Telecoms

lequel engin?
A ma connaissance Michel n’est pas encore retourné voir St Pierre

pour JLB: quelques euros par poste '(un coup de zoom sur la photo+le tableau des enchères que j’ai mis ds 1 autre fil et roule) heureusement, les plus beaux ont dûs partir depuis des mois donc ds les stocks il n’y avait pas grand chose en postes

je n’ai pas de mal à préférer le petit dernier d’hier:
d’ailleurs si qq’un voit passer le schéma… Blaupunkt Granada 23400
(sur radiomuseum il n’y a que le 24400)
blaupunkt.jpg

Ehh bien je vois que pas mal de monde comme aurait aimé l’avoir ce petit Ducretet tout blanc :laughing: mais combien y en avait il au juste de ces petites bêbêtes :question:comme disent certains on fait du commerce avec ce que l’on peux, mais pas sur le dos des gens qui partagent la même passion :smiling_imp: :exclamation:

Pierre 8)

Mon clocher à haut débit
05 octobre 2004
Champignac-en-Cambrousse n’avait pas l’adsl. Qu’importe! La France profonde, celle dont M. Raffarin, son Premier ministre, dit qu’elle est en bas (et cette fois, sur la carte, c’est vrai), s’équipe toute seule. Exemple en Aveyron.
Lassées d’attendre le bon vouloir de l’opérateur historique et fortes d’une législation nouvelle, certaines communes rurales françaises, tel St-Jean d’Alcapiès (Aveyron), qui a inauguré son réseau lundi, ont décidé de devenir opératrices et fournisseurs de haut débit. Si France Télécom s’est engagé à fournir le haut débit à 96% de la population française d’ici fin 2005, de nombreuses petites communes rurales risquent d’avoir à attendre bien plus longtemps avant d’être équipées. «Même avec un taux de couverture de 95% de la population, 15.000 communes ou parties de communes ne seraient pas couvertes en terme de territoire», estimait courant septembre le comité pour l’aménagement et le développement du territoire (Ciadt).
Le problème, relève Laurent Marty, responsable technique de l’opérateur indépendant Nostre Pais, c’est que les gens voudront du téléphone gratuit et du haut débit même s’ils se trouvent en pleine pampa! Il y a de plus en plus de besoins professionnels dans les campagnes. Une loi votée le 21 juin a permis à quelques communes de répondre aux attentes de leurs administrés. L’article 1.425-1 du code général des collectivités territoriales autorise en effet les collectivités à investir dans les infrastructures télécom et même, lorsqu’il y a carence d’opérateur, à devenir opératrices de télécommunication.
Il y a énormément de projets qui fleurissent un peu partout, témoigne Guillaume Gibert ,de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART). Selon lui, 2 à 3 communes se sont d’ores et déjà déclarées opératrices auprès de l’ART. Plusieurs dizaines d’autres sont intéressées.
A St-Jean d’Alcapiès, 218 habitants, cela fait déjà plus d’un mois que l’accès au haut débit est opérationnel. Pour le maire, également président de la Chambre de commerce de Millau, l’histoire a débuté en mai. Un jour, une de mes conseillères municipales m’a dit: « Pourquoi n’envisagerait-on pas d’installer le haut débit? ». Jérôme Rouve a alors adressé un courrier aux 90 familles de son village, leur demandant si elles étaient intéressées. En une semaine, nous avons reçu 30 réponses positives, un record!, se souvient-il. Une fois le projet voté à l’unanimité en conseil municipal, il s’est mis en contact avec Nostre Pais. Après une analyse du terrain, cette petite société audoise a installé à St-Jean la solution Wi-Sat, une technologie différente de l’ADSL filaire et s’affranchissant de tout équipement télécom existant. Une parabole, fixée sur la mairie, permet de récupérer via satellite et grâce à la société européenne Aramiska le flux internet, avant de le redistribuer aux abonnés par des relais grâce à un réseau sans-fil Wi-Fi (basé sur les ondes radios). Au prix de 29 euros par mois et en échange d’une caution de 110 euros, les Saint-Jeantais disposent d’un débit appréciable de 2 mégabits par seconde. Pour l’instant, seul l’internet est proposé, mais d’ici quelque temps, ils devraient pouvoir souscrire à des services annexes tels la téléphonie ou la télévision. Si Nostre Pais assure le support technique, c’est la mairie, opératrice, qui fixe les tarifs et se charge de la gestion administrative des utilisateurs. Coût de l’installation: 15.000 euros.
Avec 21 abonnés, je parviens déjà à l’équilibre, affirme M. Rouve, heureux d’avoir réussi le mariage du satellite et du clocher.
(D’après AFP)
:slight_smile: