Bonsoir,
Petite question du dimanche soir !
Le condensateur de filtrage après la redresseuse à une valeur limite (par exemple pour une EZ80 c’est 50µF), je vois 2 causes possibles :
Cette valeur limite est dû au pic de courant au démarrage ? Au démarrage le condensateur se comporte comme un quasi court-circuit, et si la valeur du condensateur est trop élevé j’imagine que la redresseuse pourrait arquer.
ou est ce dû a l’appel de courant demandé tous les 100Hz par le condensateur de tête après le démarrage ? les trop fort appels de courant répétés de nombreuse fois useraient la redresseuse prématurément.
pour éviter, ou limiter, la détérioration prématuré de la valve, on insère parfois des résistances série sur les plaques de la valve (les pics de courants sont atténuée, mais au prix d’une H.T moindre et d’un gaspillage d’énergie en chaleur dans ces résistances)
Seul le condensateur de tête de filtre (coté cathode valve) est concerné, pour celui en sortie de filtre ne l’est pas , et on peux mettre plus fort , genre 100 ou 150µF (du moment que ce n’est pas démesurément plus fort, après, c’est a la fois couteux, inutile, voir nuisible )
C’est cela le courant de recharge de la capa a chaque alternance positive qui est fourni par la valve
ce sont ces pointes de courant a 100Hz qui trop importantes finissent par epuiser la cathode en depassant le Imax de la valve
il ne faut pas oublier dans ce calcul des pointes de courant un parametre important en plus de la R interne de la valve et son courant max de pointe et de la valeur de la capa
C’est la resistance interne du transformateur et qq fois l’adjonction de R de cathode ou d’anode pour limiter ce courant
Absolument, en sortie de filtre ça ne change pas grand chose, vous pouvez faire l’essai c’est marginal, mettre 33uF ou 100 après une 5Y3GB par exemple ne change pas grand chose, à l’oreille la différence est peu voir pas perceptible
Bonjour,
L’impédance série avec la diode a une grande importance.
Pour nos postes avec transfo d’alimentation, le problème ne concerne que la mise sous tension.
La valeur du 1er condensateur de filtrage a peu d’importance en régime permanent. L’expérience (facile à faire) ou la simulation montre que la pointe de courant en régime permanent varie peu que le 1er condo de filtrage fasse 8 ou 100 µF.
En réalité, le principal problème à la mise sous tension est la montée en température de la cathode. La cathode ne chauffe pas uniformément et ce sont les premiers mm² à monter en température qui doivent assurer la charge du 1er condo avec une densité de courant très importante et destructrice, avant que toute la surface de la cathode soit opérationnelle.
Le phénomène serait plus marqué sur les lampes à chauffage direct.
Oui, mais en partie seulement. Cette résistance des enroulements doit aussi prendre en compte le rapport de transformation. En outre, la résistance interne de la diode et la chute de tension sur elle doivent aussi être prises en compte. Le sujet a été abordé récemment sur ce forum même.
Le rapport de transformation « n » intervient quand on ramène la résistance du primaire au secondaire. La résistance totale série avec la diode est donc : Rsecondaire + Rprimaire x n².
Cette résistance atténue considérablement la pointe de courant.
Le plus critique était à l’époque des réseaux 110 V avec les postes tous courants, ou il n’y avait alors aucune résistance série entrte la diode et le réseau. Il fallait ajouter une résistance réelle (souvent 150 Ohm) entre la diode et le réseau. Maintenant comme en 110V on passe obligatoirement par un transfo (ou autotransfo) cette résistance additionnelle est moins utile.
C’est surtout avec les valves à vapeur de mercure, que l’on risque souvent de dépasser le courant de pointe maximum admissible. Pour cette raison, il est plus prudent d’utiliser une inductance en tête dans ces cas-là.