Je viens de tomber sur une publication scientifique qui étudie les risques de rayons X pour les écrans cathodiques.
C’est très instructif. En résumé, pour une personne travaillant devant un moniteur cathodique durant des décennies ou qui a été quotidiennement de longues heures à moins de 1m d’un téléviseur durant les années 1960-1970, il y a un risque relatif pour la santé.
Je me demande aussi combien parmi nos amis les réparateurs de télévision ont subi de maladies directement ou indirectement liées à leur métier. Il faut aussi se souvenir qu’ils exploitaient des substances assez toxique (aliages métaliques à base de plomb, vapeurs toxiques lors des soudures, composants, etc…).
Dans 50 ans on publiera peut-être des études à ce sujet…
c’est pour éviter les rayonnement nocifs de face qu’ont été inventées les électrodes coudées avec les pièges à ions
les rayonnements nocifs (ions) partaient en biais et les « bons » éclairant la couche fluo étaient remis dans le droit chemin par un déflecteur à aimant permanent, appelé « piège à ions »
le piège pour bizuter les dépanneurs débutants était d’inverser ce piège à ions, le débutant ne trouvait pas la panne car quoi qu’il fasse, il n’y avait aucune lumière sur le TRC
par la suite (avant 1960), l’utilisation de dalles aluminisées rendaient ces pièges à ions inutiles
Les tubes cathodiques des TVC étaient fabriqué en verre au plomb, et les émissions de rayons X étaient assez faibles, mais certainement pas nulles, pour une THT ne dépassant pas 27.5 KV.
En ce qui concerne le redressement - régulation de la THT c’est une autre histoire : la régulatrice ED500 des premiers TVC (TVC4, CAB3) émettait énormément de rayons X, et il était conseillé de rester à + de 2 mètres de ces TVC en utilisation courante pour éviter une irradiation. Pour les réparateurs, interdiction de faire fonctionner la ED500 blindage enlevé. il y avait même une sécurité sur le TVC4.
Depuis les tripleurs et le redressement fractionné, ces inconvénients ont disparu… Reste le tube lui-même en effet…
Je ne suis pas certain que ce soit ça : les premiers tubes (noir et blanc) n’avaient pas de couche alu devant la couche luminescente, et les ions émis par la cathode, non déviés par le champ magnétique du déviateur, brûlaient le tube au centre puisque tapant toujours au même endroit.
L’électrode déviée envoyait ces ions dans le col du tube, et l’aimant du piège à ions rétablissait le trajet des électrons. Ces tubes N&B en 16 ou 18KV n’éméttaient pas de rayons X.
par la suite, on a mis la couche alu en avant de la couche luminescente, les électrons légérs et rapides la traversaient, mais pas les ions lourds et lents, et on supprimé le piège à ions.
Bonjour à tous les Amis présents,
Juste une précision de ma part. Sauf erreur il n’y a pas de production de rayons X en dessous de 20kV
(question de vitesse des électrons) donc pas de souci avec les TV N/B.
Pour les TVC je rejoins les avis précédents bien que l’épaisseur du verre de la dalle atténue presque complètement
le rayonnement. Le pire était la régulatrice ED500 mais les avertissements étaient connus des réparateurs, le
grand public n’ayant pas accès à cette lampe. Cordiales Amitiés, B. THOMAS
Il y a eu une « alerte » aux US vers 1968; le tube régulateur triode Shunt THT 6BK4 fabriqué par General Electric avait parfois des électrodes désalignées de fabrication ou suite à un choc de transport et pouvait générer des Rayons X plus élevés que la normale.
Il y a eu ensuite un battage médiatique considérable pour pas grand-chôse.
Même si le tube régulateur émettait hors du TV, c’était vers le sol. Pour recevoir une dose mesurable, il aurait fallu être le nez collé sur l’écran avec les jambes sous le TV pendant des centaines d’heures.
De toute façon, ça restait dans les micro-Roëntgen/heure.
Une petite anecdote, au sav Schneider a Ivry sur seine dans les années 70, Ils avaient embauchés un technicien tv, qui quand il intervenait sur un THT; il déconnectait la grille G2 de la PL le temps de son intervention. La raison les rayons x, Il craignait avoir que filles.