Projet lampemetre

Ce principe de matrices et de fiches bananes me rappelle … Les tous automatiques « Salomé » !

J’avais , au début, et avant de travailler sur des tours à commande numérique, connu un tour automatique « programmable » au moyen de matrices a douilles bananes, et de dicordes avec fiches bananes, c’ étais un « Salomé S489 » …Tout l’automatisme étais entièrement électromécanique (une « usine à gaz » tout a relais , donc ! ) et commandais des contacteurs « Télémécanique », et des électrovannes « Mecalectro » (C’étais encombrant, bruyant, ça faisais des rafales de « clic » et de « clac » , parfois de « greeeeuuu » quand les armatures de contacteurs sales les faisaient grogner , mais ça marchais bien !)

Le schéma était sans doute signé « Gaston »? :laughing:

Bonjour,

Non, pas signé « Gaston » , l’équipement de ce tour , c’étais du Alcatel …

Ce que l’on ne voit pas bien dans cette description, c’est comment on relie les bonnes douilles ensemble (chauffage sur chauffage, HT sur HT, etc.) ?

Pascal

Si c’est une matrice de 9 lignes et 10 colonnes
-Chaque ligne corresponds à une ligne d’un circuit du lampemètre: alim chauffage 1 chauffage 2, circuit Anode, circuit Cathode , polarisation G1, Alim G2, alim G3, Masse
-Chaque colonne corresponds à une broche du support de tube

90 leds (une sous chaque point de contact possible, pilotées par un micro quelconque, qui allume la ligne correspondant à la colonne ou il faut insérer une fiche de contact.

J’avais réfléchi à faire quelque chose de similaire avec dix commutateurs rotatifs 10 positions et des leds de positionnement
Un commutateur par broche de support et une position par circuit du lampemetre.
Pour chaque commutateur dix leds pilotées par un micro-controleur qui s’allument pour donner la position ou il faut positionner le commutateur.
Une galette supplémentaire pour chaque commutateur afin de lire si sa position mécanique est bien celle qui est indiquée par la LED.
Le micro vérifie que les commutateurs sont sélectionnées comme la LED allumée et cela permets de valider les alims pour la mesure du tube.

Qui n’a pas mis un jour un commutateur sur la mauvaise position et tué un tube par cette fausse manœuvre?
Guy

Ok, c’est plus clair. Mais du coup, c’est moins performant et plus complexe que la solution avec 10 relais car dans cette dernière, on peut vérifier le câblage (bonnes liaisons avec bonnes tension) avant d’injecter les signaux sur la lampe. On fait donc d’une pierre deux coups.

Et pour désigner quelle sortie mettre sur quelle entrée, un afficheur (qui permettra de faire plein d’autres choses) est également plus simple à mettre en œuvre.

Ceci dit, cette suite d’échanges montre la difficulté de spécifier un tel appareil et me permet de préciser pourquoi, pour ma part, je n’étais pas motivé plus que ça lorsque j’y avais réfléchi il y a quelques années.

S’il s’agit de faire un appareil manuel, il y en a suffisamment en vente (il y a aussi un projet complet de la revue LED) et hormis le plaisir d’en faire un soi même, mieux vaut en acheter un. En l’occurrence, pour ce qui me concerne, j’en ai déjà deux que je n’ai pas du utiliser beaucoup depuis 10 ou 15 ans…

S’il s’agit de faire un appareil tout automatique, on arrive à une complexité et un coût qui, en dehors du plaisir de l’avoir fait, n’est pas justifié par l’usage que l’on en a.

S’il s’agit de faire un appareil semi-automatique (et il faut alors définir qu’est-ce qui est manuel de ce qui est automatique), pourquoi pas. Mais la valeur ajoutée par rapport à un appareil ancien manuel risque d’être faible. Personnellement, dans cette situation, j’achèterais un des modules tout fait disponible sur le net que je l’adapterais dans un vieux lampemètre. C’est ce que j’avais envisagé avec un lampemètre Perlor que j’avais et finalement, je l’ai donné ou vendu (je ne sais plus).

Mais il n’en reste pas moins que la discussion est très intéressante…

A+

Pascal Chour

Pascal,
Pourquoi 10 relais?.
10 relais par ligne et 10 colonnes: cela donne 100 relais.

