Questions sur la suppression trame dans un signal composite

Bonjour,

je me document sur comment fonctionne une TV Cathodique et le signal composite (noir et blanc pour l’instant).

On trouve beaucoup de documentation sur le web, mais parfois peu détaillé (ou je ne la comprend pas).

Ma question porte sur la partie suppression trame.

Il y a d’abord la pré-égalisation (2,5 lignes), la synchro (2,5 lignes), la post-égalisation (2,5 lignes), puis une autre partie (X lignes).

Si j’ai bien compris, la synchro déclenche le retour en position d’origine, la dernière partie est pour permettre de laisser le temps au canon à électron de remonter en haut à gauche.

A quoi sert la partie pré-égalisation et post-égalisation ? Est-ce les lignes tests ?

Combien de ligne dure l’autre partie ?

Je vous remercie

Bonjour
Tu peux télécharger et lire ce livre non rhébarbatif qui t’apprendra beaucoup de choses ;)
:arrow_right: archives.doctsf.com/documents/f … um_serie=7

Il y a d’autres livres téléchargeables sur la radio et la télévision dans cette liste
:arrow_right: archives.doctsf.com/documents/i … um_serie=7

Bonjour,
Ces lignes servent( peuvent servir ) à transporter des lignes test, du télétexte, des infos canal +, des signaux horaires, des anti-copie VHS,…
La vidéo " utile " commence en général à la ligne 17 de la trame impaire.
Yannick

Hello cousin de broguvic ! :laughing:

Je conseille vivement les ouvrages vulgarisateurs de V. Sorokine.
Après, les questions posées dépendent de la cadence image : 30 ou 50Hz (525L ou 625L) et d’autres paramètres plus subtils concernant l’allocation de certaines portions du reste des lignes comme très bien expliqué juste avant.

Le signal analogique vidéo composite est assez simple à appréhender.
Le traitement électronique est un peu plus compliqué (quels composants → quel traitement / effets sur le signal…)

Bon apprentissage. :wink:

Les intervalles de suppression trame( VBI in English), sur un signal vidéocomposite CVBS ( Composite Video Blanking Signal ), ou FBAS( au Deutsch ! ), analogique, sont les intervalles entre 2 image basés sur la fréquence de 50 Hz, pour un signal de 625 lignes, en Europe, et Amérique Latine Hispanophone( Argentina, Uruguay, Paraguay, etc…), selon la norme établie, à l’ époque, par le CCIR.

Une fréquence de 60 Hz, en 525 lignes, pour l’ Amérique du Nord et du Sud( Amérique Latine Lusophone, telle que le Brésil ), ainsi que le Japon. C’est une norme établie en 1941 par les Américains, au sein du comité national de Télevision( NTSC ), ce standard, aujourd’ hui, à 80 ans et existe encore, sur les sorties analogiques de certains récepteurs TNT, satellite ! En 1945, l’ US Army avait installé un tel émetteur en 525 lignes 60 Hz, à EREMO, colline au dessus de Torino( Turin), qui diffusait des programmes dans cette norme( NTSC-M ), entre 83, et 87 Mhz.

Que ce soit en 625 Lignes 50 Hz, ou 525 lignes 60 Hz, les intervalles de suppression trame sont identiques. En fait le 625 lignes 60 hz, est un dérivé du 525 lignes 60 Hz. J’ oublie les standards obsolètes abandonnés comme le 819 lignes ou 405 Lignes, ou 441 lignes, qui avaient une fréquence trame de 50 Hz.

C’est uniquement en noir et blanc ce que je décris, ça peut être un signal Y séparé de la chrominance( liaisons Y/C), où je parle du signal LUMINANCE, avec synchro 625 lignes 50 Hz ou 525 lignes 60 Hz.

Du temps de l’ analogique, sur les signaux vidéo des chaines TV, il y avaient les lignes test, pour vérifier la bonne réception analogique, chez soi. Je passe de coté, les signaux propres à la chrominance( Couleur ), différents suivant les standards couleur analogiques, entre le SECAM, et le PAL/NTSC.

