4 relais.
Dans le système que j’ai retenu les tensions VA et VG2 ne sont appliquées que au moment de la mesure par les deux switchs électroniques protégés contre les court-circuits.
La tension filament est appliquée dès que sa valeur est sélectionnée.
La tension VG1 est aussi appliquée dès qu’elle est sélectionnée.

Ceci s’applique si l’ATMEGA ne connait pas la description du tube et que l’on choisit manuellement les connexions des broches et les tensions d’alimentation.

Si l’ATMEGA connait le tube et la fonction du tube que l’on veut mesurer (cas des tubes triodes-pentodes par exemple) l’ATMEGA demande de connecter les broches une par une puis applique les tensions prévues pour le tube.

Mon ATMEGA32 programmé en assembleur connait ainsi les 400 fonctions des tubes de ma collection. Les données correspondantes ont été extraites des fichiers disponibles pour les lampemètre Métrix et du fichier tubes de JMB.

Si on ne protège pas tout, comment cela se passe-t-il si on met une tension d’anode sur une broche qui est reliée à une autre broche en interne sur laquelle on a mis une autre tension (non protégée) ou la masse ?
Ou si l’on met une tension de chauffage en court-circuit ?
A+
Pascal

Avec les alimentations anode et VG2 leur présence n’est que de 1 à 2mS par seconde. De plus elles sont protégées par le disjoncteur électronique à 300mA.
Avec l’alimentation grille le débit possible est très faible, la tension s’écroule en cas de court circuit.
Il reste le problème de l’alimentation filament.
en cas de court circuit le débit de mon alimentation est limité à 3A (et même à 300mA si plus de 13v).
Pour tester un tube non répertorié dans mon ATMEGA je commence à prévoir une alimentation filament à 0v puis une fois connecté les fils je monte la tension en surveillant le courant (les deux valeurs s’affichent sur l’afficheur LCD de 2 lignes de 16C).
Il m’est juste arrivé une fois de griller un filament de 1.5v en ne respectant pas la procédure de la mise à 0v avant connexion des broches. Ce n’est pas un relai qui m’aurait évité cette destruction.

Je serais intéressé pour tout automatiser, ce serait peut-être une bonne idée de prévoir une éventuel automatisation des connexions des broches pour une version 2, et se concentrer sur les mesures, protections, base de données des tubes sur cette version ? :slight_smile:

Philips avait fait ça avec le lampemetre « Cartomatic » et son système de cartes perforées qui permettait un test rapide!
cartomatic

Une solution c’est une matrice sur deux plaques de circuit imprimé avec les 9 ou 10 contacts de socles d"une part et les 6 positions de mesure d’autre part.

L’astuce serait de faire cela avec des fiches bananes et de disposer au fond fe la douille correspondante à la connexion à effectuer une LED, qui s’alllumerai en fonction du type de la lampe.

Avantages, pas d’usine à gaz à relais, pas de problèmes d’isolation, pas de liste ou de lexique nécessaire, il suffirai de choisir le type de la lampe, les LED s’allument, on engage les 6 fiches bananes dans les trous allumés et c’est prêt.