Un bolomètre.

Bonsoir,
Le point qui me semble important est de comprendre pourquoi au delà d’une certaine fréquence, l’on utilise une mesure de puissance basée sur la mesure de l’échauffement d’une sonde, alors que pour des fréquences plus basses l’on mesure simplement le niveau de tension efficace.
Plusieurs raisons:

  1. D’abord, l’on ne sait pas fabriquer un voltmètre RMS qui fonctionne au delà d’une certaine fréquence.

  2. L’échauffement d’une résistance est une image fidèle de la tension efficace et ceci quel que soit la forme d’onde et son spectre. Donc la mesure de puissance est possible avec une grande précision et ceci quel que soit la forme d’onde

  3. Les impédances sont souvent parfaitement connues et stables dans les montages HF, ce qui permets la conversion Veff/Puissance

Bonjour,

exact
j’ai testé mon HP 435 avec sa sonde 10 MHz-4,2 GHz sur le géné Rohde SMT-03
sonde vissée directement sur le géné sans coax
moins de un demi dB d’écart partout jusqu’à 2,5 GHz
moins de 1 dB entre 2,5 et 3 GHz
je considère que les deux sont très précis (ou tout les deux faux, mais ça serait une drôle de coincidence)

Michel…

Bonjour, à l’occasion d’une formation suite à l’acquisition de caméra infrarouge
nous avions appris que les capteurs étaient à base de microblomètres.
Ceux-ci étaient censés être un réseau de thermistances, éclairé au-travers d’un coûteux
et fragile objectif en Germanium. (Dixit le service de formation de Flir)

A l’époque la caméra (Flir) était fort chère, et les « petits » modèles à 6000/8000 €
n’existaient pas encore.

Elle a notamment été utilisée pour observer le comportement en ligne des frotteurs de trolleybus ,
et aussi au passage des aiguillages, en parallèle avec une autre caméra, classique celle-là.
Désormais ces appareils se sont fort démocratisés et sont systématiquement employés lors des
contrôles périodiques des armoires électriques des métros, trolleybus, tramways, des sous-stations
d’alimentation électrique, comme dans la plupart des grandes entreprises.

Je ne sais pas si c’est le même principe de capteur employé dans les caméras thermiques à bas coût
(et basse résolution) proposées aujourd’hui entre 200 et 6oo€.

Il faut lire: microbolomètres

Bonsoir
Le principe de mesure est le même , on compense la variation de résistance due a l’énergie mesurée par une variation de l’énergie fabriquée dans l’appareil de mesure et dont on connait la valeur …c’est la double pesée
Le premier milliwattmetre que j’ai fabriqué dans les annees 70 utilisait simplement deux lampes de cadran subminiatures alimentées en courant continu par un ampli OP (schéma dans ham radio magazine) il était précis au dB jusqu’au delà de 432 MHz

Bonjour à tous,

Langley en 1881 a imaginé un appareil électrique pour mesurer un flux d’énergie rayonnante par la variation de la résistance d’une bande métallique.
Le bolomètre est un récepteur thermique de rayonnement permettant de connaître directement l’énergie totale transportée ; il est constitué par une lamelle noircie placée dans un pont de Wheatstone : les légères variations de température de la lamelle se traduisent par des variations de résistance qui sont détectées par le déséquilibre du pont. Le bolomètre est particulièrement utilisé pour détecter le rayonnement infrarouge, exemple, pour mesurer la « magnitude bolométrique » d’une étoile.

On utilise les supraconducteurs au voisinage immédiat de la température de transition pour fabriquer des bolomètres d’une très grande sensibilité, utilisables pour détecter le très faible rayonnement calorifique en provenance des étoiles. Sous l’effet du rayonnement, la température du supraconducteur s’élève et sa résistance augmente très rapidement.
Source : Grand Larousse Encyclopédique (1969).

Jean

Remarque : le « bolo » n’existe pas.

Bonjour
Du grec Bolé , rayon .
cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?P84.4/146/100/432/0/0