Bonsoir,
Qui peut m’apporter des renseignements sur cette petite triode rouge cuivrée à électrodes verticales. Elle ne porte malheureusement aucune inscription sur le verre ni sur le culot nickelé.
Sa taille est comparée sur la deuxième photo à une Philips type E.
Merci d’avance.
Bonsoir, on dirait un tube au phosphore de type B ou R.
Tube au phosphore? Je ne connais pas.
Non, c’est une triode à chauffage direct des années 20, on cherche juste le fabricant et le modèle.
j’ai sa sœur, ou cousine (culot légèrement différent) aucune inscription.
Elle est un peu plus petite qu’une Microlux
Un peu hors sujet,mais…@couque marc,elle a une drôle de tete votre Philips E, la mienne n’a pas ce revêtement argenté…?
Merci pour toutes ces réponses. Oui elle est petite, de la taille d’une Microlux mais sans filament de rechange et j’ai l’impression que les électrodes des Microlux sont horizontales comme dans les TM (difficile à voir à cause du Getter).
C’est vrai que la teinte des 2 anglaises s’en rapproche. De plus leurs électrodes sont verticales. Une triode anglaise? Il semble y avoir plus de tubes britaniques à électrodes verticales que de françaises (je ne connais que les Junot).
Concernant les Philips type E, elles ont existé claires avec ou sans pointe, argentées et même plus tard à culot bakélite.
J’avais lu un article sur les tubes TM dans lequel ils disaient que ces tubes étaient lumineux et que sur les émetteurs récepteurs de l’armée, il y avait un risque de se faire repérer, d’où le dépôt argenté ou autre sur le tube.
Je ne fais que rapporter ce que j’ai lu.
Les types E ne sont pas des TM…mais civiles…à verifier bien sur…
L’orientation verticale de l’anode cylindrique permettait de contourner un brevet déposé par le fabricant des TM et suivantes…?
Non, la couleur argentée est du au Getter, dépôt métallique qui tapisse le globe de verre et dont la fonction est de parfaire le vide lors de la fabrication du tube. Cet argument a aussi été avancé pour les lampes bleues (artifice destiné à éviter le repérage pour certains, destiné à éviter leur utilisation en tant que lampes d’éclairage dans les tranchées pour d’autre) Il semble que cela soit faux.
Il est possible que la disposition verticale des électrodes cylindrique ait été choisie pour contourner un brevet, mais à part la triode Junot ampli, je ne connais pas d’autre exemple parmi les lampes françaises (Si, les Métal secteur mais plus tardives). De plus avant de connaitre leur disposition horizontale des électrodes, les premières TM avaient cette disposition verticale (« lampe Abraham ») plus fragiles, c’est sous l’impulsion de François Peri et de Gustave Ferrié que le standard horizontal est adopté.
On peut dire que ce tube a sauvé la Tour Eiffel!
Mais je suis assez d’accord avec cette histoire de brevet.
En tout cas elle a une proche cousine, c’est une avancée!
Merci
Bonsoir…
Le phosphore rouge, en poudre diluée dans un liant, a été parfois utilisé pour améliorer le vide des tubes
sa première utilisation date du début des lampes d’éclairage vers 189O
Référence….VACUUM TECHNIQUE pages 716/720 par DUSHMAN (assistant de Irving LANGMUIR)
La couleur orange du tube de la photo est peut être la conséquence de la volatilisions du phosphore en couche très mince
F2FO
Merci pour cette information intéressante. Pensez vous que cela concerne toutes les lampes jaunes-mordorées?
Bonne journée
Je ne pense pas, certaines sont en verre teinté comme les bleues par exemple.
A +.
bonjour,
waouh, je ne connaissais pas ce livre. Je l’ai téléchargé, quel pavé ! Toujours intéressant de feuilleter la « vieille » littérature scientifique. Merci !
Le titre correct « Scientific Foundations Of Vacuum Technique » et le lien de téléchargement :