Recueil règles cablage chassis radio

Bonjour à tous,

On voit souvent des commentaires sur la qualité du câblage des montages didactiques, ou de restauration. D’où la proposition de recompiler les règles principales ici. Et on verra bien où ça nous mène…

Pour les amateurs avec un minimum de pratique, les plus évidentes sont les fils torsadés pour les filaments, plaqués sur le châssis, du blindé pour les signaux faibles… Croiser les fils ou repartir les composants perpendiculairement quand ils sont susceptibles d’interférer, tel grille et plaque… etc
Il suffit d’observer un minimum sous le châssis d’un tuner FM à lampes pour l’observer.

Mais ce n’est pas à ces règles de base que je voudrais consulter les chevronnés.

Le sempiternel :rage: plan de masse!!!
Jouant dans la catégorie « gamin » :innocent:, j’ai appris, lu et relu qu’il faut éviter les boucles de masse pour ne pas souffrir de ronflettes… (les jurons fusent… )
Et quand je vois les schémas d’implantation dans les revues d’époques c’est tout le contraire!

Le scan est super mauvais (je cherche un scan de meilleur définition des numéros 276+277, la TSF pour tous),

On voit cette philosophie de faire une boucle autour de chaque étape/lampe/prises…

C’est de 1951… Un montage d’aujourd’hui en radio, c’est avec un circuit sur plaque cuivre et plan de masse… Et refaire une radio aujourd’hui en composants « volants », boucles ou pas boucles?

A suivre

Un « joli » câblage avec des angles droits comme sur ce schéma n’est généralement pas ce qui donne les meilleurs résultats.
D’où les câblages apparemment « bordéliques » des anciens appareils Philips d’avant les circuits imprimés qui ne recherchaient pas l’esthétique mais la performance et l’économie (longueurs les plus courtes).

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Logiquement , au centre des supports de tubes il y a souvent un petit tube métallique
Ce tube n’est pas là pour faire beau
Toutes les liaisons de masse ainsi que les découplages concernant le tube en question doivent retourner à ce petit tube , qui fait aussi blindage entre les broches
Et bien sur , le tube est mis à la masse du châssis

C’est pour ça que l’on trouve de grosses « boules » de composants sur les supports dans certains montages

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Oui, sur l’exemple joint, on peut voir le tube central des supports, référence de masse pour chaque lampe. Reste cette histoire de boucle à éclaircir…

A+

Si on se sert du châssis , le problème ne se pose pas
Par contre si on utilise un câble en cuivre qui fait le tour du châssis , il faut partir du point milieu de la HT sur le transfo , puis le filtrage , ensuite le tube de puissance BF
Puis repartir du filtrage et ainsi de suite en allant vers les tubes ayant les signaux les plus faibles
Dans tout les cas il faut éviter de faire une boucle fermé sur elle même ( une spire )

Bonjour
La grande majorité des câblages pour les appareils des années 1950/60 étaient « foutoir » comme les Philips , très peu de fabricants avaient des châssis très ordonnés.
Les angles droits n’ont jamais crée d’accrochages lorsqu’ils sont montés correctement, pour avoir fait un peu de câblage professionnel à mes débuts , en rénovation il m’arrive parfois de virer complètement l’original et de reprendre tous les circuits en les aérant ce qui m’a valu des remarques déplacées .?

Bien, bien, je suis d’accord que le dessin proposé n’est pas optimum pour les longueurs entre liaisons.
Je garde seulement la règle de tenter de mettre « d’équerre » une sortie plaque et entrée grille ou cathode, et ce localement pour une lampe, pas pour un châssis entier.
Je bannis les torons de câbles qui favorisent la « pollution/bruit de fond ».
Faire une boucle de masse autour de chaque support ou connexion comme dans l’exemple, c’est une connerie… C’était seulement une mode à une époque sans fondement (ou alors faire une cloison…)

A suivre

Avec la sortie des nouvelles capas à la fin des années 1950 beaucoup plus fiables avec les circuits imprimés il y eut une nette amélioration , quelques fabrications douteuses pour certains électrolytiques , qui ont disparu ensuite.
Il est évident que ceux qui n’ont pas connu ses époques ne peuvent pas avoir la même vision des interventions à effectuer, ses vieilles techniques n’ont rien en commun avec celles en service actuellement.
Et je vais me répéter un transistor n’est pas un appareil , qu’on le veuille où non …?