Le signal Vidéocomposite est normalisé dans le monde entier: 1V Crete/75 Ohms, et le SCART a repris ces valeurs pour la norme NFC 92250, lors de l’ élaboration de la prise PERITEL, ainsi que sur certains TV qui avaient une prise DIN 6 Broches, avant la Péritel.

A faciliter la bonne synchronisation des trames paires et impaires (entrelacement).
Dois je développer ?

Yves.

Le rôle des impulsions de pré et post égalisation est assez subtil. Elles visent a maintenir un
entrelacement aussi parfait que possible sinon les lignes paires et impaires adjacentes sont
groupées par paquet de 2 avec un écart plus large entre paquets et ça se voit surtout sur des TV anciens.
En gros on complique une émission pour simplifier des millions de récepteurs.
Les lignes test sont uniquement dans la partie vidéo du signal composite.

Top de synchro verticale, redessinés approximativement avec Gimp:
VsyncsTV.png

Bonjour à tous,
@BubuleMaster:

Voir les docs ci-dessous décrivant l’intervalle de suppression Trame en 625 lignes.
Les impulsions de Synchro Ligne sont maintenues en permanence pour éviter une dérive possible de la fréquence de l’oscillateur H du TV (15,625 KHz) qui pourrait se produire s’il y avait interruption.

Historiquement, le VBI (Vertical Blanking Interval) était « propre » sans rien.
Plus tard on a ajouté des Lignes Test pour la calibration manuelle puis automatique des liaisons de transmission, puis le Télétexte, etc.

Aux débuts du SECAM, il y avait le signal d’Identification Couleur (« Bouteilles »).
Abandonné plus tard pour récupérer de la place, notamment pour transmettre plus de pages Téletexte.

Cordialement
jhalphen
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Bonjour à tous,

VBI, suite, un exemple de Signaux Test insérés dans l’intervalle Trame.
Les N° de lignes correspondent à la Norme M USA, mais le même principe est utilisé pour d’autres normes TV mondiales.

Cordialement
jhalphen
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Ok, merci à tous pour ces précisions, je vais continuer de creuser le sujet :wink:

Bonjour,

Voici une explication très détaillée de cela qui vient de ce site brainkart.com/article/Verti … ils_12027/ traduite ci-dessous :

DÉTAILS DE LA SYNCHRONISATION VERTICALE

Le train d’impulsions de synchronisation verticale ajouté après chaque trame est de nature quelque peu complexe. La raison en est qu’il doit répondre à plusieurs exigences rigoureuses.

Par conséquent, afin d’apprécier pleinement les divers constituants du train d’impulsions, les détails de la synchronisation verticale sont explorés étape par étape tout en expliquant la nécessité de ses divers composants.

La synchronisation verticale de base ajoutée à la fin des deux champs impairs pairs est illustrée à la Fig. Sa largeur doit être maintenue beaucoup plus grande que l’impulsion de synchronisation horizontale, afin de dériver une impulsion de synchronisation de champ appropriée au niveau du récepteur pour déclencher le balayage de champ oscillateur. Les normes spécifient que la période de synchronisation verticale doit être de 2,5 à 3 fois la période de ligne horizontale. Si la largeur est inférieure à cela, il devient difficile de faire la distinction entre les impulsions horizontales et verticales au niveau du récepteur.

Dans la transmission TV couleur, un court échantillon (8 à 10 cycles) de la sortie de l’oscillateur de sous-porteuse couleur est envoyé au récepteur pour une détection correcte des bandes latérales du signal couleur.

Ceci est connu sous le nom d’éclatement de couleur et est situé sur le porche arrière du piédestal de suppression horizontale. Si la largeur est supérieure à celle-ci, l’émetteur doit fonctionner à la puissance de crête pendant un intervalle de temps inutilement long. Dans le système à 625 lignes, une période de 2,5 lignes (2,5 × 64 = 160 µs) a été attribuée aux impulsions de synchronisation verticale.

