Amis du POCSAG, bonjour !
J’arrive à capter des signaux POCSAG sur la bande des 466 MHz, mais je n’arrive pas encore à les décoder, bien qu’ayant installé les paquets requis et suivi les consignes données ici:
Amis du POCSAG, bonjour !
J’arrive à capter des signaux POCSAG sur la bande des 466 MHz, mais je n’arrive pas encore à les décoder, bien qu’ayant installé les paquets requis et suivi les consignes données ici:
Est ce bien legal ?
pas plus illégal que d écouter ses chers voisin se disputer !
Tant que le contenu des conversations n’est pas rendu public, l’écoute reste autorisée.
Effectivement tout ce qu’on capte fortuitement ne doit pas être divulgué , c’est dans le règlement des radio-communications , mais … quel intérêt de décoder ce qui ne vous est pas adressé, et que dire du coté voyeur de cette aventure ?
Je répondais juste sur l’aspect légal de la chose. Pour le reste, à chacun de voir !
Ceci étant dit, de nombreuses communications sont intéressantes à écouter/décoder même lorsqu’elles ne nous sont pas directement destinées a priori. Cf. l’OSINT et tout ce qui peut en découler.
Spécifications du POCSAG:
Dominique,
On se retrouve ici aussi
Je ne suis pas certain qu’il soit bien de publier cela, même avec les adresses effacées. Cf. ce qui a été écrit plus haut à ce sujet.
Tout à fait d’accord.
Le décodage a été un succès, mais dans les trames affichées, il y a des informations dont personne ici ne connait la criticité.
Si on me demandait mon avis, je proposerais de supprimer la capture d’écran. Ca n’est que mon avis.
Bonjour
Ce n’est plus quelque chose capté fortuitement
Bonjour,
La prochaine fois que je me pète quelque chose, je l’annoncerai sur le forum. Cela sera plus simple, et sans l’utilité d’un décodeur Bon, je quand même que cela n’arrive pas d’aussitôt…
Ceci dit, cela fait des lustres que je décode, que nous décodons, c’est intéressant et il y a matière…
écoute autorisé uniquement pour les réseaux publics et les radioamateurs, et c’est interdit pour tout ce qui n’est pas de la diffusion publique.
La vente, détention et utilisation de certains équipements est trés encadrée
Ce n’est pas du simple voyeurisme maladif, mais du pénal
Article 226-15 - Code pénal - Légifrance (legifrance.gouv.fr)
Le décryptage et l’écoute d’informations échangées sur les réseaux est limitée par de nombreux textes.
Ce n’est pas la même chose de capter fortuitement une information ou utiliser en continu des moyens de capture/d’analyse/décryptage/enregistrement.
La consultation de données médicales n’est pas libre et encore moins à l’insu de la personne
Plaquette commerciale du service E*Message:
Flyer_Emessage.pdf (1,2 Mo)
Ce réseau ne semble pas être un réseau de diffusion publique,
A priori tous les échanges sont soumis au secret des correspondances car qualifiables de privés et ne sont donc pas des communications publique à écoute libre .
En France, le secret des correspondances est absolu et strictement protégé.
Même pour des raisons légitimes c’est trés encadré.
CONTRÔLE DES INTERCEPTIONS DE TELECOMMUNICATION (gip-recherche-justice.fr)
Encadrement juridique des écoutes téléphoniques judiciaires (cabinetaci.com)
Bonjour,
La notion de « réseaux publics » risque d’être difficile à définir clairement.
Le réseau de téléphonie est un réseau public et pourtant, comme vous le signalez, le contenu des conversations ne doit pas être divulgué ni même, a priori, écouté.
Les stations de radio-diffusion sont des « réseaux (à l’attention du) public » et pourtant, nous n’avons pas le droit de (re)diffuser leurs émissions.
Aux débuts des échanges RadioComm2000, il était relativement facile, avec un scanner, d’écouter les conversations. Répréhensible mais « amusant » tant que cela reste bon enfant et uniquement pour le plaisir du « possible à faire ».
Si l’on revient à la période actuelle, selon vous est-il autorisé de suivre les échanges radio (vocaux ou pas) du monde aéronautique (commercial ou pas) ? Il y a pléthore de sites de suivis d’avions (civils et militaires), plus développés les uns que les autres. Les émissions sur ces bandes de fréquences (VHF/UHF/SHF) sont-elles classés « réseaux publiques » ? Et pourtant, l’écoute de ces échanges ne portent préjudice à personne (je modère ici un peu lorsqu’il s’agit d’aviation militaire mais dans ce cas, les données sont en général cryptées et/ou filtrées) et leur divulgation (en quasi-instantané) peut même être parfois d’une aide très précieuse (en cas de crash par exemple). On rejoint là le domaine de l’OSINT que j’ai évoqué dans un message précédent.
