Canicule - Réchauffement Climatique

mettre un peut de bière est du cassis ils sont fou de cela ( tous les 2 jours je change les bouteilles

A défaut de piège …Cette plante tue et mange les frelons asiatiques

Radiolo a dit : comment ça fonctionne ?

je ne sais pas si c’était une question, ou une manière d’introduire l’image qui suivait, en tout cas, voici une explication détaillée de ce qui se passe

« L’air injecté sur la périphérie intérieure du tube à la température ambiante, soit de 20 à 22 °, lancé sur cette paroi cylindrique, se met à tournoyer en avançant selon le dessin classique d’un tourbillon, collé à la paroi par la force centrifuge.

Comme la section intérieure de ce tube s’élargit vers la première sortie - le tube est ouvert aux deux bouts – la force centrifuge qui tend à gonfler le tourbillon entraîne le flux dans cette direction.

L’expérience montre alors que la spirale d’air s’échauffe dans son mouvement avant, et que dans le même temps, un vide partiel se crée au centre du tube. La chose peut s’expliquer par la force centrifuge qui tire toutes les molécules vers la périphérie. A la fin, la température du jet atteint en moyenne 70 ° C. La sortie est munie d’une soupape à pointeau sur un ajutage qui ne laisse sortir qu’une partie de l’air chaud.

L’autre partie, en général la moitié du flux repart en arrière selon un second tourbillon à l’intérieur du premier, tournant dans le même sens et suivant donc le canal central à basse pression.

Les 2 spirales coaxiales ont de plus même vitesse angulaire ; donc une partie du flux externe et une particule du flux interne font un tour entier dans le même sens et dans le même laps de temps.

Normalement, le principe de conservation du moment cinétique voudrait que la vitesse de rotation du flux interne soit plus grande que celle du flux externe pour que la quantité de mouvement soit conservée. Puisque ces vitesses restent égales, c’est qu’une partie de l’énergie propre au tourbillon initial est partie ailleurs. Selon les techniciens de la Vortex Corporation, cette énergie se retrouve sous forme de chaleur dans la première partie du jet qui quitte le tube. Et du même coup, le tourbillon qui repart en sens inverse se trouve refroidi dans des proportions qui peuvent être considérables : tout dépend du profil interne du tube. Telle est donc l’explication fournie par les ingénieurs américains, mais ils reconnaissent eux-mêmes qu’elle ne suffit pas à donner une interprétation complète de tous les phénomènes mis en jeu. »

une chose est sûre, un gaz comprimé se réchauffe, un gaz qui se détend se refroidit (c’est comme ça qu’on liquéfie les gaz), le tour de force est ici de réaliser cette détente et les multiples échanges thermiques et cinétiques sans aucune pièce mobile!

? manière d’introduire l’image de cette curiosite, pas silencieuse du tout d’ailleurs , elle fait un bruit de reacteur d’avion : on entend qu’il se passe des choses la dedans….
il faut savoir que c’est un physicien Français Georges Ranque qui l’a invente un peu par hasard, parait il, en travaillant sur des turbines. Ce tube a ensuite été perfectionne en allemagne et puis oublie, personne n’ayant vu l’interet de cette curiosite dont les brevets ont été vendus aux USA qui sont je crois les seuls a le fabriquer ( en tout cas tout ceux que j’ai eu en main provenait de la bas et il servait a refroidir une partie critique d’electronique )
je dois en avoir garde un en souvenir dans mon brol

Chez Oréga, pour refroidir les moules tournants des machines à bobiner les déviateurs ligne, ce genre de turbine était utilisé, avec une alimentation sur le réseau d’air comprimé.
Ca permettait de souffler du froid sur les flasques en rotation, et de maintenir la température dans des limites correctes pour ne pas avoir de mauvaises surprises sur les tubes auto-convergents.
La température et la tension du fil en cours de bobinage faisaient partie des paramètres critiques, au niveau des convergences.
Ces petites turbines mesuraient, de mémoire, environ 300mm avec un diamètre de 40.
Je ne me rappelle plus la marque, mais l’origine était effectivement US.
Au bout d’une demi heure de fonctionnement, on voyait du givre se former en sortie de buse.

