EXAR c’est au moins 10 ans plus tard que la sortie du NE555 Signetics !
Et 10 ans en microélectronique c’est énorme (voir loi de Moore).
Je ne sais plus, je dois confondre quelque chose. J’ai oublié tant de choses. Je vais devoir regarder dans ce qui me reste comme papiers. Non, il n’y avait certainement pas 10 ans.
Je viens de vérifier: D’après Wikipédia, le 555 serait sorti en 1971. EXAR a été fondé la même année.
Je suggère d’ailleurs de ne pas continuer sous ce titre, sinon nous allons nous faire gronder.
Tant pis, je remets une couche sur le hors sujet : article.
Merci ! Bien sûr, le sujet est intéressant à discuter.
Il ne fait pas de doute que ce 555 ait été un succès commercial. L’article mentionné fait ressortir que ce 555 a surtout été un bidule pour amateurs. Avec un peu davantage d’effort, on aurait pu mieux faire. D’autres l’on fait, mais avec beaucoup moins de succès commerciaux.
Pour avoir vite un oscillateur d’horloge, le 555 est presque idéal. Mais déjà, si on désire avoir un signal carré, il faut ajouter bien des choses. La modulation en fréquence est aussi possible, mais il faut aussi encore ajouter toute une quincaillerie. J’ai aussi utilisé ce 555 pour les cas simples, mais pas pour les autres. J’aurai bien aimé pouvoir en faire un retardateur de flanc, mais je n’ai jamais trouvé de solution qui aurait été valable, à mon avis. Trop de quincaillerie externe nécessaire. À ce prix-là, il existe de meilleures solutions.
Bon, c’est mon avis, rien de plus.
Aujourd’hui, on fait mieux et pas plus cher avec un pic10 ou un pic12, par exemple. Un micro-contrôleur, avec horloge interne à mieux que 1%, est autrement plus souple.
Fin du hors sujet pour ma part…
Il ne faut tout de même pas oublier que le 555 date de plus de 50 ans et qu’en microélectronique cela en fait un dinosaure !
Ce produit n’a été utilisé à ma connaissance dans aucune application de très gros volume mais dans une multitude de petites applications dont pas mal de bricolages d’amateurs.
C’est ça qui fait qu’il est connu comme le loup blanc.
Bonsoir. RTC Evreux à l’heure actuelle, lotissement, friches (tjrs pas vendu car sols pollués) et comble de l’ironie une antenne POLE EMPLOI.
je pense que depuis le temps le design de la puce a été refait pour en diminuer les dimensions ( shrinkage dans la jargon du métier ) pour en mettre plus sur la même surface de silicium et diminuer le cout
Une antenne et un pole pour rester à la radio !
Et SESCOSEM dans tout ça ? Un rapport avec RTC ou Philips ?
Concernant le 555 a mon avis son principal avantage est sa sortie capable de forts courants
a fortes tensions 100mA/15V de mémoire.
En outre sa haute impédance autorisait des constantes de temps longues avec des capacités
stables.
à priori non
La Sescosem (Société européenne de semi-conducteurs) est une société de production de composants électroniques (transistors, diodes, circuits intégrés), filiale de Thomson, créée en 1969 par fusion de SESCO (filiale de CSF) et COSEM (filiale de Thomson), après la fusion des sociétés mères Thomson-Brandt et CSF. Elle avait deux sites de production : Saint-Égrève, près de Grenoble (site COSEM) et Aix-en-Provence (site SESCO).
source et article complet ► Sescosem — Wikipédia
Bonjour,
a propos du NE555, j’aimais bien (et aime encore) ce petit circuit intégré ! Il a, certes, ses limites, et il est maintenant « vieillot » , mais pour les amateurs d’électronique débutants, il a de nombreux atouts !
-grande simplicité d’emploi, du moins pour les montages monostable et astable de base
-grande impédance d’entrée, évitant comme déja dit le recours a des condo énormes et peu stables
-a existé dans diverses présentations sous boitier plastique ou métallique, dont certaines pouvais même se passer de graver un C.I
-peux commander directement des LED ou un relais, sans ajouter de transistors en sortie
Il n’a effectivement pas été utilisé pour des produits de masse en très grande série, mais a connu pleins d’applications : base de temps de divers montage (bien suffisant quand la symétrie du signal n’est pas un critère important) minuteries (avec relais en sortie ) clignoteurs (avec des LED en sortie si il est à piles, ou un triac pour un clignoteur secteur) ou encore électrostimulateur musculaire (pour usages thérapeutiques ou pour les sportifs…)
Bon, on s’égare …
Sloup
C’étaient les points forts de ce circuit.
Bien sûr mais le fait de devoir maintenir ses spécifications en tension d’alimentation et courant de sortie limitent les possibilités de « shrink ».
C’est Brandt dans ce groupe qui me parait bizarre , wikipédia sort cette hypothèse de la marque Brandt Clarville sortie au regroupement avec CSF pour sortir cette "marque " avec que quelques modèles qui n’ont pas eu de suite, pour mémoire j’ai connu la création de Clarville CSF en 1957/58 et d’avoir travaillé chez Clarville avant dans l’ancienne usine , de passer ensuite chez Grandin pour tomber sur une chaine de TV NB Brand donc d’où vient ensuite ce groupe Thomson Brandt ???
Petite collection des factlettes :
- En 1956, Edgar Brandt rachète l’entreprise Hotchkiss et renomme sa société Hotchkiss-Brandt. Dès cette époque il possède une usine qui fabrique des machines à laver (la SGAE de Lyon) et des réfrigérateurs Brandt (SCOMAM à Laval).
- En 1966, Hotchkiss-Brandt fusionne avec la Compagnie française Thomson-Houston (CFTH) et prend le nom de Thomson-Houston-Hotchkiss-Brandt , puis Thomson-Brandt.
- En 1968, l’activité électronique de Thomson-Brandt est regroupée avec la Compagnie générale de la télégraphie sans fil (CSF) pour donner naissance à Thomson-CSF . Le groupe Thomson-Brandt subsiste avec pour seule activité l’électroménager (marques Brandt et Thomson).
- En 1982, Thomson-Brandt et Thomson-CSF sont nationalisées par le gouvernement de François Mitterrand, et les deux entreprises sont fusionnées sous le nom de Thomson SA . Au sein de ce nouvel ensemble, les activités électroménager de Thomson-Brandt se retrouvent dans le pôle Thomson Consumer Electronic Company (TCE) en 1987.
J’ai recueilli ces informations auprès de différentes sources et j’en ai vérifié l’exactitude, qui devrait donc être bonne (c’est une question de temps et de profondeur, naturellement…).
Cordialement
Mark
normal c’était un habitude du groupe pour procéder a de discrètes réduction de personnel
changements de rattachement , de nom de service , de conditions sociales différentes et plus ou moins avantageuses entre les sociétés ce qui provoquait des migrations de personnel , au passage on en perdait un peu…
on appelait ça « secouer le panier » et quand il était presque vide on revendait ou on fermait purement et simplement .
Remarquez bien, que les autres grosses entreprises ne faisaient guère autrement. Le plus grave est que le personnel laisse faire et qu’il croit presque toujours aux éternelles promesses. Quand il finit par comprendre, il est presque toujours trop tard. Les actifs sont partis depuis bien longtemps déjà. Soyez assurés qu’ils ne reviendront pas.