Ça ne vous manque pas, d'avoir la musique, mais sans le "support"?

La musique dite « dématérialisée » est généralement « re-matérialisée » après l’achat ou le téléchargement, puisque l’acquéreur la stocke dans un support, disque dur, clé USB, serveur ou NAS.
La seule différence c’est que ce support est effaçable et réinscriptible.
Je télécharge souvent de la musique sur Qobuz, avec le livret s’il existe, c’est à dire les mêmes informations que si j’achetais le CD ou le vinyle, sauf que je le lis sur une tablette ou un ordinateur.

Certains logiciels de lecture comme « Hiby Music » proposent directement dans la page de lecture le lien pour tout savoir sur l’artiste ou le groupe, il suffit de cliquer.

On peut évidemment refuser les nouvelles technologies et préférer ce qui nous rattache à une époque où tout semblait aller mieux qu’aujourd’hui.
Mais cela démontre simplement qu’on a « décroché » et que cela ne va pas s’arranger en vieillissant…
Il est probable que chacun d’entre nous arrivera un jour ou l’autre à ce point de « décrochage », pour moi, ce sera le plus tard possible.
Mais je doute que j’en arriverai à cracher dans la soupe comme ceux qui dénigrent sans cesse la technologie derrière leur clavier, suivez mon regard…
Cdt,
Gérard

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Mais comment que c’est alors, quand la musique vient d’une mémoire flash, enfichable, SD card, USB stick ? Ici encore, rien ne bouge.

Pour être le plus objectif possible et faire la part des choses, il faut savoir que certains albums des années 60 ou 70 ont été réédités et ne le seront plus. Justement, tu cites Qobuzz ou d’autres qui ont l’avantage de proposer ces albums qui ne sont plus sur le marché du CD ou du LP.

Je dis toujours que si c’était mieux avant, je ne serai plus là depuis plusieurs années. Nous avons vécu dans un autre univers (insouciance ?) ce qui est différent aujourd’hui.

—Non—

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Oui, c’est même un sujet très intéressant. Je l’ai appris par un ancien camarade de travail, qui connait très bien le sujet. Une partie de certains enregistrements stéréo sur disques (parfois même davantage) était en réalité en quadrophonie SQ, sans que cela soit mentionné sur le disque ou la pochette. Il m’a même donné des copies, car nous avions essayé de décoder par un logiciel, que j’avais commencé à écrire. Mon camarade s’était procuré la copie de plusieurs brevets traitant du sujet et nous les avons analysés ensemble. Mais après le départ de ce camarade pour un pays lointain, où il est devenu prof, je n’ai pas continué. Je n’avais pas tellement d’intérêt personnel.

Je me souviens de trois albums:

Pink Floyd, Wish you were here
Barklay James Harvest, Once again
Mike Oldfiel, Boxed

Et il y avait aussi un disque de Joan Baez.

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Adepte de la musique dite classique ( à tort), je me fous totalement du support, pourvu que la dite musique, soit le plus fidèle, qualité son, à ce qui a été produit par des instruments, tout ce qui est compression ( Mpxxx) rabotent le son ???

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J’avais un ami au pays Basque, heureux possesseur d’un ampli-tuner Sansui QRX9001…
Cet ampli tuner quadriphonique permettait l’écoute de ces « fameux » disques sur 4 enceintes (des ditton66) la platine disque était une garrard 401 avec bras Sme …la cellule …je ne me souvient pas.
Le résultat d’écoute était saisissant…
Chaque instrument était à sa place et la voix était restituée avec une étonnante fidélité.
j’ai retrouvé la trace de ce bel appareil ici:

https://www.threshold-lovers.com/2016/05/28/sansui-qrx-9001/

@Radioman33
Du bla bla pour « Initiés » ? Je ne pense pas.

Vous avez probablement oublié, que vous étiez sur un forum de collectionneurs et , de fait, notre relation à la consommation du son et au temps qui passe sont différents.

L’éclairage, que je souhaitais apporter à cette discussion, en tant que collectionneur, est forcément différent.

Je n’oppose pas les supports « matérialisés » et les « dématérialisés » ce serait absurde, ils ne sont en rien comparable car ils n’ont pas du tout la même fonction.

Ecouter, par exemple, sur un support du net « La Traviata » de Verdi est sans doute formidable mais cet instant (en tant que collectionneur) ne peut être comparé avec celui qui posera son vinyle, sur sa platine, dans son espace.

Son rapport avec la musique, pour un même morceau, sera différent.

Il lui donne une autre dimension.

Allons plus loin, puisque, apparemment, vous n’appréciez pas mes « Bla bla ».

Ce même morceau « La Traviata » vous pouvez l’écouter en boucle via YouTube, par exemple, sans altération du son.

