J’ai travaillé dans une PME dont le fondateur était Mr Maurice Bezu. Son activité était plutôt la conception et la fabrication d’instruments de bord pour l’aéronautique.
En consultant l’historique de l’entreprise, j’avais vu qu’il avait produit des postes de radio de luxe, avec des préréglages de station par micromoteurs et mécanismes.
J’ai jamais vu des postes signés de cette personne. Mais cela serait bien sûr intéressant d’en découvrir un.
Un lien qui présente cette personne et résume ses activités http://pdennez.free.fr/hommes/html/h067.html
Extrait du document en lien page 159
MAURICE BÉZU (1900-1986)
Maurice Bézu était un autodidacte et il en concevait une certaine fierté : il se déclarait luimême diplômé ECP : école communale de Puteaux !
Maurice Bézu commença sa carrière comme technicien dans la mécanique et l’électricité
automobile. C’était un véritable amoureux de la belle mécanique.
Après la guerre, en 1945, il créa, à Asnières, dans des ateliers loués à Marcel Dassault, les ÉtablissementsBÉZU, spécialisés dans la mécanique de précision.
Il créa ensuite, en 1956, la Société d’études et de réalisations électroniques, SERE-BÉZU,
qui prit un véritable essor à partir de 1967. Cette société, dont les effectifs n’ont jamais
dépassé 120 personnes, était destinée à l’étude d’équipements prototypes alliant mécanique
de précision, électronique, puis optique, pour lesquels Maurice Bézu prit de nombreux
brevets. Elle devint une filiale de la SFIM en 1970.
Dès le début, Maurice Bézu sut s’entourer de deux ingénieurs remarquables, MM. Ferrier
et Weber, qui restèrent auprès de lui pendant toute sa vie professionnelle. Avec eux, Maurice
Bézu constituait le noyau d’une équipe technique dont l’efficacité, la rapidité d’exécution,
le sens pratique, l’imagination créatrice, la curiosité intellectuelle, le souci de se tenir
constamment au courant des derniers développements en matière de techniques et de technologies de par le monde, étaient considérables et forcèrent l’admiration de tous ceux qui
l’approchaient.
Les principales réalisations de Maurice Bézu sont le compas magnétique, le compas gyromagnétique, les centrales de cap et de verticale toutes positions à répétiteur sphérique
types 150 et 180 (Mirage III C et Mirage III E), puis, à la fin de sa carrière, les viseurs
gyrostabilisés pour chars, supportaient facilement la comparaison, au moment de leur sortie,
avec les matériels étrangers concurrents.
Léon VANDENBERGHE
ancien directeur technique de la SFIM
Lorsque j’y ai travaillé, à partir de 1987, l’activité « instruments de bord » n’était plus qu’une activité de maintenance.
Mr Noël Ferrier était un des rares piliers de l’entreprise encore en activité.
L’activité principale était les viseurs gyrostabilisés militaires, mais l’entreprise cherchait constamment à se diversifier, par exemple en participant au projet de téléscope VLT.
C’est probablement la volonté de diversification qui l’a amené à concevoir des postes de radio perfectionnés. Par contre, je n’ai jamais su quelle quantité avait été produite.
Pour info, la SFIM et toutes ses filiales se sont retrouvées dans SAGEM en 2000.
Bonjour,
Merci
Mais ça fait cher la feuille!
Je dois avoir un plein carton de ce genre de notices! je suis riche!
Un manuel de service serait plus intéressant comme doc
Passionnant, ce document ! J’ai passé la soirée à le lire, ce qui m’a permis de mieux comprendre certaines sociétés citées dans lesquelles j’ai travaillé.
OK, bonne initiative et l’occasion de savoir si il a ce fameux livre sur l’historique de la société
Ma première recherche sur l’INPI n’avait rien donné, il fallait écrire Maurice sans M majuscule…