Ainsi, une impulsion de synchronisation verticale commence à la fin de la 1ère moitié de la 313ème ligne (fin de la première trame) et se termine à la fin de la 315ème ligne. De même, après un intervalle exact de 20 ms (une période de trame), la prochaine impulsion de synchronisation occupe les numéros de ligne 1er, 2e et 1ère moitié de troisième, juste après la fin de la deuxième trame.

A noter que le début de ces impulsions a été aligné sur la figure pour signifier qu’elles doivent se produire après la fin de course verticale du faisceau dans chaque trame, c’est-à-dire après chaque 1/50e de seconde.

Cet alignement des impulsions de synchronisation verticale, l’une à la fin d’une demi-période de ligne et l’autre après une période de ligne complète (voir Fig.) entraîne un désalignement relatif des impulsions de synchronisation horizontale et elles n’apparaissent pas l’une au-dessus de l’autre mais se produisent à des intervalles de demi-ligne les uns par rapport aux autres.

Cependant, un examen détaillé des trains d’impulsions dans les deux champs montrerait que les impulsions de synchronisation horizontale continuent de se produire exactement à des intervalles de 64 µs (sauf pendant les périodes d’impulsion de synchronisation verticale) pendant toute la période de balayage d’une image à l’autre et le décalage apparent de 32 µs est uniquement dû à l’alignement des instances de synchronisation verticale sur la figure.

Comme déjà mentionné, les informations de synchronisation horizontale sont extraites du train d’impulsions de synchronisation par différenciation, c’est-à-dire en faisant passer le train d’impulsions à travers un filtre passe-haut. En effet des impulsions correspondant aux fronts montants différenciés des impulsions de synchronisation sont utilisées pour synchroniser l’oscillateur à balayage horizontal.

Le processus de dérivation de ces impulsions est illustré sur la figure. De plus, les récepteurs utilisent souvent des multi-vibrateurs mono stables pour générer un balayage horizontal, et une impulsion est donc nécessaire pour initier chaque cycle de l’oscillateur horizontal dans le récepteur. Cela met en évidence le premier et le plus évident inconvénient des formes d’onde illustrées à la Fig.

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Les impulsions de synchronisation horizontale sont disponibles à la fois pendant les périodes de ligne active et de ligne supprimée, mais il n’y a pas d’impulsions de synchronisation (fronts avant) disponibles pendant la période de synchronisation verticale de 2,5 lignes.

Ainsi, l’oscillateur à balayage horizontal qui fonctionne à 15 625 Hz aurait tendance à se désynchroniser pendant chaque période de synchronisation verticale. La situation après un champ impair est encore pire.

Comme le montre la figure, la période de suppression verticale à la fin d’une trame impaire commence à mi-chemin d’une ligne horizontale. Par conséquent, en regardant plus loin le long de cette forme d’onde, nous voyons que le front avant de l’impulsion de synchronisation verticale arrive au mauvais moment pour assurer la synchronisation de l’oscillateur horizontal.

Par conséquent, il devient nécessaire de couper des créneaux dans l’impulsion de synchronisation verticale à des intervalles d’une demi-ligne pour fournir des impulsions de synchronisation horizontale aux instances correctes à la fois après les champs pairs et impairs.

La technique consiste à ramener l’amplitude du signal vidéo au niveau de suppression de 4,7 µs avant que les impulsions de ligne ne soient nécessaires. La forme d’onde est ensuite ramenée au niveau maximum au moment où le circuit de balayage de ligne a besoin d’être synchronisé.

Ainsi, cinq créneaux étroits d’une largeur de 4,7 µs sont formés dans chaque impulsion de synchronisation verticale à des intervalles de 32 µs. Les fronts descendants mais montants de ces impulsions sont en fait utilisés pour déclencher l’oscillateur horizontal.

Les formes d’onde résultantes ainsi que les numéros de ligne et la sortie différenciée des deux trains de champ sont illustrés à la Fig.

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Cette insertion d’impulsions courtes est connue sous le nom d’encoche ou de dentelure des impulsions à large champ. Notez que bien que l’impulsion verticale ait été interrompue pour produire des impulsions de synchronisation horizontale, l’effet sur l’impulsion verticale est sensiblement inchangé.

