le cours de télévision proposé dans les années 60 permettait de construire cet oscillo (largement décrit ailleurs, largement décrié aussi, mais joli terrain d’expériences pour les amateurs…) et ensuite, de l’utiliser pour voir l’image de la télé en attendant que le poste soit terminé
je me suis amusé à reconstituer cette expérience, avec plus ou moins de succès, en cablant le multivibrateur décrit dans la pratique 37 (base de temps image, tube ECC82 rampe 50 images/s) puis en suivant le montage décrit dans la pratique 38 ; comme je n’ai pas de téléviseur en construction sous la main, j’utilise un signal composite sortant d’une prise péritel, que j’amplifie avec une EL84 en copiant à peu près l’étage de sortie video d’une télé de cette époque
j’ai un peu calé sur la synchronisation, il faudrait ajouter une séparatrice-trieuse pour sortir les signaux lignes et trame, mais ce sera pour une autre fois
une vue du montage :
PS: il y a un parasite qu’on entend bien sur la vidéo, surement une alimentation à proximité, ça ne vient pas de ces appareils
En fait, ça tient un peu du miracle, car on voit nettement les défauts de linéarité des bases de temps, et ça tient quand même quelques minutes, sans aucune synchronisation quand l’oscillo est bien chaud!
je me demandais quand même de quoi était fait le signal composite : j’ai bien reconnu les top images tous les 20 ms, soit 50 images par seconde, et au-dessus, une modulation positive, qui est la luminance, à laquelle est superposé le signal de chrominance, avec des histoires de sous-porteuse, et de multiplexage de couleurs…
heureusement que ces techniques analogiques ont permis de conserver la compatibilité avec le N et B, je suis sûr que dans 50 ans, les normes auront encore changé, on ne pourra plus lire le MPEG4, mais peut-être encore ces signaux composites… s’ils sont présents bien sûr!
merci @tournesol pour les références à RP, et à @madelg pour les numérisations! je vais rechercher les numéros
oui, n’importe quel oscillo convient s’il y a une possibilité de moduler l’intensité lumineuse par une tension d’environ 20 à 30 V : ici, il est envoyé directement sur la cathode (par l’intermédiaire d’une capa, car on est aux alentours de -600 V) . Mais personne n’interdit d’ouvrir son oscillo, de repérer la connexion (en faisant attention !!!) et de faire cette manip ; oubliez quand même, si c’est un oscillo plus ou moins numérique, avec affichage de caractères, etc…
pour ceux que ça intéresse :
voici le signal récupéré sur la péritel un peu brouillé sur le 806:
durée entre 2 tops ligne, 66 micros env (de mémoire, je crois que c’est la bonne valeur)
le schéma du multivibrateur (Eurelec pratique TV 37):
rampe décroissante, période 50 ms, à envoyer sur l’entrée Y
et enfin l’ampli maison pour attaquer la cathode avec une inversion de phase (oui, je sais, il manque quelques selfs de choc, résistances et capas, si quelqu’un a un schéma plus élaboré, qu’il nous en fasse profiter!
j’ai retrouvé n° radio plan 348 nov 76 page 91
un petit module pour la sep et synchro et ampli vidéo on ne peut pas plus simple et sa marche du moins a l’époque je l’avais testé sur un téléquipment 15mhz de bp
autre possibilité /
ci et transistors utiliser un processeur tea 2029 c (utilisé par thomson sur chassis icc5 avec résonateur céramique 500khz en ref trés bonne stabilité )
il faudra que j’essaie, si ces transistors existent toujours mais à l’origine, je voulais surtout reconstituer l’expérience du cours TV Eurelec, avec des lampes, bien sûr
si quelqu’un le réalise, et obtient de belles images, on fera un concours !