Télégraphe "Spécial TSF" F.DUCRETET & E.ROGER

Dans ma bibliothèque, je n’arrive malheureusement pas à remettre la main sur un fascicule
F. DUCRETET & E.ROGER ou était représenté et décrit, entre autres, ce télégraphe très particulier « Spécial Télégraphie Sans Fil »

L’un d’entre vous posséderait -il ce fascicule réédité par « G.Biraud »( si j’ai bonne mémoire !!!) et m’en faire parvenir une copie.
Par avance , je vous en remercie.

Bruno

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Bonjour Bruno,
J’ai les fascicules de G Biraud…ou sont effectivement représentés les télégraphes « spécial TSF » E Ducretet à vitesse lente et démarrage automatique (3 versions successives en 1898, 1904 et 1906) …mais il n’y a rien dans ces fascicules à propos de ton télégraphe. Il ne me semble pas que Biraud ai édité de fascicules F Ducretet (1908 ou post 1908).

Là Eric il s’agit d’un modèle à défilement, apparemment plus rapide, pour la réception des émissions télégraphiques effectuées par TSF par signaux automatiques.
Ce télégraphe fonctionnait avec le petit relais que l’on connait sur plaque en ébonite F.Ducretet & E.Roger
J’ai eu ce fascicule en originale rétrocédé avec toute ma « doc » il y a plus d’une dizaine d’année maintenant mais je l’avais aussi en fac-similé et je n’arrive plus à remettre la main dessus.

Je ne connais que 3 exemplaires de ce télégraphes dont 2 n’ont aucune plaquette signalétique.
Dans le bouquin de G.Biraud Tome 1ont voit l’appareil avec une plaquette signalétique E.Roger mais daté de 1910.(incohérent)
Si j’avais encore l’intégralité de ma doc Ducretet j’aurai pu assez facilement réduire la fourchette de construction de ce Télégraphe particulier mais là encore c’est plus compliqué.
Période F.Ducretet &E.Roger 1908/1918 + période E.Roger 1918/1920 soit 12 ans au total.
Pour autant compte tenu du faible nombre d’appareils retrouvés je pense que sa production a dû être de très courte durée. ou que l’appareil n’a pas remporté un vif succès.

Bonjour Bruno et Éric,

Cela ne corresponds pas au modèle du sujet, mais est-ce le genre de fascicule que vous recherchez?

Merci, cela a été ultra rapide.
Un ami vient de me communiquer les pages d’un catalogue SED de 1924 ou ce télégraphe y est représenté avec le relais pour le piloter.
Si quelqu’un, d’entre vous possède le relai qui l’accompagne cela m’intéresse, bien évidemment, j’avais déjà eu l’occasion d’en acquérir un il y a plus d’une vingtaine d’années maintenant (dans l’autre siècle).
Je recherche toujours la représentation de ce télégraphe dans les fascicules plus anciens (entre 1908 et 1920) F.Ducretet & E.Roger ou E.Roger seul… MERCI

En tout cas la photo est celle d’un appareil de la période F Roger seul (18/20)…je ne pense pas que si le modèle existait et était catalogué avant 18 ils se seraient compliqué la vie à refaire une photo en 18 pour que le nom soit à jour (mais c’est seulement une hypothèse).

C’est toujours très compliqué lorsque nous n’avons que peu d’éléments.
Sur les 3 appareils que je connais 2 'ont aucune plaque signalétique et je ne sais pas pour le troisième.
Je possède dans le même registre un phonographe « tin foil » DUCRETET de 1883 non marqué. Tout le monde sait que c’est un Ducretet et certains de ces modèles sont gravés sur le cornet du diffuseur DUCRETET et d’autres pas . Pourquoi.
Idem pour les "Pianos3 certains sont gravés sur l’ébonite, d’autres ont une plaque signalétique voire les deux et d’autres rien du tout.
Si , pour les initiés , il ne fait aucun doute lorsque nous avons entre les mains du matériel scientifique DUCRETET , je dois reconnaître, pour les non initiés que ce n’est pas simple de s’y retrouver.