Il reste toujours au-dessus du niveau de tension de suppression tout le temps qu’il agit. La largeur d’impulsion est encore beaucoup plus large que la largeur d’impulsion horizontale et peut donc être facilement séparée au niveau du récepteur.

En revenant à la figure, on voit que chaque impulsion de synchronisation horizontale produit une sortie à pointes positives à partir de son front avant et une impulsion à pointes négatives à partir de son front arrière. La constante de temps du circuit de différenciation est choisie de telle sorte qu’au moment où un front descendant arrive, l’impulsion due au front montant s’est à peu près décrochée.

Les impulsions de déclenchement négatives peuvent être supprimées avec une diode puisque seules les impulsions positives sont efficaces pour verrouiller l’oscillateur horizontal. Cependant, les impulsions réellement utilisées sont celles qui se produisent séquentiellement à des intervalles de 64 µs. Ces impulsions sont marquées par des numéros de ligne pour les deux champs. Notez que pendant les intervalles des trains d’impulsions verticaux dentelés, des pointes verticales alternées sont utilisées.

Les impulsions non utilisées dans un champ sont celles utilisées pendant le deuxième champ. Cela se produit en raison de la différence de demi-ligne au début de chaque trame et du fait que des impulsions de synchronisation verticale entaillées se produisent à des intervalles de 32 µs et non de 64 µs comme requis par l’oscillateur à balayage horizontal.

Les impulsions qui arrivent à un moment où elles ne peuvent pas déclencher l’oscillateur sont ignorées. Ainsi, l’exigence de maintenir le circuit de balayage horizontal verrouillé malgré l’insertion d’impulsions de synchronisation verticale est réalisée.

Passons maintenant au deuxième inconvénient de la forme d’onde de la figure. Tout d’abord, il faut mentionner que la synchronisation de l’oscillateur à balayage vertical dans le récepteur est obtenue à partir d’impulsions de synchronisation verticale par intégration.

Ceci est illustré sur la figure où la constante de temps R2C2 est choisie pour être grande par rapport à la durée des impulsions horizontales mais pas par rapport à la largeur des impulsions de synchronisation verticales.

Le circuit intégrateur peut également être considéré comme un filtre passe-bas, avec une coupure

fréquence telle que les impulsions de synchronisation horizontale produisent très peu de sortie, tandis que les impulsions verticales ont une fréquence qui tombe dans la bande passante du filtre.

La tension construite aux bornes du condensateur du filtre passe-bas (circuit intégrateur) correspondant aux trains d’impulsions de synchronisation des deux champs est illustrée à la Fig. Notez que chaque impulsion horizontale provoque une légère augmentation de la tension aux bornes du condensateur, mais celle-ci est réduite à zéro au moment où la prochaine impulsion arrive.

Il en est ainsi, car la période de charge du condensateur n’est que de 4,7 µs et la tension à l’entrée de l’intégrateur reste à zéro pour le reste de la période de 59,3 µs.

Par conséquent, il n’y a pas de tension résiduelle aux bornes du filtre vertical (filtre LP) en raison des impulsions de synchronisation horizontale. Une fois que la large impulsion verticale dentelée arrive, la tension aux bornes de la sortie du filtre commence à augmenter. Cependant, la tension accumulée diffère pour chaque champ.

La raison n’est pas difficile à trouver. Au début du premier champ (champ impair), la dernière impulsion de synchronisation horz correspondant au début de la 625ème ligne est séparée de la 1ère impulsion verticale par une ligne complète et toute tension développée à travers le filtre aura suffisamment de temps pour revenir à zéro avant l’arrivée de la première impulsion verticale, et ainsi la tension de sortie du filtre augmente à partir de zéro en réponse aux cinq larges impulsions de synchronisation verticale successives.

La tension augmente car le condensateur a plus de temps pour se charger et seulement 4,7 µs pour se décharger. La situation n’est cependant pas la même pour le début du 2e (pair) champ. Ici, la dernière impulsion horizontale correspondant au début de la 313ème ligne n’est séparée de la première impulsion verticale que par une demi-ligne.

