Bonjour, tout à commencé losque Madame à découvert cette « horreur » chez un brocanteur…
Magnifique! un jeu de 40 Piles FERY (ça c’est MA version)
j’ai commencé la restauration:
Je passe sur le nettoyage…
le scan de la « meilleure » étiquette permet de la refaire.
les plaques de Zinc (pièces d’usure sur ce type de pile) sont toutes à refaire. Un tour sur un chantier de couverture, aprés 3mn de discution le couvreur me donne quelques « noues » en état trés satisfaisant (et sa carte)
pour les croisillons les plus abimés, une latte de hètre, le rabot, la scie…
Pour la visserie: dabord nettoyage, puis un petit brossage avec du désoxydant, laisser agir 2h avant de dévisser, puis bain de 3 à 4 h , le produit est remplacé deux fois tellement il est saturé. (produit à base de Chlorure d’Hydrogène)
Les fils électriques , isolés au cautchouc sous coton, viennent directement du grenier de la maison. Ils sont restés 60 ans sous baguette, et bien entendu je les ai récupéré lors de la réfection de l’installation.
Par chance toutes les électrodes en « charbon poreux » sont en bon état.
Il reste à souder un extrémité du fil électrique à la plaque de Zinc…
Il reste à assembler le tout: la plaque au fond, puis le croisillon sert d’intercalaire. Dépose du charbon poreux dessus, puis raccordement en série des éléments. Voila c’est prét pour 16 piles
il en reste 24 Le plus long et fastidieux c’est le nettoyage des « bouteilles » .
Bon vous savez presque tout
Pour le fonctionnement , lire l’étiquette…
pour les explication stechniques voir (entre autres) dspt.club.fr/les_piles.htm
[color=blue]Au fai si quelqun à un « bocal » en verre en état … Il y en a un qui est quasiment entier… mais à l’état de puzzle
les côtes sont environ 60x60x125mm et l’orifice supèrieur 53mm de diamètre
Cordialement, Daniel
Pour complèter la série…
Daniel
Splendide !!!
Quelle patience, les photos sont superbes aussi.
Quelle est la tension nominale de chaque élément ?
Une idée du débit ?
Encore une, la dernière… vous avez une idée de la durée de vie des électrodes en Zn ?
Daniel Bélanger RF 2328
Incroyable!
Au vu de la première photo je n’aurais même pas envisagé qu’on puisse remettre ces piles en état!
Félicitations.
Merci, c’est juste un jeu de patience.
Une partie « délicate » de l’opération: reprendre, carractère par carractère, (avec Paint) l’étiquette scannée pour lui donner son aspect d’origine. Le dégradé de bleu du fond rends acceptale les variaions de teinte.
Le fichier de l’étiquette (version haute définition, 1.24 Moctets) est disponible à qui en aurait besoin
Daniel
Chapeau bas Daniel , je rends hommage à ton courage ,ta dextérité et ta patience , le résultat est « au bout du couloir » , encore bravo et merci pour la série photo , c’est du vivant ( du direct live pour ceux qui ne comprendraient pas ), est-ce que madame a apprécié la résurrection
Bonjour JP, je pense que si tu lui demande, madame, (brigitte) dira que c’est un super boulot.
A moi elle à dit: Tu as bien lavé le bac à linge? pourquoi tu met pas de blouse! Ya des copeaux dans l’escalier (quand j’ai raboté la latte de hètre pour les croisillons.) Ca pue ton truc (la soudure). Tu devrais te coucher encore plus tard… En fait ce sont des encouragements que tous les bricoleurs connaissent. c’est sur je peux encore faire mieux (« Il y a encore des voies de progrés », pour ceux qui ne comprendraient pas.)
pour la FEM d’une pile Fery c’est de l’ordre de 1.5V, le débit je ne sais pas, je dois avoir une doc la dessus…
Daniel
Un grand bravo! J’en ai toute une collection qui faisait fonctionner un téléphone intérieur que nous avions remis en état avec mon père dans les années 50. La tension est en effet entre 1,3 et 1,5v . Quant au débit, très important en début d’utilisation, il chute rapidement à cause de cette satanée polarisation qui couvre le cuivre ou le charbon de microbulles d’hydrogène et le rendent presque isolé de l’électrolyte. Il existe donc des manchons antipolararisants qui remédient assez bien à ce défaut. Quant au zinc, il faut tout de même le nettoyer assez souvent, malgré ce que dit la pub de Pery. Pour une utilisation aussi modérée que le téléphone intérieur (micro à grenaille et membrane de carbone), c’est le pied, et ça dure vraiment tant qu’on veut. S’il s’agissait de s’éclairer avec, on aurait vite des soucis!
on a oublié l’importance des piles électriques , la TSF a vécu longtemps tributaire de cette source d’énergie , c’était une obsession pour les sans filistes , rappelons les 700 mA sous 3à 4V pour le chauffage d’une seule TM !!! , le secteur électrique alternatif ou continu était peu répandu ,il y avait bien sûr l’accu au plomb indispensable , encore fallait-il les transporter chez un garagiste disposant d’un chargeur , que de tapis ou de meubles rongés, d’habits troués par l’acide sulfurique ,et de vapeurs toxiques respirées , les lampes a faible consommation de l’ordre de 60 mA pour le filament permirent un fonctionnement complet des postes à l’aide de piles , mais l’heured’écoute resta onéreuse jusqu’à la venue du « une prise de courant et c’est tout »
Les amateurs construisaient des piles incapables de chauffer les tubes de l’époque ,mais ces piles permettaient de charger les accus pendant les longues périodes d’inutilisation du poste récepteur et d’obtenir chaque soir de précieuses minutes d’écoute !
Ce qui frappe est la diversité des types de piles, on voit encore dans ce domaine s’exercer l’esprit inventif de l’homme .un livre très complet sur le pilesà rechercher pour ceux qui s’intéressent à la question est visible en PJ
J’ai retrouvé dans le bouquin ci-dessus une coupure du journal « Bayard » de ma jeunesse , certains doivent s’en rappeler , à l’époque je n’ai pas eu grand succès avec le moteur décrit dans cet article