Quoi qu’il en soit, dans le cas qui nous occupe ici, je l’ai déjà dit et je le répète : je pense en effet que Dominique devrait retirer la copie d’écran montrant le résultat de ses écoutes.
Ensuite, s’il souhaite continuer à écouter (fortuitement ou pas) ces transmissions médicales, cela relève de son choix personnel, je pense qu’il est maintenant averti des risques encourus.
Ce n’est pas fortuit,
Ayant bossé sur des réseaux, ce qui est « fortuit » c’est le technicien qui se trompe dans une programmation ou celui qui branche une sonde de capture sur une liaison qui n’est pas la bonne.
Quant à sa liberté de le faire, c’est une autre chose. Il est libre de le faire, tout comme il est libre de griller un feu rouge ou de braquer une banque, personne ne va pouvoir l’empêcher si c’est son choix, il devra juste en accepter la peine prévue s’il se fait prendre.
Laisser penser que cela est légal serait une grossière erreur et chacun doit parfaitement comprendre la limite à ne pas franchir.
Le contrôle de la qualité des réseaux impose de faire des mesures et quelque fois des écoutes pour vérifier la qualité audio, chez tous les opérateurs ou j’ai bossé les « extraits » pour analyse sont de courte durée (quelques dizaines de secondes).
Tout ce qui est du ressort du « médical » est couvert par le secret médical, qui se rajoute au secret des communications.
Nous sommes bien d’accord. C’est pour cela que j’ai écrit « je pense qu’il est maintenant averti des risques encourus. »
Outre l’aspect légal ou pas de ce genre d’écoute cela n’a aucun rapport avec l’objet de ce forum qui est la « Retrotechnique ». Pour l’écoute radio, avec du matériel moderne (et non rétro) sur des fréquences diverses et variées il existe des forums prévus pour.
Plusieurs aspects trés différents
« Les stations de radio-diffusion » diffusent des messages qui ne sont pas des échanges privés mais du broadcast pour le public, c’est a dire de la diffusion pour des auditeurs pouvant librement et légalement écouter, retransmettre ces émissions relève de la protection du droit d’auteur et de l’interdiction d’émettre par un particulier (hors radioamateur, qui ne doivent pas forwarder une radio publique)
« Aux débuts des échanges RadioComm2000, il était relativement facile, avec un scanner, d’écouter les conversations. Répréhensible mais « amusant » tant que cela reste bon enfant et uniquement pour le plaisir du « possible à faire ». »
C’est devenu compliqué, mais encore possible aujourd’hui avec un peu d’argent, par contre l’arsenal juridique est devenu particulièrement dissuasif.
La vente, possession et utilisation ne sera pas sanctionné par un simple rappel à l’ordre, c’est du pénal!.. C’est beaucoup moins risqué juridiquement de détenir illégalement une dizaine d’armes de guerre que de détenir des outils réseaux pour de l’interception de coms.
« Si l’on revient à la période actuelle, selon vous est-il autorisé de suivre les échanges radio (vocaux ou pas) du monde aéronautique (commercial ou pas) ? Il y a pléthore de sites de suivis d’avions (civils et militaires), plus développés les uns que les autres. Les émissions sur ces bandes de fréquences (VHF/UHF/SHF) sont-elles classés « réseaux publiques » ? »
Je ne suis pas spécialiste des questions juridiques des telecoms aéronautiques
Les bandes de fréquences aéronautiques ne sont pas un réseau de télécommunications, mais simplement des fréquences réservées pour ces usages. A priori l’écoute de ces bandes est totalement libre, les messages n’ont pas de caractère privé et ne sont pas couvertes par le secret de communications (tout comme les échanges entre radioamateurs)
Le spectre des fréquences est « intégralement » coupé en tranches plus ou moins larges et dédiés à des « usages réservés et/ou privilégiés », avec partage de droits ou pas (utilisateur primaire, secondaire, etc).
Aussi, avec cette définition, la notion de « réseau de télécommunication » devient difficile à dissocier de la notion de « partie du réseau spectral réservé à un usage particulier » (e.g. fréquences aéronautiques).
Et, a contrario, si l’on dit que, par exemple, les infrastructures GSM (relais) constituent un « réseau de télécommunications », alors les infrastructures aéronautiques (couverture ATC) en constituent un également.
Pour RadioComm2000, c’était juste un exemple d’illustration, sans discuter de la faisabilité actuelle.
Pour finir et comme indiqué par F1TAY : ce fil aurait plus sa place sur un autre forum que celui-ci