Bonsoir. Je dispose de plusieurs récepteurs OC de l’armée, BC-312, BC-348, Collins TCS-9.
Ayant pour chacun d’eux, fabriqué un bloc externe d’alimentation, avec la tension filament redressée filtrée, donc en tension continue j’ai construit une petite platine permettant, lors de la mise en marche par l’interrupteur général secteur de laisser une temporisation de 20 secondes avant l’envoi de la tension sur le primaire du transformateur HT.
La temporisation au démarrage est effectuée par la charge du condensateur CT1 de 220µF au travers de la résistance RT1 de 100 ko.
L’utilisation de portes Nand à trigger est obligatoire, le même montage avec des Nand type CD4011 donne des résultats décevant.
Le montage est simple, un circuit Cmos à triggers de schmitt, CD4093 permet ce retard.
Dès que la tension aux points 1 et 2 du CD4093 atteint 6.5V, le trigger bascule et envoie une tension positive sur la base du transistor NPN BC237B qui commande lui même un petit relai à bobine 12V permettant la fermeture du primaire HT.
L’inter HT de face avant sert a isoler totalement le primaire du même transformateur, si l’on doit travailler dessus. Il est continuellement fermé en usage normal.
Pour le BC-348 un régulateur LM7812 limite la tension de 26V, servant au chauffage des filaments, a 12V.
La HT débite ainsi, dès son envoi sur les circuits du récepteur, les filaments chauds.
L’interrupteur IR1 permet de supprimer la tempo pour des essais éventuels.
Je joins une photographie du schéma pour ceux que cela intéresserait.
Une photographie du circuit temporisateur HT pour le récepteur BC-312:
Bravo pour le montage , pour le trigger un 74HC14 fonctionne aussi , quant au retard d’application de la haute tension , il est complètement inutile sauf pour des tubes d’émission a partir d’une certaine puissance
Bonjour monsieur F6CER. Il y a d’autres circuits intégré trigger, c’est certain. Pour faire ce montage sur mes récepteurs, j’ai pris ce que j’avais sous la main, dans les composants étant à domicile. Rien eu à acheter. Qu’il soit utile ou inutile, cela est une question sans réponse. Du moins cela ne peux créer des défauts ou des pannes induites. cela tourne depuis plus de 20 ans sans souci. C’est fou comme le temps passe…
Et oui Pierrot, je suis encore plus paresseux,
Je confie l’envoi de la HT à ce petit montage de rien du tout.
Mais j’ai toujours la possibilité de l’appliqué avec l’interrupteur de face avant, à la main, tempo terminée.
Une photo du circuit identique, implantation différente, installé pour le BC-348:
Les bonnes fêtes de fin d’année à chacun.
Bonjour. Certainement pour le Tektronix, le fabricant à mis un tube pour le délai. De mon côté ce petit circuit n’est qu’un ajout fait plusieurs années après la fabrication du bloc alimentation du récepteur. La place était restreinte et j’ai fait cela avec les moyens du bord. C’est bien suffisant pour un récepteur radio à tube. Bonnes fêtes.
Bonjour,
Pour un ami, j’ai créé une temporisation pour appliquer la HT à un ampli, le circuit imprimé est minuscule.
Un PIC à 6 pattes permet le choix de 7 durées de 5 à 45 S séléctionnables par un point de soudure.
L’alimentation est en 6,3Vca.
cdt,
gérard
Bonjour. C’est super intéressant un tel circuit récent de taille réduite pour une temporisation alimentée en 6.3Vac.
Un circuit PIC à 6 broches permettant 7 différentes valeurs de temporisations par point de soudure est un must. Vous pourriez nous fournir le schéma afin de pouvoir l’adapter sur des BCL courant…
Merci par avance et bonnes fêtes de l’an.
Bonjour,
Je suis en plein déménagement, il faut que je cherche un peu.
Je communiquerai schéma et cuivre dès que possible.
Le circuit est en CMS.
Le PIC doit être chargé avec le code adéquat, je peux fournir la puce programmée.
Il me faut juste un peu de temps.
cdt,
gérard
Merci, mais très peu pour moi les composants CMS. En plus s’il faut le programmer, je ne vois pas trop l’intérêt d’installer ce genre de produit a moins d’en faire la production. Je reste avec des composants standards, normaux que j’ai en stock et soudable sans binoculaire, ne nécessitant pas de programmateur. Des circuits reproductibles facilement par qui sait tenir un fer à souder dans la main. La dernière fois que j’ai utilisé un circuit intégré programmé remonte à l’époque des C+ avec les 67705P3S. Pour autre chose qu’un temporisateur de démarrage de HT.
Réalisation: 10minutes. Coût: rien, les fonds de tiroirs . valeurs à déterminer en fonction de la tension d’alimentation. Règlage avec un simple potentiomètre. la répétition au 1/10 de seconde près n’est pas garantie, mais pour ce genre d’utilisation, on s’en fout ! on peut même avoir plusieurs gammes en commutant zeners et condensateurs.
La technique CMS est aujourd’hui incontournable, les composants traversants sont de plus en plus rares.
Le circuit doit mesurer 15*40mm, (c’est un proto, le final est encore plus petit) il permet de choisir 1 tempo parmi 8 disponibles avec 3 cavaliers, avec une précision et une reproductibilité parfaits.
Impossible à réaliser avec des composants traversants à la même taille.
Quand on a goûté au montage en surface, on ne revient pas en arrière, minimum de perçage, soudage au four à refusion en moins de 3 mn, prix des composants dérisoire etc…
Je vais fêter mes 70 ans et je ne suis pas encore rebuté par la taille des CMS, il suffit de s’équiper en conséquence, loupes, microscopes binoculaire Mantis Vision etc.
De toute façon, je n’avais pas le choix, la quasi totalité des cartes que je dépannais et fabriquais étaient en CMS depuis longtemps…
cdt,
gérard
OK, pas de problème, mais comme je m’attaque à des montage ayant vu le jour entre 1925,et 1970 (en gros),si je dois faire un montage comme celui-ci, je dois commander les composants, faire un CI,ou utiliser du Vero,alors qu’un montage comme celui décrit par Domi,par exemple, se fait sur une barrette à cosses, avec les composants courants,que nous avons tous sous la main. Je précise, qu’il ne s’agit pas là ni d’une critique, ni d’un rejet des technologies nouvelles, mais d’une simple question de praticité. Sur la photo, on voit un transfo, mais on peut utiliser le circuit de chauffage, dans la mesure où ,bien sûr on n’intervient pas sur un tous-courants.
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