Frédéric,
Personnellement, j’ai utilisé longtemps un signal tracer (un Heathkit) qui n’était rien d’autre qu’un ampli très sensible (pas fidèle, mais peu importe) à gain réglable, en combinaison avec une hétérodyne modulée.
Comme le décrit un des intervenants, l’entrée est raccordée à une sonde munie d’un interrupteur qui met en ou hors circuit une détection, ce qui permet de se ballader dans les circuits MF du récepteur. D’office, on y trouve une capa en série, ce qui permet d’aller « partout », en suivant le signal sur les étages (grille-plaque-grille-plaque etc…). L’hétérodyne en complément n’est nécessaire que si on reçoit rien de rien du tout.
J’ai trouvé cela un petit outil facile et contrairement à l’oscillo, permet de se concentrer sur le « récalcitrant » ou sur le schéma ou encore dans son lexique de tubes, sans devoir regarder un écran.
Si je retombe à l’occasion d’un brocante sur un engin pareil, c’est sûr, je le prends, pour une poignée d’euros. Valeur : tout dépend du deal. Je suis un jour tombé sur un gars qui me vendait un gén BF pour 10 euros, sans discuter. En prime j’avais 2 heures pour le lui ramener, s’il ne marchait pas. J’ai trouvé cette formule très élégante.
Ca se fabrique certainement très facilement avec quelques transistors, alimenté par une pile de 9V.
Dans l’attente, j’avais personnellement pensé ne réaliser que la sonde, que vous raccordez à l’entrée PU d’un ex-récalcitrant auquel vous venez de redonner vie.
J’ai aussi remarqué sur ce forum que certains appellent Signal Tracer un espèce de petit générateur (BF et HF) qui va donc fonctionner dans l’autre sens : on injecte en partant de l’étage final. C’est aussi une technique
Pour ma part, je crois que chacun choisit sa méthode de travail et suivant les pannes, l’une ou l’autre sera plus rapide. Mais les goûts personnels sont maître-directeurs dans cette histoire. La pratique montre souvent une complémentarité.
En conclusion : oui et oui. à acquérir. Mais ce n’est qu’un avis.
Michel.