Dans les pendules ou réveils mécaniques utilisant un mouvement électrique fonctionnant avec une pile, il est souvent indiqué qu’il est déconseillé d’utiliser des piles alcalines et qu’il faut préférer des piles salines.
J’avoue n’avoir jamais trop prêté attention à cette recommandation mais ayant restauré récemment un réveil Jaz (Jazistor) des années 1970, j’ai également vu cette recommandation du constructeur (pas de pile alcalino-manganèse).
Quelqu’un sait-il pourquoi ?
J’ai trouvé cette réponse après une « discussion » avec Gemini (mais cette réponse ne vient initialement pas de Gemini)…
« La résistance intrinsèquement plus élevée des piles au carbone-zinc limite le courant de pointe de sorte que les horloges à quartz chinoises bon marché [mais pas que puisque c’était déjà le cas sur les mouvements Jazistor pas spécialement bon-marchés], qui ne disposent pas d’une résistance de protection dans leurs circuits, peuvent être endommagées par les piles alcalines. »
J’ai une horloge quartz Silvoz de 1978 avec un mécanisme Junghans 751. Elle a fonctionné pendant 45 ans avec une pile alcaline de 1,5V. Elle est tombée en panne parce que le rotor a 6 pôles a fini par se démagnétiser. Je ne me souviens pas avoir lu qu’il fallait utiliser une pile saline. Mais il y avait peut être une résistance intégrée dans le circuit (?).
Cela semble vraiment surprenant mais de toute façon aujourd’hui on ne trouve plus de piles salines.
Cela s’appliquait peut-être aux mouvements électro-mécaniques avant le quartz mais je n’ai jamais vu ça pour un mouvement à quartz (càd à partir du milieu des années 70).
On trouve toujours des piles « Zinc-Carbone » (saline). Je viens d’en acheter récemment dans mon supermarché.
J’ai acheté pas mal de mouvements neufs à quartz récemment et c’est précisé (pas de pile alcaline). Par contre, certains vendeurs le précisent, d’autres non.
Jusqu’à présent, je mettais toujours des piles alcalines et je n’ai jamais eu de problème non plus. Mais comme j’ai vu cette consigne récemment sur des mouvements neufs (et encore plus récemment, sur le Jazistor), je me posais la question de la raison.
Pour le Jazistor, le fil des bobines est vraiment très fin. La consommation moyenne du mouvement est de 140µA mais par pics lors de la recharge du condensateur. C’est peut-être la raison… Par précaution, j’ai quand même mis une pile saline (je ne voudrais pas perdre la garantie :-))
Un mystère de plus.
On trouve des piles carbone zinc chez Conrad : Blaupunkt Pile LR6 (AA) carbone-zinc (saline) 1.5 V 8 pc(s) - Conrad Electronic France
Et aussi chez E44 !
Effectivement j’ai constaté qu’une pile alcaline empêchait le bon fonctionnement d’un ‹ chat chinois avec le bras qui bouge ›.
Je crois me souvenir que lorsque la pile alcaline était éloignée du mécanisme oscillant, ça fonctionnait.
Donc cette pile alcaline perturbe certainement le champ magnétique de ce circuit oscillant, apparemment très sensible. Tout ça sous réserve…
c’est plus marrant quand il est animé 
Je suis surpris par cette particularité des piles alcalines ! 
Selon Wikipedia, les piles alcalines ont un boitier en acier alors que ce n’est pas le cas (ou pas forcément le cas) pour les piles salines. Peut-être un début d’explications à ce qu’a constaté @TruVox…
En tout cas, mon chat Taïwanais n’a pas ce problème : il est alimenté par une cellule photovoltaïque.
Bonjour,
Du point de vue origine , et culture : Ces chats dorés qui bougent la patte ne sont pas chinois, ce sont les maneki-neko porte bonheur au japon , et qu’on trouve aussi à taiwan (et qui, par extension, sont vendus dans toute sorte de boutiques de produits asiatiques même en france)
Du point de vue technique : Le « mouvement d’horlogerie » qui fait bouger la patte est basé sur une bobine et un noyau magnétique, qui est par conception très léger, et très peu gourmand (pour ne pas user trop vite les piles) mais sensible a la présence de métaux ferreux a proximité qui peuvent en perturber le fonctionnement (principe similaire aux détecteurs de métaux ) Or, le corps extérieur des piles alcalines est un tube en acier (et c’est son pôle +) , alors que le corps extérieur d’une pile saline est en zinc (et c’est son pôle -)
Pour éviter ce problème, il faudrais que les piles soient déportées plus loin du bras oscillant (certains de ces chats porte bonheur sont conçu en conséquence et pas d’autres , de sorte que certains modèles de chats fonctionnent indifféremment avec tout type de piles ) .
Bonsoir,
Je pense que la limitation vient plus du courant maxi susceptible de sortir d’une pile alcaline (par rapport à une pile saline). Je possède un petit flash de marque Rollei et la notice spécifie qu’il ne faut pas employer des accus NiMh ou NiCd à cause du courant maxi débité.
Effectivement, sa recharge est très très rapide avec des accus mais il est quasi impossible à tenir à la main tellement il est chaud…
Sur ces mouvements électro-mécaniques avec des bobines avec un fil hyper fin, la moindre sur-intensité sera mortelle…
Si on ajoute l’influence du boîtier en acier, ben…
Il me semble que toutes les piles salines sont dites « blindées » depuis pas mal d’années. Ce n’est d’ailleurs plus précisé depuis longtemps. Donc il y a un fourreau en ferraille autour des éléments pour les empêcher de couler.
Bonjour,
Oui, il y a des piles salines dites « blindés » avec un fourreau en ferraille roulée…Mais il en existe aussi avec une simple gaine de plastique rétracté thermiquement autour du zinc (et j’en ai encore récemment trouvé de ce type de fabrication )
Quelle valeur de résistance peut-on mettre en série avec les piles alcalines
pour éviter ces problèmes (que je découvre ici) ?
10 Ohms ?
On n’a pas vraiment répondu à la question posée.
Si je prends le cas du Jazistor, les informations sur les bobines (la partie fragile du mouvement) sont très précises :
En supposant que la bobine soit reliée à la pile de 1,5V en permanence (transistor en court-circuit), le courant maximum est de l’ordre de 3,5mA à 3mA. Donc, ça ne semble pas être de ce côté là qu’il faut chercher une explication. Et de toute façon, le constructeur fait sa préconisation pour un mécanisme en état de fonctionner, pas pour un mécanisme en panne.
Donc, c’est en régime permanent (ou peut-être, au démarrage du mécanisme) qu’il faut chercher. Dans ces modes transitoires, on fonctionne en impulsionnel dans un circuit RLC. Mais en quoi une pile saline est plus adaptée qu’une pile alcaline pour cette réalisation particulière, je ne sais pas.
Et je doute qu’une résistance de 10 ohms change quelque chose.
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