salut a toi @tontonve , cela fait plaisir de te voir sur ce site…
Salutation a tous les doux dingues de tv ancienne, comme moi…
Et dire que je bataille sur des ecrans plats avec des pannes cauchemardesques…
Genre tenter une transplantation d’une dalle 10 bits a double bus LVDS premiere generation (2009/2010)…
Mircéa,
Grundig et les TEA 5101 A ou A/D, c’est une histoire rocambolesque. J’en avais même fait l’un des cinq PDF dédiés aux impondérables de la marque.
Je crois que tout a déjà été largement expliqué sur différents sujets du forum. Cependant, après tant d’absence, je serais bien incapable de dire où ces informations se trouvent.
Il faudra me laisser un peu de temps pour rassembler mes souvenirs. Rassurez-vous, une solution existe toujours. D’ailleurs, Grundig avait mis six ans pour en trouver la cause.
Avant d’aller plus loin, j’ai besoin de savoir si le TEA 5101 A ou A/D claque en cours de fonctionnement ou seulement au redémarrage. Cette précision est cruciale pour établir le bon diagnostic !
Je ne pourrai pas être connecté régulièrement, mais j’essaierai de passer une fois par mois. Je vous ferai un résumé précis avant, promis. Et surtout, n’oubliez pas ma photo.
Suite au prochain épisode.
RVB.
Bonjour @david26. ne pourrais tu pas envisager d’adapter un tube cathodique 4k à la place de ta dalle …
Heu… Dans ce cas il faudrait rajouter les bases de temps, les balayages et la THT… Operation pas tres rentable pour un tv de 15 ans…
J’ai du abandonner. Les dalles LG etaient compatibles électriquement mais niveau dimensions, c’est carnaval… J’ai abandonne apres avoir manqué de pincer la dalle sur un coin, poubelle! J’ai craqué. Perdre un tv sur le billard, c’est toujours triste mais j’ai fait le maximum…
le télé tombait en panne au redemarrage avec un ecran de plus en plus blanc et un arret de fortune. et meme chose à chaque fois. Ca sent le tube en fin de vie. Pourtant l’image est superbe.
Mircéa,
Avant de remettre en ligne mon PDF sur cette panne bien connue d’extinction du spot chez Grundig, je vous précise quelques éléments :
Un TEA 5101 A se reconnait ainsi :
Et un TDA 5101 A / D se reconnait ainsi :
Le schéma de votre téléviseur est disponible ici :
Voici le texte que j’avais mis en ligne à ce sujet :
Depuis les sixties, Grundig proposait sur ses téléviseurs haut de gamme une extinction du spot, progressivement démocratisée au cours des années 70. L’objectif : éliminer ce phénomène visuel jugé anxiogène par certains lors de l’arrêt, tout en protégeant efficacement l’écran. Une initiative salutaire, surtout pour les clients plus sensibles, interprétant parfois cette rémanence lumineuse comme le signe avant-coureur d’une implosion imminente…
Les années 90 apportèrent une avancée majeure avec l’arrivée des tubes Philips Black Line, intégrant des canons à électrons optimisés et un masque Invar à l’épreuve de la déformation thermique. Les images gagnèrent en contraste, netteté et stabilité, éradiquant les tâches liées à l’échauffement. Mais cette modernité ne tarda pas à bousculer un principe établi : l’extinction du spot par tension négative sur G1, solution déployée sans encombre depuis plus de 30 ans, qui allait cette fois se heurter aux spécificités de ces tubes de nouvelle génération.
L’idée était ingénieuse : appliquer aux G1 une tension négative suffisamment élevée pour bloquer toute émission d’électrons à l’arrêt, sans affecter les composants électroniques environnants. En fonctionnement normal, G1 restait neutre, autour de 0 V. A l’extinction, une tension comprise entre -140 et -180 V était appliquée, un procédé fiable qui n’avait jamais posé de problème avec les tubes couleur traditionnels. Cependant, les récents écrans Philips, ainsi que les futurs Toshiba, allaient bouleverser cette dynamique en réduisant l’écart entre cathodes et G1. Les années 90 furent aussi celles des circuits intégrés. Grundig adopta les premiers amplificateurs RVB destinés aux nouvelles cathodes, à l’image du fameux TEA 5101A également montés sur le châssis F5 Oceanic. Ce composant prometteur montrait toutefois une vulnérabilité redoutable : au moindre amorçage, qu’il s’agisse d’un flash positif lié à un écran « tuberculeux » ou d’un excès de tension négative d’extinction, il rendait l’âme. Ce que d’ailleurs, une platine CI tube à base de transistors supportait très bien!!! Une variante tenta de pallier ce problème avec le TEA 5101A/D, intégrant une protection interne uniquement contre les surtensions positives. Cependant, toute tentative de doubler ladite protection par des diodes BAV21 externes entraînait une destruction quasi instantanée de l’IC.