La tension développée aux bornes du filtre vertical n’aura donc pas le temps d’atteindre zéro avant l’arrivée de la première impulsion verticale, ce qui signifie que la montée en tension ne part pas de zéro, comme dans le cas du 1er champ. La tension résiduelle en raison de l’écart de demi-ligne s’ajoute à la tension développée en raison des larges impulsions verticales et donc la tension développée à travers le filtre de sortie est quelque peu plus élevée à chaque instant par rapport à la tension développée au début du premier champ.

Ceci est illustré en pointillés sur la figure. Le niveau de potentiel de déclenchement de l’oscillateur vertical marqué comme niveau de déclenchement dans le diagramme (Fig.) coupe les deux profils de sortie du filtre à différents points, ce qui indique que dans le cas du deuxième champ, l’oscillateur sera déclenché une fraction de seconde trop tôt par rapport au premier champ. On notera que cette inégalité des niveaux de potentiel pour les deux champs perdure pendant la période de décharge du condensateur une fois les impulsions de synchronisation verticales terminées et les impulsions de synchronisation horizontales prises en charge.

Bien que la différence de temps réelle soit assez courte, elle s’avère suffisante pour perturber la séquence d’entrelacement souhaitée. Fin du 2e champ 1er champ Impulsions d’égalisation. Pour remédier à cet inconvénient qui se produit en raison de l’écart d’une demi-ligne, cinq impulsions étroites sont ajoutées de part et d’autre des impulsions de synchronisation verticale.

Celles-ci sont appelées impulsions de pré-égalisation et de post-égalisation. Chaque ensemble se compose de cinq impulsions étroites occupant une période de 2,5 lignes de chaque côté des impulsions de synchronisation verticale. Les détails des impulsions de pré-égalisation et de post-égalisation avec les numéros de ligne occupés par eux dans chaque champ sont donnés dans la Fig.

L’effet de ces impulsions est de décaler l’écart de demi-ligne à la fois du début et de la fin des impulsions de synchronisation verticale. Les impulsions de pré-égalisation d’une durée de 2,3 µs entraînent la décharge du condensateur à une tension pratiquement nulle dans les deux champs, malgré l’écart de demi-ligne avant que la montée en tension ne commence avec l’arrivée d’impulsions de synchronisation verticale.

Ceci est illustré sur la figure. Des impulsions de post-égalisation sont nécessaires pour une décharge rapide du condensateur afin d’assurer le déclenchement de l’oscillateur vertical au bon moment. Si la décroissance de la tension aux bornes du condensateur est lente, comme cela se produirait en l’absence d’impulsions de post-égalisation, l’oscillateur peut se déclencher sur le bord arrière qui peut être éloigné du bord avant, ce qui pourrait entraîner une erreur de déclenchement.

Ainsi, avec l’insertion d’impulsions d’égalisation pré et post étroites, le profil de montée et de descente de tension est essentiellement le même pour les deux séquences de champ (voir Fig.) et l’oscillateur vertical est déclenché aux moments appropriés, c’est-à-dire exactement à un intervalle de 1/50ème de seconde.

Ce problème pourrait éventuellement être également résolu en utilisant un circuit intégrateur avec une constante de temps beaucoup plus grande, pour garantir que le condensateur reste pratiquement non chargé par les impulsions horizontales. Cependant, cela aurait pour effet de réduire considérablement la sortie de l’intégrateur pour les impulsions verticales de sorte qu’un amplificateur de synchronisation verticale devrait être utilisé.

Dans une situation de diffusion, il y a des milliers de récepteurs pour chaque émetteur. Par conséquent, il est beaucoup plus efficace et économique de résoudre ce problème dans un émetteur que dans des milliers de récepteurs. Ceci, comme expliqué ci-dessus, est obtenu par l’utilisation d’impulsions de pré et post-égalisation.