Après avec les relais, le soucis c’est de trouver des relais qui supportent à la fois la tension maxi et le courant maxi de chauffage, tout en n’ayant pas trop de capa parasites avec le câblage pour cette masse de relais.
Tant que l’on reste sur des tubes de faible puissance et avec des tensions de test de moins de 200V, cela est assez simple de trouver des relais.
Si l’on a des tests de tubes avec un courant de chauffage de plus de 2A ou des tension de plus de 500V, cela devient moins simple de trouver des relais.
Guy

C’est pour cette raison que je contournais cette difficulté du relais (supportant le courant de chauffage) en proposent une commutation simple par matrice, mais avec une signalisation automatique des connexions à effectuer par LED.

On peut aussi utiliser des relais différents plus gros pour le chauffage (supportant plus de courant) et des relais plus petits pour les électrodes.

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On dispose de 6 douilles pour les signaux et 10 douilles pour les broches des tubes. On relie « manuellement » (avec des cordons) le 6 douilles aux 10 douilles (même solution que celle proposée par Henri Louis).

Les relais (Travail/repos) isolent les douilles des broches du tube. Au repos, les signaux sont envoyés au processeur (moyennant les adaptations qui vont bien) pour vérifier que les bons signaux sont sur les bonnes douilles pour un tube donné. Si tout est ok, alors les relais sont commutés (position travail) et appliquent les signaux au tube.

D’où simplement 10 relais.

A+

Les relais sont en série avec les broches des tubes?
Je croyais qu’il servaient à faire une commutation automatique entre les lignes et les colonnes.

Dans cette solution (lampemètre « semi-automatique » ou encore, « manuel avec assistance »), oui.

C’est dans la solution « automatique » que l’on avait 6 x 9 ou 10 relais. Et encore, ça ne gère pas tout !

J’ai l’impression qu’il va falloir faire un récapitulatif des différentes hypothèses.

A+

C’est à dire ? Ques’qui ne sera pas géré ?

Je me suis mal exprimé. Ce que je voulais dire, c’est que la partie commutation n’est qu’un aspect de la difficulté. Il reste la partie mesure (on doit être capable de mesurer des tensions allant de quelques volts à plusieurs centaines de volts sans risquer de cramer les convertisseurs), la partie génération (alimentations variables), le tout en gérant les éventuelles surintensités. On peut aussi vouloir commuter des résistances d’anodes ce qui peut rajouter quelques relais ou transistors… Bref, un lampemètre tout automatique, c’est un beau projet mais si l’on considère le besoin réel, c’est sans doute un peu surdimensionné…

Pascal Chour

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Bonjour,

Il est facile de trouver des relais tenant 500V et plusieurs ampères …Dans les armoires de machines-outil ! Prendre par exemple des « CA2DN22B7 » , ancienne gamme « télémécanique » , fiables et très courants !

(Mais après, si il en faut 100 , il faudra une chèvre, ou deux gars musclés, pour déplacer le lampemètre …)

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Y en a-t-il dans les chignoles à main ?

Oui
chignole

Bââââ là ça s’appelle un kontacteur

Ben oui, cela existe des contacteurs tenant plusieurs ampères et 500V.

Sauf que pour un lampemètre, il faut un isolement parfait, une capacité parasite faible du contact et un prix unitaire du relais relativement abordable,
Si un contacteur coute 50 euros pièce et s’il en faut 100, cela va faire cher le lampemètre, et je ne parle pas du poids, de la place et du bruit de fonctionnement

ne pas confondre contacteur capable de s’ouvrir et de se fermer sous 4 A 500V DC
et relais tenant 4A fermé et 500V ouvert
c’est un peu comme Ic max et Vce max sur un transistor et s’étonner que le produit des deux soit tres superieur a la dissipation max du dit transistor
hors sur un lampemetre la matrice de commutation n’est pas commutée sous tension

Bonjour,

Je pensais en effet au bon vieux gros contacteur « télémécanique » capable d’ouvrir et fermer 5 A sous 500V même dans des conditions rudes (Là , au moins, on est sur que ça tiendra le choc !)

Mais pensais a leur récupération, pas a un achat neuf (sinon, c’est bien trop cher ! ) Reste l’encombrement et le poids (l’appareil risque d’occupper une armoire de taille conséquente et peser un peu plus de 100 kg )