Retour dans le passé

Radio

Pour ceux qui n'auraient pas connu, un appareil de projection de salle de cinéma, la cabine en comportait deux pour la continuité du film qui pouvait avoir plusieurs bobines. L'autre photo montre la chambre où se trouvaient le miroir et les 2 charbons que l'on amorçait pour produire la lumière

Joyeux Noël

Raymond



Radio

Eh oui , on utilisait à l' époque des " lampes à arc " !!

J' en avais fait une quand j' avais 14 ans , avec deux bâtons de charbon prélevées sur deux éléments de pile Leclanché , Mazda ou Wonder ( c' étaient les marques communément vendues à l' époque ) , lampe branchée directement sur la prise 110 Volts de chez mes grands parents maternels . Horreur

Il n 'y avait que là où je pouvais m' aventurer à ce genre d' expériences et faire " sauter les plombs "  sans encourir de réprimande ! Sourire

Ca me rappelle le temps où j'atais projectionniste. Effectivement il faut deux projecteurs. A chaque fin de bobine, un premier repère (rond blanc) à l'écran indique qu'il faut démarrer l'autre projecteur, pour qu'il prenne la bonne vitesse. Quelques secondes après, un deuxième repère indique qu'il faut basculer l'image (on occulte un projecteur et découvre l'autre)...

Toute une époque...

Et de temps en temps on voyait subitement une  tâche noire à l' écran , qui sélargissait , c' était le film qui crâmait ! Coeurs

ou alors un écran tout blanc  , c' était le film qui avait cassé ! Down

Rebonjour

Je vois que Jean-Michel comme mon père était projectioniste, à l'époque on disait opérateur de cinéma, il le faisait dans les années 40, c'est là qu'il a recontré ma mère qui elle était ouvreuse. Avec mon père nous avions refait toute une salle de projectio dans un village. Recablé entièrement l' ampli. Mon père a rebobiné les transfos pour les arcs. bref que de bons souvenirs

Raymond

 

Bonjour

Beaucoup plus modestement la fédération des amicales laïques mettait à notre dispositiion un Debrie  pour des projections   dans les communes qui n'avaient pas de salles de cinéma, appareils à lecture optique  et interruption pour changement de film  c'était avant que la télé rentre dans les chaumières.

Comme bénévole j'ai fait ses installatiions itinérantes qui ont disparu après 1960 .

Nous étions très loin des exigences actuelles...?  

Joyeus réveillon

Roger

.

 

Je n'ai jamais été projectionniste, mais j'ai appris très jeune à aimer le cinéma.

En effet, dès le plus jeune âge, mes parents m'avaient inscrit au "patronage". Dans mon quartier, le curé, un curé de course, si je puis dire, enfin un jeune curé moderne et dynamique, animait les séances du jeudi et du samedi après-midi. Le jeudi, il ne nous passait que la moitié du film, et le samedi le film entier. Vous imaginez la frustration lorsque il coupait le film à la moitié, et qu'il fallait attendre le samedi pour voir enfin le film en entier. Et la terrible déception, si pour une raison ou pour une autre nous ne pouvions assister au film complet le samedi. Bien sûr, au patronage, malgré une salle de cinéma assez grande et bien conçue, il n'y avait qu'un seul appareil de projection, et il fallait attendre des minutes qui paraissaient interminables à chaque changement de bobine.

Pendant la projection, il s'autorisait à faire des commentaires pour apporter des précisions, par exemple "vous entendez cette musique, ça c'est l'hymne de la marine américaine", etc.

Avant le film, il y avait une séance de projection de diapositives, de bandes dessinées : Tintin, Jo zette et jocko, etc.... Et là il nous commentait carrément chaque diapo. par exemple, lorsque dans Tintin au Congo, Milou se fait mordre la queue par un perroquet, et que Tintin craint qu'il ait la "psittacose". Il nous expliquait que la psittacose était une maladie transmise par les oiseaux, ou encore, toujours dans Tintin au Congo, lorsque du bateau, Milou tombe à la mer, Tintin crie "un homme à la mer", parce que s'il avait crié "un chien à la mer", le capitaine n'aurait pas fait stopper les machines. On arrête un paquebot pour un homme à la mer, mais pas pour un chien à la mer, et de même, en lisant le dialogue suivant  : "Ti vois ce grand bateau Boule-de-Neige ? Eh bien, ça y en a Tintin et Milou sur ce bateau"  "Vous voyez en Afrique, les petits noirs parlent comme ça". Il en savait quelque-chose, il avait été aumonier, ou quelque-chose comme ça, dans les colonies. A l'époque, cela n'offusquait personne, et personne n'aurait eu l'idée d'aller traduire le curé devant un tribunal pour propos racistes. D'ailleurs aujourd'hui, pour ces raisons, personne n'oserait passer publiquement à des enfants, des diapos de Tintin et Milou. C'est aussi une autre époque.

