Bonjour à tous,
Tout est parti d’une discussion sur Planète Electro Vintage sur un article paru dans le numéro d’Elektor d’octobre 1980 sur la réalisation un traceur de caractéristiques de transistors NPN (schéma ci-dessous).
On trouve quelques variantes de ce schéma sur internet et youtube dont une version NPN/PNP qui se contente en gros de dupliquer le schéma en miroir (NPN devenant PNP, inversion du sens des diodes et des condensateurs) et de doubler l’alimentation.
Je vous propose ma version ci-dessous utilisant une seule alimentation et permettant de tester NPN et PNP en simultané.
Cette version nécessite 21 transistors de fond de tiroirs, les fameux TUN d’Elektor.
Elle est bien entendu perfectible et sujette à discussions et remarques.
Voici le schéma de simulation et les 2 réseaux de caractéristiques.
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Bonjour,
Merci à ceux qui ont réagi car ce sujet semble moins intéresser les foules que celui sur le CT des voitures… 
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Bonjour,
De manière générale :
Oui, hélas, j’ai l’impression que rétrotechnique est devenu un forum généraliste ou on parle de tout et n’importe quoi (et ou les sujets techniques tombent dans les oubliettes…Ou pire, sont pollués !)
Pour le sujet des traceurs de courbes de transistors :
Je n’ai pas cherché a en construire, car j’en ai un déjà tout fait , le Heathkit IT1121, voire :
https://www.radiomuseum.org/r/heath_curve_tracer_it_1121_it11.html
Cet appareil est très complet, mais, personnellement, il ne me sert quasiment pas parce je fais essentiellement de l’électronique à tubes ! (il est néanmoins intéressant d’en télécharger, et analyser, le schéma …)
sloup
Oui, il y a le traceur haut de gamme comme effectivement le Heathkit ou en tapant dans la gamme spérieure, le Tektronix 576.
Mais tout le monde n’a pas les moyens d’en posséder un.
Le schéma que je propose, à condition de posséder un scope analogique fonctionnant en X-Y, permet rapidement et a peu de frais le tri des ses fonds de tiroirs.
Bonjour,
oui, effectivement, si on monte plus haut , il y a ces tektro série 500, mais ces traceurs sont des engins énormes et qui coutent le prix d’une voiture …
(Bien encombrant et bien couteux pour un usage « hobby » …)
Bonjour,
Étonnants montages dont je ne comprends pas entièrement le fonctionnement. A commencer par Q1 et Q2, pouvez vous m’expliquer ?
Quel est la fonction des BAT54 ajoutés par rapport au schéma original ?
Si avant R7 constituait la résistance de charge avec je suppose une alimentation variable constituée par R5, C5 et T6, il y a maintenant un miroir de courant (Wilson), qui doit sans doute améliorer les perfs.
Il semblerait que vous ne vous soyez pas contenté de dédoubler le montage car on ne retrouve plus le multivibrateur original non plus ! On a un géné carré suivi d’un inverseur, ça change aussi par rapport au schéma Elektor.
Je pense qu’en lieu et place de Q12 et Q13 des FET devrait améliorer le fonctionnement en évitant la décharge des capacités intégratices C6 et C7 (ça permettrait aussi de réduire R15/R16 et de faire passer beaucoup plus de courant dans les transistors)
Dites nous en plus!
Merci pour les questions.
Q1 et Q2 se chargent de créer une tension symétrique avec la masse flottante.
On aurait pu aussi créer cette tension symétrique sans ces transistors et avec 2 condensateurs de 470µF ou 1000µF.
Les BAT54 reprennent la même fonction que la diode OA91 du schéma original.
Une 4148 fera l’affaire, je n’ai pas noté de différence en simulation.
Pourquoi avoir choisi un oscillateur à pseudo binistor plutôt que le multivibrateur d’origine?
En fait je voulais récupérer le signal négatif disponible (Vout2 sur la simulation ci-dessous) pour l’exploiter pour la partie PNP et ne pas à avoir à doubler le circuit du multivibrateur.
Et après mise en forme, on obtient 2 signaux carrés opposés en tension.
Seulement cette solution simplissime m’a bloqué et je l’ai abandonnée tout en en gardant l’idée.
Pour les FET, pourquoi pas, c’est une idée à creuser.
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Bonjour Janpolanton,
En fait je trouve un traceur tres utile, mais il doit pouvoir mesurer des courant de fuite de moins d’un uA aller a un courant collecteur de l’ordre de l’ampere et monter a plusieurs centaines de volts sans pour autant délivrer une puissance importante : quelques watts me paraît suffisant. Pour cela je trouve les trucs limités a quelques dizaines de mA et quelques dizaines de volts comme les Peaktech sans reel intérêt.
Pour cela j’avais commencé la réalisation d’un traceur…je le suis arrêté a la réalisation de l’alimentation et la mesure de courant collecteur. En fait entre temps j’ai trouvé un traceur Heathkit . Ensuite j’ai acheté ( en Angleterre sur Ebay) un CT71 Telequipment puis un second : j’en ai vendu un qui j’avais mis ici mais vendu sur LBC. Enfin je viens de trouver un Tektronix 577 près de chez moi en bon état et a un prix acceptable. C’est un appareil super dont je n’ai pas encore pu acceder a toutes les possibilités.
Je trouve que c’est un appareil tres intéressant pour caracteriser les semi-conducteurs et en particulier reveler les fake. Il est de plus possible de mesurer les tubes en ajoutant une alimentation filament externe et une polar Vg2.
Jean-Louis
Voilà un projet de clone revisité du Heathkit IT-1121 / IT-3121
Dernière mise à jour de la page web le 29/08/2025, donc c’est un sujet « vivant » à suivre.
Bonjour,
Pour mon traceur maison j’avais trouvé un petit alternostat ( acheté ici sur le forum) suivi par un transfo pour l’isolation galvanique pour l’alimentation collecteur.
Il manque tout le circuit de commande de base : generateur de marche d’escaliers en mode générateur de courant et aussi tension, mais la fonction Ic=f(Vce) est parfaitement opérationnelle.
Je viens de le mettre en vente dans la rubrique Troc, pour ceux qui veulent réaliser un traceur sans partir de zéro.
Jean-Louis