Mais comme, je le rappelle, nous sommes sur un forum de collectionneurs consacrés au son et à l’image, je vous propose d’écouter ce même morceau sur un cylindre de phonographe sachant que celui-ci, après un certain nombre d’écoutes, ne sera plus utilisable.

Alors votre « cylindre » et votre « instant choisi » pour l’écouter prendront, là encore, une autre dimension.

Notre matériel, de collectionneurs, nous le remettons en état et nous avons grand plaisir à le faire fonctionner, mais nous savons aussi que nos appareils sont fragiles et que parfois, certaines pièces sont introuvables ou impossible à refaire.

Nous prendrons une multitude de précautions avons de mettre en marche.

C’est pour cette raison qu’il est pour moi absurde de vouloir comparer des supports matérialisés qui rentrent ou rentrerons, par obsolescence, dans la catégorie des matériels de collections avec l’écoute de la musique sur des supports dématérialisés.

Idem pour les stockages.

Anecdote : (Bla bla)

Lors d’un Salon consacré à la Photographie j’ai rencontré un photographe qui travaillait sur l’Art et leTemps qui passe.

Dans l’une des ses photographies il y avait d’inséré, la feuille d’un arbre et le tirage de cette photo était fait avec des produits chimiques très particulier qui craignaient les UV .

Sur cette photo il y avait un petit drap noir qui la recouvrait et un texte à côté de la photo.

Ce texte précisait que vous pouviez soulever le drap pour regarder cette photo mais que sa durée de vie, avant de voir disparaitre le sujet à cause des UV n’était que de quelques heures.

A vous donc de bien choisir le moment pour soulever le drap et le temps que vous allez regarder cette photo pour l’apprécier pleinement.

C’est exactement la même chose avec certains « vinyles », devenus introuvables que l’on manipulera avec grand soin avant de les poser sur la platine, ou pire encore les cylindres très anciens de phonographes.

Là aussi vous choisirez le bon moment pour le faire, contrairement à cette même écoute en dématérialisé.

Voilà pourquoi, un collectionneur (un vrai) , n’a pas les mêmes relations et les mêmes sensations lorsqu’il écoute morceau de musique sur un support « matérialisé » vis-à-vis d’un auditeur lambda (que le collectionneur peut-être aussi) lorsqu’il écoute ce morceau sur un support « dématérialisé »

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@MJPP
Ma série ‹ Rhym and Blues › n’est pas complète : volume 1(en 4 exemplaires dont un avec une pochette double et un avec une toute autre image) et les volumes suivants : 3, 4, 6, 9, 11, 12.
Je signale que j’ai dû m’accroupir :wink: pour les retrouver…et que ce n’est plus trop évident :grin: de se relever après.

Je persiste et signe, tout cela est du bla-bla, l’émotion, la vraie, c’est quand on a l’artiste sur scène devant les yeux avec autour l’ambiance de la salle!
Le reste, me fait ni chaud, ni froid…
Quel que soit le support, c"est du… Son !

Il ne faut pas oublier qu’entre les oreilles, il y a le cerveau et si celui-ci est capable d’interpréter ce que lui fournissent ses capteurs comme les oreilles par exemple, il ne sait pas se déconnecter du reste des sensations qui lui sont fournies en temps réel, et encore moins de ce qu’il a en mémoire.

C’est pourquoi l’écoute d’un vieux vinyle des années 70 peut ravir un nostalgique de cette époque alors qu’un gamin d’aujourd’hui trouvera cela carrément insipide.

On n’y peut rien, les informations qui atteignent le cerveau sont multiples et interagissent, une enceinte rouge donnera un son plus chaud qu’une enceinte bleue équipée des même HP, tout comme une enceinte à 20 000€ (dont on connait le prix) semblera bien meilleure qu’une autre ayant les mêmes performances mais coûtant 10 fois moins cher.

Pourquoi ferme t’on les yeux pour apprécier un morceau de musique ou un bon vin ?
Tout simplement pour forcer le cerveau à se concentrer sur une sensation précise.
Qui n’a jamais fait ça instinctivement ?
Cdt,
Gérard

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Oui, certes, certains logiciels proposent cette fonctionnalité…Et redonne les infos manquantes, comme celles qu’on avais sur la pochette de son disque vynil , en quelques clics…Oui, mais il y a un mais, et un gros !
-Si vous n’avez pas de réseau, pas de connexion internet?
-Si l’ordi ou la tablette ne démarre plus? ou est vautrée ?
Comment vous faites ? hein !