Les trains d’impulsions complets pour les deux champs incorporant des impulsions d’égalisation sont indiqués dans

. D’après la comparaison des formes d’impulsions de sortie horizontales et verticales représentées sur la figure et il apparaît que l’impulsion de déclenchement verticale (sortie du filtre passe-bas) n’est pas très nette mais en réalité ce n’est pas le cas. L’échelle hosen exagère l’étendue des impulsions verticales. La période d’accumulation de tension n’est que de 160 µs et en ce qui concerne l’oscillateur de synchronisation verticale, cette impulsion se produit rapidement et représente un changement soudain de tension qui décroît très rapidement.

La polarité des impulsions telle qu’obtenue aux sorties de leurs champs respectifs peut ne pas convenir à une application directe dans l’oscillateur de synchronisation commandé et peut nécessiter une inversion.

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Hello et un grand merci Henri-Louis Jeanmonod !

J’ai tout lu, même si certaines nuances théoriques m’échappent encore… Je présume qu’une bonne partie de ces principes sont valables tant pour le 525L que pour le 625L. :wink:

Oui, mais pour le 819 lignes Henry De France avait voulu « simplifier » le système d’impulsions qui étaient alors communes à tous les systèmes de télévision à moyenne définition (405-441-455 lignes) depuis le milieu des années 30 et supprimer les impulsions de pré-égalisation de synchronisation et de post-égalisation pour n’avoir qu’une seule impulsions de synchronisation trame.

C’est une des raisons pour laquelle le 819 lignes était très sensible aux perturbations pour la synchronisation trame.

Oui, car le standard à 625 lignes européen est dérivé du standard à 525 lignes américain, avec une adaptation de la fréquence trame (50 Hz au lieu de 60) et un nombre de lignes choisi de façon à avoir une fréquence lignes proche (15625 Hz au lieu de 15750) de manière à pouvoir utiliser les mêmes composants pour la puissance lignes.

Par contre les standards à 405, 441 et 819 lignes n’avaient pas d’impulsion de pré- et post-égalisation.
Pour le 819 lignes, c’était une impulsion de trame unique de durée de 0,4 ligne (soit environ 20 µs).
De ce fait la séparation de synchro V était plus délicate en 819 lignes.

Il me semble que la version belge du 819 lignes (norme F) utilisait des tops trame contenant les impulsions de pré et post égalisation, comme le 625 lignes, mais bien entendu avec des timings différents.

Si tu as un document (figure) montrant la synchro trame du 819 lignes belge avec des impulsions d’égalisation, ne te gêne pas (1). :wink:
Il est possible qu’à l’époque cela ait simplifié la conception de récepteurs bistandard 819/625 car je me rappelle que certains circuits intégrés avaient du mal avec la synchro trame du 819 lignes.
(1): Celle que j’ai publiée vient du livre « Télévision » de 1953 écrit par les labos de recherche Philips (éd. Dunod).

Bonjour à tous.

Ci-dessous le document que j’avais récupéré à partir des pages « World Analogue Television Standards and Waveforms » du site « Pembers’ Ponderings », site maintenant disparu.

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Bonjour Raffou et merci pour ce document (rare) qui montre bien les différences dans la période de blanking trame entre les standards E (France) et F (Belgique, Luxembourg).

Non seulement il y a des impulsions d’égalisation dans le standard belge, mais la période de suppression trame est nettement plus courte (30 lignes au lieu de 40), ce qui fait qu’il y a une dizaine de lignes actives de plus que dans le standard français.
Les TV de l’époque ne permettaient certainement pas de voir la différence étant donné le surbalayage de l’ordre de 3% de rigueur, mais les moniteurs de régie sans doute ! :wink:

On voit aussi sur ce dessin que les temps de montée sont nettement plus rapides dans le standard français que dans le standard belge (120 ns au lieu de 200 ns), c’est dû à la bande passante vidéo qui est de moitié dans le standard belge (5 MHz au lieu de 10 MHz).

Bonjour à tous,

Merci! à Raffou, ici le lien vers le site archivé, une vraie mine d’infos :
web.archive.org/web/20160304125 … index.html

et un grand choix de mires à archiver :
web.archive.org/web/20160304132 … index.html

Cordialement
jhalphen