Un peu plus tard je suis devenu un spectateur assidu des deux cinémas de mon quartier, où les séances ne coûtaient que 100 francs (anciens). C'est ainsi qu'entre le patronage et les cinémas du quartier, à l'âge de 11 ans, j'avais déjà dû voir plusieurs centaines de films, dont beaucoup de films américains des années 50. La guerre du Pacifique n'avait plus aucun secret pour moi Clin.  Ma plus grande frustration, ça a été le jour de la projection du "Monde du Silence" le film de Cousteau en 1956. J'étais puni par mes parents je ne me souviens plus pourquoi, et j'ai été interdit de cinéma, juste ce jour-là. J'en ai été malade pendant plusieurs jours de désespoir et de rage d'avoir raté ce documentaire, que je voulais voir absolument.  Mais mes parents, qui ne réalisaient pas l'importance pour moi de voir ce film, sont restés inflexibles.

Ce goût pour le cinéma ne m'a jamais quitté, même si je ne suis pas un cinéphile hyper-branché.

Mon père avait une caméra 9,5 mm, et le projecteur adéquat, et parfois, généralement le dimanche après-midi, c'était séance de projection à la maison. Nous n'avions pas encore la télé. En plus des films de la famille qu'il tournait avec la caméra; il avait aussi acheté des films de Laurel et Hardi, Charlot, Harold Loyd, ou encore, des dessins animés, de Mickey notamment. J'adorais ces projections familiales, j'ai encore dans ma mémoire olfactive, l'odeur très particulière d'huile brûlée que dégageait le projecteur.

Plus tard moi-même, quand j'ai eu mon fils, j'ai continué dans cette lignée en achetant tout l'équipement de cinéma amateur, en format Super8. C'était un sacré investissement à l'époque. Les films n'étaient pas donnés, il ne fallait pas filmer n'importe quoi. 

Bien sûr aujourd'hui, on peut filmer à tire-larigot et gratuitement avec son caméscope ou son smartphone, qui fait d'ailleurs des videos de très bonne qualité et gérer ses vidéos avec son ordinateur, c'est une autre époque.

Joyeux Noël à tous.

Cordialement

Y

 

 

 

Dakota a écrit :

Ma plus grande frustration, ça a été le jour de la projection du "Monde du Silence" le film de Cousteau en 1956.

J'étais puni par mes parents je ne me souviens plus pourquoi, et j'ai été interdit de cinéma, juste ce jour-là. J'en ai été malade pendant plusieurs jours de désespoir et de rage d'avoir raté ce documentaire, que je voulais voir absolument.  Mais mes parents, qui ne réalisaient pas l'importance pour moi de voir ce film, sont restés inflexibles.

J' espère que tus as pu te rattraper depuis !!! Clin

Et de la même époque il y a eu aussi  " Le Désert Vivant " , de Disney en 1953  , que j' avais aussi particulièrement apprécié   Sourire

http://www.vodkaster.com/extraits/desert-vivant-danse-scorpions/995925

Le Désert vivant

Boulet Claude a écrit :

J' espère que tus as pu te rattraper depuis !!! Clin

Eh bien tu vois, le Monde du Silence, finalement j'ai fini par le voir, mais il n'y a pas très longtemps, après l'avoir téléchargé sur internet. Mais en revanche, j'avais apprécié la série de documentaires du Commandant Cousteau et son équipe, à bord de la Calypso, lorsqu'elle passait à la télé, ça fait déjà un bon bout de temps.

Le "désert vivant", ce titre me rappelle beaucoup de choses, mais je ne crois pas avoir vu le film. Cette danse des scorpions ne me rappelle rien.