Je viens d’avoir la réponse pour le troisième exemplaire que je connaissais et il ne possède pas, non plus, de plaque signalétique.
Seul la trace de son référencement dans un ancien catalogue permettra de donner une « fourchette » plus juste de la fabrication de cet appareil.

Atelier DUCRETET028.pdf (801,5 Ko)240
Dans ce fascicule N°240 Ateliers DUCRETET Ernest Roger il est fait mention de ce type de récepteur.

Oui Philippe ce sont les pages que j’ai déposées sur le forum au dessus

Oups !!! désolé Philippe mais ton information apporte un plus et complète la mienne.
En effet ta notice n° 240 date de 1918/1920 (Ernest ROGER) avec référencement mais sans représentation de l’appareil.
La notice n° 270 de 1924 « SED » référence et représente ce Télégraphe.

Merci Philippe

Bonjour,

Dans ce Pdf, page 5 il est fait état de cet inscripteur. L’auteur du texte dit en avoir vu qu’un et suppose qu’il n’a pas dû avoir du succès… :hugs:

vrd m’a devancé, j’ai aussi le facsimilé de la notice 240…elle date de 19 ou 20 (mention d’un article dans « La Nature » en 1919 dans le corps du texte).

Le diable se cache, parfois, dans les détails, c’est bien connu.
Une des réponses de la rareté de cet appareil se trouve déjà dans le fait que celui-ci est tardif juste avant l’arrivée de la « phonie » qui a détrôné, en grand partie la « graphie ».
Une autre raison et pas des moindres se trouve dans le prix de cet appareil.
Il valait 750 frs en 1924 soit l’équivalent du Ducretet Piano 4 lampes et 4 x le prix du poste à galène Ducretet du même catalogue.
En comparaison un ouvrier gagnait environ 350 euros par mois en 1925.
Ce télégraphe coûtait donc 2 mois de salaire d’un ouvrier , … cher… très cher.

Fouiller les notices DUCRETET c’est une piste, mais pour élargir les recherches sur « Gallica », il faut bien prendre en compte que ce récepteur est peut-être identifié sous un autre terme.
Les publications dans les journaux ne respectent pas toujours la technicité des sujets.
Dans certains écrits, il est précisé « Inscripteur à mouvement d’horlogerie », " chronographe à bande et à plume".
Les détails, les détails !!

Certes, mais dans le cas de ton télégraphe le marché visé probablement n’est pas celui des amateurs

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Non Eric , je pense réellement que ce matériel s’adressait à une clientèle civile mais de « niche ».
On peut déjà exclure toutes les administrations parce que ce télégraphe, moins « massif » ne correspond en rien aux critères imposés par les cahiers des charges de ces administrations. "Gros bloc d’horlogerie en laiton.
Ce télégraphe est le seul à avoir un moteur de phonographe avec une manivelle sur le dessus et un boitier en bois.
De plus, le nombre d’exemplaires répertoriés dans les collections , 3 ou 4 seulement portés à notre connaissance , en plus de 40 ans de « chine » est dérisoire, pour une période minimum de présence dans les catalogues entre 1918 et 1924 soit 6 années.
Il n’y en a peut-être eu qu’une cinquantaine seulement de vendu durant ces 6 années, ce qui expliquerait le peu d’exemplaires retrouvés.
Bien entendu ce ne sont que des hypothèses que j’avance !!!

Ci-joint, chers collègues, les photos du relai que je recherchais et que je viens d’acquérir et une photo d’un ensemble que je souhaitais constituer depuis longtemps.
Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que ces trois acquisitions de l’ Atelier DUCRETET, E.ROGER (1918/1920) ont été faites en un seul mois !
Télégraphe « spécial TSF », Renforçateur de l’Abbé Tauleigne, et
Relai vibrateur pour le Télégraphe.

Je réitère mes remerciements à tous ceux qui ont participé à cette réussite dont l’apport de documentations qui reste la base de nos connaissances.



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