Bonjour,

Claude a eu raison de créer une autre discussion car il est certain que sapiens avait pas mal dérivé mais en dérivant on apprend aussi parfois des choses intéressantes.

Cet après midi je me suis réfugié dans la fraîcheur de mon atelier de la Vienne pour résoudre une absence de chauffage des lampes (ECH3,EF9,CL2,CY2,EM4) sur mon Radio Star 956.Ce qui m’a mis en ébullition, c’est que j’ai perdu beaucoup de temps à effectuer des vérifications de base sur un châssis très lourd à cause des ces lampes transcos montées en série avant de découvrir qu’une des trois résistances bobinées (la 100 Ohms de la CY2) du circuit de chauffage était coupée;pourtant elle avait un très bel aspect et pas de traces de brûlure .Après son remplacement,le bon chauffage tant attendu est enfin revenu.

Le piège à ions d’Yves pour capturer les piqueurs ailés m’a impressionné.

Bonne continuation à tous.

Patrick.

Piège à ions ? :relaxed:

Au lieu du sucre au vin blanc, je vais essayer la recette donnée par Ferdi57, de la bière et du cassis. Malgré que je préfère descendre mes bières moi-même, je vais en sacrifier une rien que pour voir. :sunglasses:

Bonne soirée à toi et à tous

Cordialement :blush:

Bonsoir,
Dans le Var, quelques orages isolés, pas loin de chez moi, j’entends tonner, mais ça ne viendra pas jusqu’ici.
En revanche en Normandie, ça pète sec si l’on peut dire. Mais Claude va peut-être devoir arroser malgré tout son jardin. Pas un éclair dans l’Eure. :no_mouth: (pour l’instant).

Eure

Un autre site sympa pour suivre les orages en temps réel :

http://fr.blitzortung.org/live_lightning_maps.php?map=13

On peut aussi utiliser un transistor calé sur une fréquence libre des grandes ondes, mais c’est nettement moins précis !

Pour l’instant pas le moindre éclair sur le Berry …

bonsoir

Les orages étaient annoncés depuis 2 ou 3 jours avec fortes pluies

Ce matin , encore pronostiqués mais presque secs … reportée la pluie à demain … toujours demain depuis 1 mois et demi . Ça commence à bien faire !

Ciel bien noir à l’ ouest à 16 h . j’ avais une réunion" voirie " au club j’ ai donc pris la voiture au lieu d’ y aller à pied en me disant: " tu vas devoir revenir sous la vasée "

et bien : bernique 3/4h plus tard le ciel était de nouveau tout bleu ! damned

C’ est de nouveau bien sombre , lourd - il fait encore 28/29 et pas un pet de vent "

Une correspondante parisienne me dit que la police fait évacuer les parcs , en prévision de l’ orage !

Premier petit grondement à 19h23 . les feuilles des peupliers commencent à s’ agiter

Je débranche la prise secteur de la TV et je passe le pc sur batterie!

wait and see .

19h28 , ça s’ agite un max dans els arbres …

hummm! un grand silence…

inquiétant!! :anguished:

hier soir, keraunos et blitzortung injoignables sur mon portable…

restait l’option de la radio AM en GO: ça renseigne quand même pas mal sur la fréquence des éclairs, et leur durée approximative, ainsi que leur distance
il ne reste plus qu’à trianguler avec des collègues au téléphone muni d’un chronomètre!

Oui je connais ce site, mais on n’arrive pas à zoomer sur sa région et à fortiori sur l’endroit précis où on se trouve. Ce qui le rend peu pratique.

