Au temps pour moi , le programme animé par Jacques Sallebert ne s’appelait pas "En direct de l’Amérique ", mais "Paris à l’heure de New-York ", ça m’est revenu entretemps et ça m’a permis de trouver le lien que je n’ai pas trouvé ce matin et pour cause…
http://www.jeansegura.fr/sallebert.html
(le site n’est pas sécurisé, mais forcez l’accès : c’est intéressant malgré un choix de mise en page discutable)
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Une nouvelle émission:Nos cousins d’Amérique
Article paru dans Le Figaro du 1er mars 1965.
Jacques Sallebert est une grande figure de la télévision française. Il est au côté de Georges de Caunes lors du premier Journal télévisé en juin 1949. Puis correspondant de guerre notamment pour Le Figaro, il devient directeur de
l’O. R. T. F. en Amérique du Nord de 1962 à 1970. C’est à New York qu’il créé un nouveau magazine de vingt minutes pour faire découvrir la vie des Français vivant outre-Atlantique.
Article paru dans Le Figaro du 1er mars 1965.
L’émission Paris à l’heure de New York va disparaître du petit écran. Que les fidèles téléspectateurs de Jacques Sallebert se rassurent, elle sera remplacée à la même cadence - tous les quinze jours- par Nos cousins d’Amérique. […]
«Deux considérations, me dit Jacques Sallebert, m’ont amenées à changer de formule. Il faut arrêter une «série» quand elle est encore chaude, avant que le public en soit fatigué. Paris à l’heure de New York, c’est une mine inépuisable, certes, mais il y a déjà abondance, pour ne pas dire surabondance, de «Magazines»: Cinq colonnes à la Une , Sept jours, Coulisses de l’exploit, Visa pour l’avenir…sans compter les émissions spéciales des actualités télévisées, où l’on traite de sujets américains, d’évènements qui se passent aux États-Unis.
-Mais ces Cousins d’Amérique, qui sont-ils? Comment figurent-ils dans le tableau?
-Je suis parti du thème de l’oncle expatrié qui a fait fortune, du mythe qu’il représente encore. De nombreux français sont établis aux États-Unis. Certains ont réussi, pas seulement financièrement. Un professeur Cournand, prix Nobel, un Raymond Loewy, champion de l’esthétique industrielle, et tant d’autres.
-On rencontre ici des français de tous les calibres, et à tous les échelons, de quoi former un large éventail. Aussi, notre propos est-il de montrer la vie aux États-Unis à travers des Français, avec leur optique propre, leurs réactions individuelles.
Même ceux qui sont bien adaptés, voire assimilés, observent d’un œil critique, en témoins, et leur point de vue n’ont pas à entre expliqué, transposés. Tout le monde en France, les comprendra.
[…] Des échos sympathiques de Paris à l’heure de New York nous sont parvenus bien souvent. Souhaitons à Jacques Sallebert, avec ses Cousins d’Amérique de rester, comme nous l’écrivait récemment une correspondante française «un véritable ami pour toute la famille».