RTC, groupe Philips et ses filiales

Bonjour,
Oui, on en trouve souvent avec les tubes RTC.
En ce qui concerne RTC et Philips, j’ai écrit sur RM :


Le centre industriel d’Évreux de la Radiotechnique était situé rue Pierre Brossolette depuis 1955. Son exploitation était confiée à une filiale de la Radiotechnique, la Compagnie des Produits Elémentaires pour Industries Modernes (COPRIM) dont l’activité était la fabrication en grande série de ferrites et de produits de base pour l’électronique et d’appareils destinés au grand public. [2]

En 1959, la Compagnie Générale des Condensateurs (COGECO), filiale commune de La Radiotechnique, de Philips et de la Compagnie Générale d’Electricité (CGE), se destine à la production de condensateurs et de résistances. [1]

En 1965, la réunion de l’ensemble des moyens de recherche, de développement, de fabrication et de distribution, jusqu’alors répartis entre la « Division Tubes et Semi-Conducteurs » de La Radiotechnique (pour les composants actifs) et la Coprim (pour les composants passifs), engendre une nouvelle société : La Radiotechnique - Coprim - R.T.C. au capital de 300 millions de franc, dont la RT détient près de 90%. [1]

Elle disposait du centres :

  • de production de tubes récepteur de Chartres
  • de production de tubes image de Dreux
  • de développement et de production de semi-conducteurs de Caen
  • de production et de développement de composants passifs et de ferrites d’Évreux, apporté par la Coprim
  • de production tubes de Suresnes

En juin 1967, renforçant les liens établis lors de la création de la Cogeco, la Radiotechnique, la société Philips et la CGE unissent leurs activités dans un vaste secteur et créent une société commune qui prend la dénomination de R.T.C. La Radiotechnique-Compelec (RTC). [2]

La nouvelle société bénéficié de multiples apports : la RTC, la Cogeco et la Compagnie Générale des Composants Electroniques (COMPELEC), jusqu’alors filiale de la CGE, se fondent en elle. La Compagnie Industrielle des Télécommunications (CIT), autre filiale de la CGE, ne réalise qu’un apport partiel correspondant à sa seule section « composants ». [1]

La nouvelle entreprise a repris tous les établissements industriels de Caen, Chartres, Dreux, Evreux, Suresnes, Tours et Joué-lès-Tours. En plus des ferrites, on fabriquait des circuits imprimés qui remplacent les câblages classiques ainsi que des condensateurs à diélectriques céramiques, des matrices mémoires, des résistances bobinées. [2]

L’organisation du groupe se trouve ainsi considérablement simplifiée, il se compose essentiellement de deux sociétés dont l’une est la filiale - contrôlée à 83 % - de l’autre. La Radiotechnîque est une société de construction de matériel électronique grand public. RTC est une société spécialisée dans la fabrication des composants. [1]

De 1er janvier 1986 une nouvelle société RTC-Compelec rassemblée juridiquement et opérationnellement l’ensemble des activités précédemment exercées par RTC, Hyperelec et le Centre international de microélectronique appliquée (Cima).

En décembre 1988, RTC-Compelec prend la marque commerciale RTC Philips Composants. [2]
En 1990, la RTC Philips dévient Philips Composants. [4]

Philips Composants est restructuré en deux sociétés juridiquement indépendantes : Philips Circuits Imprimés et Philips Composants en janvier 1992. La division des circuits hybrides de ce dernier est rachetée et devient C-Mac France en octobre 1994.

La filiale à Brive, renommé Philips Photonique en 1992, devenue société indépendante Photonis en 1998. [3]

Philips Composants est racheté par Carbone Lorraine en juillet 1998, l’activité de Philips Circuits Imprimés est repris par le groupe finlandais Aspo et devient Aspocomp en décembre 1998. [2]

[1] Michel MICHEL, « Développement des villes moyennes. Chartres, Dreux, Evreux, Tome I », Presses de la Sorbonne
[2] Michèe Cossé, « Société ASPOCOMP (ex Radiotechnique) », Archives départementales de l’Eure 117J
[3] Histoire société Photonis, tirée du photonis.com mai 2020
[4] wikipedia (EN)


Cordialement
Mark

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