Tandis que, avant la musique « dématérialisée » , on avais ces infos directement sur la pochette ou le booklet fournie avec le disque, et lui servant d’emballage …Et là, pas besoin d’informatique, pas besoin d’avoir du réseau , ça a l’air bête à dire, mais c’est génial ! ce n’est ni tributaire de l’informatique, ni situé a distance et inaccessible si on a pas de réseau …Il suffit de se servir des yeux dont « dame nature » nous a dotés !
(on suppose que le lecteur n’est pas complètement aveugle …)

Je met ce cas dans le même panier que la musique complètement « dématérialisé » ! et pour moi, il manque quelque chose ! en effet
-Ces supports sont statiques, ça ne tourne pas, ne défile pas, ça a l’apparence d’un bout de plastique sans intérêt et on ne vois rien se passer de perceptible par nos sens !
-Ces supports ne sont pas accompagné d’une pochette ou d’un booklet lisible avec nos yeux , et pour cause, il ne sont pas vendus avec la musique et peuvent contenir n’importe quel autre type de fichiers puisque réinscriptibles !
(Donc, même si il y a "un support " je met donc ça dans le même panier que le "dématérialisé sans support …et ce genre de support me laisse complètement froid et indifférent ! En fait, c’est exactement le contraire de bon nombres de jeunes qui vont trouver froid et insipide un disque noir et rester indifférent ou désintéressé par ce type de support … )

On pourrais faire le même parallèle entre un livre et un e-book ! et là, on ne vois pas (ou pas encore ) tout le monde brûler toute leur bibliothèques …sous pretextes que ces pages remplies de caractères sombres et reliées puis abritées par une couverture, sont plus encombrantes et moins pratiques qu’un fichier informatique ! ?
(On fabrique encore des livres ! et certains sont magnifiques !)

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Bonsoir @Horace ,
Je comprend parfaitement votre propos.
Il correspond au vécu de l’écoute.
Ce qui n’est pas tout à fait à mon sens le sens de la question initiale.
Laquelle semble être une simple opposition entre physique et dematerialisé. Basé sur le fait qu’on n’apprécie ou non l’évolution des moyens de diffusion. Il est clair que l’émotion ressentie lors d’une écoute d’exception qu’elle soit en réelle avec des instruments d’époque ou avec des moyens exceptionnels ne peut se comparer au plaisir d’une écoute particulière avec des moyens habituels, platine tourne disque, bande magnétique, voir Radio ancienne, et cassette ou moyen actuel, mp3, streaming.
Dans ce cas seul le message audio compte et pas le support.
Comme certain le dise pour écouter la danse des canards, nul n’est besoin de célébrer le support.
Ce qui n’enlève rien au plaisir d’écouter un enregistrement historique sur un support historique.

Ce n’est pas tout à fait la même chose: un livre est entièrement autonome et ne demande aucun autre appareil pour être lu (sauf la nuit :wink:) alors que n’importe quel support de musique non dématérialisée (disque vinyle, CD, cassette, mémoire …) demande un appareil et une source d’énergie pour être lu.
De plus dans le cas des disques vinyle (30 cm en particulier) cet appareil est difficilement transportable.


ne me cherche pas, :je_sors:

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:joy: il y avait quand même des lecteurs de 45 tours dans les voitures américaines des années 50, on utilise ce qu’on a…

@sloup,
Chez moi, les ordinateurs démarrent à tous les coups depuis plus de 25 ans, idem pour le réseau qui est présent dans 99,99 % du temps.
S’il est indisponible par la fibre, il reste accessible en 4G
Le contenu sécurisé du NAS est accessible depuis n’importe quel terminal, ordinateurs, serveurs audio, smartphones.
Le temps que tu aies trouvé la pochette et son livret, j’ai déjà fini de lire…

Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage…

Cdt,
Gérard

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Il y avait aussi des « mange disque » 45 tours pour les gamins en France (et ailleurs). :wink:
Mais pour ce qui est de la fidélité, c’est autre chose !
Et également des lecteurs 45 tours (Philips p.ex.) à connecter à un autoradio.

Chacun essaie de convaincre l’autre…

D’après moi il n’y a pas de camps.
Le numérique et le papier ont leurs avantages ; être tout-papier ou tout-numérique est excessif. On a le droit de nuancer…

Les pochettes de disques sont de beaux objets, des objets de collection, des curiosités pour certains de la jeune génération, et parfois des madeleines de Proust qui font remonter des souvenirs.
A ce titre elles ont toute leur utilité, si l’on considère que se faire plaisir est utile.

Les disques vinyles, leur vraie stéréo, la profondeur de leurs graves pour certains, et parfois le charme des petits bruits de la poussière ou de l’usure ne sont pas sans charme.

J’ai plein de vinyles que j’écoute souvent, mais mon travail est rythmé par des webradios ou des stations en dab+…
Nous sommes dans un monde numérique, et ou on peut se faire plaisir aussi avec d’autres technologies.

Les livres papier ou numériques ? C’est une question de gout.
Les e-livres permettent de trimballer toute une bibliothèque avec soi.
Par contre, pour ma part une liseuse est plus fatigante pour la vue qu’un livre papier, qui plus contrasté.
Et l’accès aux archives est plus pratique avec des documents numériques, quand ils sont bien indexés…

C’était ma modeste contribution à cette discussion… :wink:

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