Pour répondre plus précisément à Henri après les banalités habituelles de Sloup, les enceintes et hauts parleurs fonctionnent avec quasiment tous les amplificateurs modernes qui sont peu sensibles à l’impédance de la charge qu’ils soient en classe A, AB ou D.
Une exception avec les (antiques) amplis à tubes qui, à cause de leur transfo de sortie, sont sensibles à l’impédance de la charge.
Un amplificateur étant un générateur de tension, la puissance sonore (en dB) qu’on peut attendre d’une enceinte dépend essentiellement de son impédance et de sa sensibilité.
Avec le même ampli, on aura le double de puissance sonore avec une enceinte de 4 Ohms qu’avec une de 8 Ohms.
Mais une enceinte de 8 Ohms avec un rendement de 93dB produira le même niveau sonore qu’une enceinte de 4 Ohms et de 90dB de sensibilité.
Mais, comme on peut le voir sur la courbe que j’ai publiée plus haut, l’impédance varie énormément et dépend de la fréquence au point que les constructeurs sérieux ajoutent des composants RC pour assurer une charge à peu près constante aux amplificateurs.
Quand à la puissance nécessaire pour obtenir une écoute domestique confortable, elle dépend de beaucoup de paramètres en plus de la sensibilité des enceintes et de la puissance de l’ampli, le traitement acoustique de la pièce est très important, sa forme et dimensions, hauteur de plafond etc…
Un amplificateur d’un watt suffit pour des pavillons à 110dB/W alors qu’il en faut (en théorie) 400 pour obtenir le même niveau sonore avec enceintes à faible rendement comme des 1303 Elipson des années 80 (qui partiraient en fumée à cette puissance).
On peut en conclure que c’est essentiellement le rendement des enceintes qui va déterminer la puissance de l’ampli, qu’un amplificateur de 30W RMS suffit pour la plupart des enceintes du commerce pour obtenir un niveau sonore raisonnable.
Pour la sono, c’est autre chose…
Cdt,
Gérard