Les téléviseurs équipés des châssis CUC 4620 et CUC 4635 furent parmi les premiers à subir ces déboires. Malgré des changements massifs de composants et des notes de service parfois contradictoires, la cause réelle de cette hécatombe resta insaisissable. L’hypothèse évoquée désignant un défaut de masse au niveau du tube cathodique, combinée à des ajustements hasardeux du frein de faisceau crête (SSB), se révéla une fausse piste coûteuse en temps et en matériel. Dans le même intervalle, les pannes se multipliaient : écrans blancs avec lignes de retour et mise en sécurité immédiate au démarrage, toujours après destruction du TEA 5101A/D à l’arrêt précédent.
La solution ne viendra qu’en 1996, après six ans de tergiversations.
Grundig finit par comprendre que la tension d’extinction, même réduite à -120 V (en limite basse d’efficacité hors tubes 82 à 95cm), pouvait toujours générer des surtensions fatales à l’IC par amorçage entre G1 et cathodes. Des résistances carbone de 1 kΩ en série sur chaque voie RVB, censées neutraliser ces phénomènes, s’avérèrent être une source inattendue du problème : leurs coupelles métalliques aux extrémités introduisaient une capacité parasite suffisante pour laisser passer des « pics » destructeurs.
Le correctif définitif fut radical :
• Réduire la tension d’extinction (on doit passer de -180V à -120V) en réduisant R531 de 22K à 100K et câbler entre émetteur et collecteur de T531 une résistance de 150k.
• Limiter la tension d’alimentation du TEA 5101A/D (seul TEA autorisé désormais), parfois mesurée jusqu’à 15 V au-delà de ses spécifications en passant R793 de 330 ohms à 1kohms au besoin.
• Ajouter une diode BAV21 en protection uniquement négative sur chaque sortie RVB amplifiée au plus près de l’IC.
Ce qui donne :
• Remplacer les résistances carbone à coupelles par des résistances 1,5 kΩ en carbone pur, sans appendices métalliques.
Ce n’est qu’après ces ajustements que Grundig put enfin retrouver la sérénité… tout comme les techniciens, soulagés d’avoir triomphé de cette malédiction des tubes « 2.0 » après une bien longue traversée du désert.
Il est évident que je ne pourrai pas détailler aussi précisément toutes les pannes. Je fais donc une exception ici. L’important est de sauver le Grundig
RVB
Je vous envoie la photo dans la semaine
Avec tous mes remerciements
Bonjour,
J’avais oublié cette question.
Pourquoi tenez-vous tant à pouvoir choisir entre le programme 1 au démarrage ou la dernière chaîne regardée ? Avec la TNT, cela me semble désormais inutile, sauf si vous avez connecté plusieurs modulateurs en série via différents magnétoscopes ou autres appareils… A moins qu’en Roumanie, vous soyez toujours en analogique ???
Cordialement,
RVB
La Roumanie est moderne.
Les premiers tests TNT vers 2005 et officiellement en 2015, europe oblige. Je ne pense pas me tromper de beaucoup. La ou je suis c’est principalement en reception cable ou sat.
C’était une question que j’ai a l’esprit depuis des années tout betement.
Merci à vous tous et bravo a ce forum
Bonjour hervé,
Je reviens sur le télé Sydney st72 772 t qui refuse de fonctionner sur une ancienne console sega megadrive. un magnetoscope passe par la prive AV mais cette consolle qui marche sur un vieux tv thomson refuse de passer sur cette grundig. Croyez vous que l’un des circuits serait HS
Merci Mircéa
Bonjour Mircéa,
Désolé pour cette absence involontaire.
La réponse se trouve sur mon site.
Je vous en fais un copier /coller :
Grundig et les consoles de jeux.
Des problèmes de raccordement en péritélévision sont apparus entre les années 1980 et 2000 avec des consoles de jeux comme la Sega Mega Drive ou des ordinateurs personnels tels que l’Amiga 1000 de Commodore. Les constructeurs asiatiques avaient la fâcheuse habitude d’utiliser directement leur tension d’alimentation pour la commutation rapide, atteignant parfois 5V au lieu des 1 à 1,2V recommandés, sans limitation de courant. En conséquence, la résistance d’adaptation de 75 ohms, câblée à la masse en sortie de la broche 16 de la prise Péritel, finissait souvent par brûler. Avec certains circuits de gestion vidéo chez Grundig, le commutateur interne d’entrée RVB en devenait inopérant. Pour éviter ce désagrément, il était vivement conseillé d’ajouter une diode Zener de 2,5 à 3V entre la broche de commutation rapide (cathode) et la masse (anode) dudit circuit, tout en remplaçant la résistance endommagée.
Chez Grundig et pour le cas qui vous concerne probablement, le problème était particulièrement notable sur le châssis CUC 5365, équipé du module RVB (29504-145.52), qui acceptait difficilement ce type de consoles. Dans ce cas, le circuit intégré vidéo U4648B nécessitait impérativement l’ajout d’une diode Zener entre sa broche 3 et la masse.
C’est tout ce que je peux vous proposer à ce sujet, mon cher Mircéa.
Je me permets de vous rappeler que vous aviez promis l’envoi d’une photo de votre châssis, ce qui n’a jamais été fait. J’ai bien de la patience, mais elle a ses limites.
Sans réception de cette photo, je ne donnerai plus suite à vos demandes.
Cordialement,
RVB