Bon Noël !

un '" ancêtre " en vente sur ebay ( juste l' affiche ! )

Et pour ceux qui ont de la place, un projecteur complet (marque Bauer, modifié) :

http://www.2ememain.be/collections/collections-divers/appareils-%C3%A9lectroniques/cin%C3%A9ma-quartier-bauer-ann%C3%A9es-265737642.html

A emporter en Belgique...

Plus modeste que ces modèles "pro", voici le projecteur familial qui faisait la joie de nos dimanches après-midi lorsque il n'y avait pas encore la télé.

Cordialement


J'en profite pour faire ma pub.

MIP 14, 1934

C'est complet en ordre de marche, il y en a 2, c'est chez moi ...et ça attend un nouvel acquéreur.

 


Bonjourà tous,

 

J'ai eu le laisir d'etre opérateur de cinéma pendant une saison dans un camping de la Cote d'Azur avec un projecteur à arc... un seul....donc entracte obligatoire entre les bobines !!!! et au début quelques tatonnements quant à l'avancement automatique des electrodes stalgie quand tu nous tiens !!!!

Bonjour à tous,

Que de belles évocations sur les salles de cinéma. Mon premier souvenir de cinéma est la projection du film d'Albert Lamorisse : Le ballon rouge. que j'ai vu en 56 à sa sortie (6 ans). Près de mon domicile de banlieue parisienne, il y avait plusieurs salles de cinéma : Le Mondial qui passait souvent des films de Joselito, le Carrefour, le Kursal et le Family. Malheureusement le Mondial est vite devenu à la fin des années 60 une grande surface.

Il y a toujours des films qui nous ont marqué : les 7 mercenaires, la ruée vers l'ouest, les premiers James Bond, ...

J'ai bien retrouvé et connu l'atmosphère "Patronage" de la paroisse où j'habitais si bien traduite par Dakota. Cela pouvait être frustrant  de ne pas voir la seconde partie. Malheureusement, le clergé s'est séparé de cette salle au début des années 70 qui a été rachetée par la ville pour en faire des HLM. Je me souviens d'une projection : Les disparus de Saint Agil qui m'avait enthousiasmé..

Jusquà l'arrivée de mes enfants, j'ai fréquenté assidument les cinémas parisiens mais après j'ai fais comme beaucoup, je suis passé à la vidéocassette.

Combien, j'ai été fasciné par ce cinéma et depuis 25 ans, je ne m'y intéresse plus compte-tenu que je regarde peu la TV (info pas plus).

Bonne année à tous. Jean-Pierre

Radio

Nous avions de la chance mes frères et moi, notre père étant opérateur ( aujourd'hui on dit projectioniste ) nous allions au cinéma gratuitement.

Un dessin animé (français je pense) m'avait marqué, c'était " La belle et le ramoneur" je ne l'ai jamais revu, pour l'époque c'était magnifique.

Bonne Année à tous

Raymond

Welscher Raymond a écrit :

Un dessin animé (français je pense) m'avait marqué, c'était " La belle et le ramoneur" je ne l'ai jamais revu, pour l'époque c'était magnifique.

 

Bonjour et meilleurs voeux.

Pour Raymond : c'est "la bergère et le ramoneur" qui a donné "le roi et l'oiseau" (Grimauld, Prévert...) qui est devenu depuis un dessin animé culte et qui a eu une influence déterminante sur ceux de Miyazaki aux dires du réalisateur lui-même.

Pour plus d'informations : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Roi_et_l%27Oiseau et https://fr.wikipedia.org/wiki/Hayao_Miyazaki

A+

+1 à Pascal pour ces précisions.

Raymond

Bonne année à tous

Ce matin sur LCP de 9 à 10h une émission rétrospectve sur l'évolution de la radio avec un passage de J C  Montagné,  je suis tombé par hasard , aucune autre émission intéressante après le café ..?

Roger

Bonsoirà tous

Paris en 1920 . l' avènement des postes " batteries " , mais malheureusement on n 'en voit pas dans ce reportage ..   Triste  mais que de voitures ...  Horreur

pas de son évidemment ....

https://www.youtube.com/embed/blw8zJt-Sc0