Une histoire de TSF

@DMJ Bonsoir,
Et…on y retrouve la photo du poste de… Philipperadio :hugs: :wink:

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Hé oui, déjà en 2008 !
Rien ne se perd, … ! :wink:
DG

Comme cela a déjà été dit cette photo a été prise en URSS …

Il n’y a jamais eu d’interdiction généralisée de l’écoute de la radio en France entre 1939 et 1945. J’ai consacré il y a environ 30 ans un article sur la législation en France occupée concernant l’écoute de la radio. Article paru à l’époque dans la revues « A l’écoute du Monde » et republié quelques années après dans la revue d’histoire « Le Peuple Français ».

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Nous ne sommes plus nombreux a pouvoir dire la vérité sur ces sujets de l’occupation et de la radio.
A Neauphle le Château nous avions une kommandantur et leur chef c’était mis en tête de réquisitionner les postes qui avait les ondes courtes.
Mon père étant fana de radio nous avions un Emerson avec 3 gammes d’ondes courtes mon père l’avait planqué dans le faut grenier et il avait donner un vieux poste avec lampes batterie.

Les mémoires vont vite s’éteindre et …::
!le Doyen

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Et on revient au début du suje, en mai 2008 …

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Bonjour
Nos sommes très peu nombreux à avoir connu cette époque et je salue Bigrille qui comme moi a vécu la guerre ?
La Kommanedantur aussi dans la commune avec à la tête 2 officiers dont un de la gestapo , l’autre est revenu après la guerre s’'excuser chez l’habitante où il logeait, son mari était prisonnier , ça ne s’oublie pas mais reste anecdotique pour la population .
Pour les paysans écoutant Londres , je l’ai déjà mentionné je n’y crois pas…??
RM

Bonjour J_H-L,

Il reste donc à trouver marque, modèle ou type de châssis car on a certainement à faire à un distributeur local. D’autres photos, cadran châssis, plaques et liste des lampes seraient bienvenues… :hugs:
J’en profite pour poster l’extrait d’un document, celui concernant les réquisitions des postes T.S.F, on peut y lire la difficulté à estimer le nombre de T.S.F sur le territoire français. (1943)

Bonne lecture

J’ai eu l’occasion de travailler sur un bateau qui s’appelle le « Corbeau des Mers » ,un des fameux bateaux qui ont convoyé des résistants de la première heure de l’île de Sein vers l’Angleterre…
L’équipage actuel , des gamins entre 70 et 75 ans ,m’on dit que les Senans(de Sein),n’avaient pas entendu l’appel du 18 juin,parce qu’à Sein, LE poste de radio etait éteint, celui du café…
Ils l’ont entendu le surlendemain, je crois…

Bonjour à tous,
Voici les deux postes de mes deux grand-pères que j’ai pu récupérer et qui sont en attente de rénovation. Le Philips 456 qui date de 36 appartenait à mon pépé qui était paysan. Pourquoi n’aurait-il pas, lui ou l’un de ses enfants, pu écouter la radio ?

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:wave:,
N’oublions pas qu’à cette époque, la France était divisée en plusieurs zones, chacune avec un statut particulier : territoires annexés au Reich, zone interdite, zone réservée, zone occupée, zone italienne, zone libre qui sera rapidement occupée.
En plus, certains endroits « sensibles » (côtes, …) ont des régimes particuliers. Les postes n’ont donc pas été interdits, partout.

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DG

Bonjour cher ami,
Vivre, être contemporain à l’événement ne garantit pas la légitimité de la connaissance de la vérité dans sa globalité. Peut-être plutôt une vue subjective, personnelle, anecdotique, et de fait, un raccourci, ne croyez-vous pas ? Faites donc confiance aux historiens spécialistes, chercheurs qui sont extrêmement documentés, ont accès à des archives que le citoyen lambda ignore et qui y consacrent toute leur vie !
Quant aux paysans qui n’avaient pas de radio chez eux… mais d’où tenez-vous cela ?

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D’après un article publié dans un autre post,5 millions de postes TSF en France en 1939…
Çà fait,si on compte 4 personnes par famille 20 millions d’auditeurs potentiels…
Pour 41 millions d’habitants…

Bjr,

J’avais publié celui là, période de 1937, les 5 millions de 1939 semblent donc corrects :hugs:

Au 30 novembre 1939 il y avait 5 204 389 postes récepteurs de T.S.F. déclarés au fisc (donc les postes payant la redevance).
En Lozére , le département avec le moins de récepteurs il y avait 4850 récepteurs
Nombres dans quelques départements :
Seine : 1 325 364
Nord : 360 707
Pas de Calais : 180 207
Rhône : 151 588
Seine Inférieure : 148 170
Bouche du Rhône : 127 084

Source : hebdomadaire « Chosir » du 28 janvier 1940.

A ces nombres il faut rajouter le nombre indéterminé des postes non déclarés pour échapper à la redevance.

Il me semble avoir encore une bonne mémoire et pour avoir vécu avec des grands parents issus de l’agriculture et j’en ai la certitude et comme beaucoup d’infos fantaisistes où l’histoire vient de documents qu’on peut contester , de plus étant dans cette profession la radio et j’en ai déjà donné les raisons , ma grand mère a acheté son premier poste après la guerre en 1946 comme beaucoup d’autres …?
Mes parents ouvriers ont eu un poste de radio dès 1936 …?

Ce qui était interdit c’était d’écouter la BBC, mais Radio-Paris qui était aux mains des allemands produisait des émissions de propagande pour la France et les français.

Donc aucun sens de confisquer les postes de radio chez tout le monde.

Cependant à partir de février 1944 les départements côtiers de la manche se sont vus appliquer effectivement des mesures de confiscation ou séquestration des postes de radio décrétées par l’occupant.

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Il y a eu aussi une population qui s’est vu obligée de rendre les radios dès 1941.

Oui, notamment lors de la spoliation des Juifs.

A +.

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Chers amis,
Afin d’y voir un peu plus clair dans cette histoire, je viens de fouiller dans ma bibliothèque et je relève ce court extrait tiré du livre d’Henri Amouroux -La vie des Français sous l’occupation- « […] les Allemands punissent sévèrement les auditeurs pris sur le fait […] La cour d’Aix en Provence condamne quatre auditeurs de radio anglaise à des peines de 15 jours à 3 mois de prison. A Bordeaux, le PPF distribue des tracts de menaces dans les boîtes aux lettres dans l’espoir d’inquiéter les auditeurs de Londres - Plus loin, il poursuit : Ils (les Anglais) lancent sur la France occupée un tract qui donne, non seulement toutes les heures des émissions en langue française mais également des conseils de prudence aux sans-filistes, invités à remplacer l’antenne extérieure par un branchement sur un tuyau de gaz ou d’eau et à conserver soigneusement un poste non déclaré à la police ». Bon, quand même, dans cette guerre des ondes, il y avait un gros risque à écouter l’Angleterre… Pas vraiment relax l’époque :frowning:

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