Vidéo INA sur Teppaz

Bonjour à tous,

Je vous partage cette vidéo intéressante de l’INA sur la fabrication des teppaz en 1957 ! Bon visionnage :slight_smile:

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Documentaire très intéressant! On voit plusieurs modèles de Teppaz.
Les véhicules de transport ont leur charme aussi.
La main d’œuvre était quasi-totalement féminine. Sans doute à cause de la précision demandée, de l’agilité, mais aussi du niveau des salaires.
Une époque révolue!

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Bonjour,

A noter tout de même que le chef qui fait une remarque à l’ouvrière, est un homme. Une fiche de garantie est pliée et mise sous le plateau qui est ensuite clipsé dans l’axe central de rotation; cela doit tout de même engendrer un léger frottement de la fiche à l’intérieure du plateau …

Merci pour cette intéressante vidéo.

Patrick.

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Et la route empruntée également !

J’ai connu la platine « Ecco » Teppaz montée sur un poste radio phono « Sonora Elegance 7 ». C’est bien à l’époque !

Document intéressant. J’aimerais bien avoir une idée de l’année du tournage ?
Il existe un film américain (long métrage) qui montre notamment le développement d’une industrie de production d’électrophones dans les années 30, et j’aimerais aussi retrouver le titre.

La vidéo INA est datée du 01/01/1957 donc cela a été tourné certainement en 1956…

Dans cette vidéo de 1965 consacrées aux sociétés Lyonnaises travaillant à l’exportation, une séquence consacrée à Teppaz et Dell :hugs:

Il n’ y avait pas que chez TEPPAZ que le câblage/soudures était réservé aux femmes, c’ était aussi de mise chez les autres constructeurs de radios.

A +.

Bonsoir

Et dans beaucoup d’usines : là où j’ai travaillé de 1967 à 1969, on fabriquait -entre autres - des transformateurs pour l’industrie et le bobinage et l’entolage étaient réalisés par des ateliers de femmes .

Bonjour,

Dis, Jacques, ces transfos « a usage industriel » , et leur bobinage, c’étais des 100VA ? ou plutôt du genre 1600KVA ?

Bonjour à tous, ces archives d’époques me font toujours rêver, et oui la minutie et la main d’œuvre féminine associé à des machineries complexes est pour nous rappeler que l’on n’a pas inventé l’eau chaude.
Christophe

Bonjour,

Cependant à cette époque c’était parfois assez limite au niveau des conditions de travail et de la sécurité. Sur cette vidéo par exemple, il est impressionnant de voir cet ouvrier devant une presse avec la grille de protection qui s’ abaisse devant le plan de travail pour ne pas passer la main au moment où la presse descend. J’avais lu un bouquin des années 60 qui racontait l’histoire d’ un ouvrier payé à la tâche qui avait débrayé la sécurité de la presse à injecter pour aller plus vite et qui avait fini par se faire écraser une main.

Par ailleurs, il est exact que dans un sens on a pas inventé l’eau chaude; nous travaillons maintenant très différemment. Cependant, je me demande si certaines de ces ouvrières arrivaient quelque peu à « s’épanouir » dans ce genre de travail?

C’est intéressant de visionner le travail en usine de cette époque qui était tout de même dure la semaine mais, pour se décontracter, ces courageuses ouvrières pouvaient aller danser le samedi soir sur des airs de musique passés par exemple sur un Teppaz!

Cordialement.

Patrick.

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325000 francs par Roger Vailland

Il est à noter en ce 1er mai que les femmes étaient et sont toujours moins payées que les hommes à tâches et fonctions égales… :rage:

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Il y avait de tout : des petits transfos pour la téléphonie jusqu’au gros transfos d’usine 110/220 et di-triphasés.
L’usine produisait aussi des alimentations stabilisées pour ordinateurs (CII, CAE, IBM…) et des alimentations pour électrolyses style 2V 50A ! et aussi des chargeurs de batteries industriels.
C’était une filiale de la CGE (Compagnie Générale d’Electricité).

Oh que oui ! nous testions, vérifiions les matériels produits dans des montages avec des cordons mâle/mâle et des pinces crocos. Fallait pas y approcher les doigts !.
Les alimentations pour électrolyse étaient testées "en charge " avec des résistances en lames de cuivres placées dans des cuves et refroidies par une circulation d’eau. Là ce n’était pas raccordé avec des pinces croco, mais barres de cuivre boulonnées !
La diversité de la production et des matériels contrôlés rendait ce boulot intéressant.
Les ateliers étaient équipés de « coup de poing » de coupure générale tous les 3 mètres :slight_smile:

En apparence cela a changé, mais dans le fond est-ce si diffèrent que cela.
Combien de femmes ont un boulot « épanouissant » par rapport a celle qui ont un boulot purement « alimentaire » payé au minimum legal.

A compétence et boulot égal, je doute beaucoup d’une égalité de salaire homme/femme.

Il reste beaucoup de progrès a faire, et cela devrait commencer dès le plus jeune age avec une éducation égalitaire.

Pour revenir à la vidéo initiale, je suis tout de même surpris qu’en 1957 on en fût toujours en France à ce type de manufacture « début de siècle »… J’imagine qu’à la même époque chez Dual ou Philips les chaînes de montage étaient un peu plus automatisées !

Bonjour,

Cet ensemble impressionnant de tâches manuelles accentuées par des prises de vues en noir et blanc assez sombres donnent effectivement l’aspect d’une usine d’un autre temps. Cependant, un électrophone est un appareil qui est constitué principalement par des éléments mécaniques assez minutieux, devait demander beaucoup de manipulations précises pour leur fabrication et leur montage. Il serait effectivement intéressant de pouvoir comparer cette production avec celle d autres usines de montage d’électrophones de certains constructeurs étrangers surtout que dans le commentaire de l’ INA qui est écrit sous cette vidéo de 1956, il est indiqué que les usines Teppaz étaient considérées comme les plus modernes de France.

Par ailleurs, a peu près à la même époque, près de chez moi, en 1958 à Corbeil- Essonne, une usine Clarville qui produisait le fameux Solistor sur circuit imprimé a été inaugurée; elle a fermé en 1965 … C’était tout de même un énorme investissement pour aussi si peu de temps; l’automatisation de la fabrication des récepteurs à transistors avait certainement évoluée très rapidement.

Cordialement.

Patrick.