Il me semble, sauf erreur, que c’est Jean-Michel qui avait proposé un site sur la foudre sur le forum il y a plusieurs mois, peut-être sur l’ancien forum, et sur lequel on pouvait zoomer, mais je n’arrive pas à le retrouver.

A tout hasard ?

Cet après-midi, comme tous les après-midi, ça tonnait encore pas mal dans les environs, les roulements de tonnerre arrivaient bon train, mais ici précisément, « sous le soleil exactement », beau temps et pas une goutte d’eau. Ces orages sont très localisés. On les entend, mais on ne les voit pas :smile:

C’est surtout le département voisin, les Alpes-Maritimes, qui déguste.
Ca gronde aussi pas mal sur l’Italie, et l’Europe centrale.

Cordialement.

il y a quelques semaines, on pouvait encore zoomer avec blitzortung; mais le message ci-dessous explique également les problèmes rencontrés avec Keraunos (carte sombre, retards): Google maps a du augmenter ses tarifs!

This animation is just temporary and will be changed soon. The change is due to new payment modalities from Google Maps. We will present a new animation soon.

Ah OK, j’avais pas pris la peine de lire le texte. Effectivement si Google Maps augmente ses tarifs, ça risque de dissuader nombre d’utilisateurs professionnels.
Ca n’est que temporaire, on verra comment ça évolue.
Merci pour l’info.

Un qui ne fait pas la différence entre un abricot et une pêche ! :laughing:

On fait des miracles dans le Tarn et Garonne ! :grinning::joy:

On va bientôt nous changer "l’eau en vin "

Bonsoir à tous

Nouvelles de la sècheresse….!!! et oui la roue tourne ou alors le CO2 existe depuis de belles lurettes . A méditer

Interviewé en 2003, l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie revenait pour «Libération» sur les précédents coups de chaleur qui avaient touché la France.

«700 000 morts lors des canicules de 1718-1719»

[Mise à jour du 7 août 2018 : en 2003, à l’occasion de l’épisode caniculaire, Libération avait interviewé Emmanuel Le Roy Ladurie. Nous republions cet article aujourd’hui.]

Emmanuel Le Roy Ladurie, 74 ans, professeur au Collège de France, a écrit une Histoire du climat depuis l’an mil (Flammarion, 1967), maintes fois rééditée, qui reste le livre de référence sur le sujet.

Que faut-il penser de la canicule actuelle ?

J’aurais plutôt tendance à la relativiser ; même si l’aggravation du phénomène d’effet de serre est une rupture dans l’histoire du climat qui peut ouvrir une nouvelle ère climatique avec un ou deux degrés de différence. Ce qui aurait des conséquences incalculables. Mais l’actualité d’un été chaud, c’est autre chose : ce genre de grande sécheresse n’a pas manqué dans l’histoire française. En 1168, la Sarthe a séché. De même, l’été magnifique de 1351, où le prix du froment a été multiplié par trois à cause de sa rareté, avec «échaudage», comme l’on disait, ce qui entraînait des moissons et des vendanges très précoces, un vin en faible quantité mais excellent. Vous avez aussi des séries d’étés caniculaires consécutifs, des micro ères climatiques : 1331-1334, quatre étés de suite, 1383-1385, trois étés, ou encore la première moitié du XVIe siècle, particulièrement douce, où l’on peut parler d’un petit âge du réchauffement. L’été, les glaciers reculent beaucoup, la neige fond très haut. En 1540, beaucoup de témoins habitant les Alpes l’ont noté. A partir de 1560, on entre dans une autre période climatique, le «petit âge glaciaire», les étés caniculaires se font plus rares. Il y en a cependant encore, par exemple en 1636, l’été du Cid, où les témoins évoquent «un effroyable harassement de chaleur» pendant plusieurs semaines à Paris.

En cas de forte chaleur, quel est l’ennemi principal des Français ?

D’une part, la précocité et le faible rendement des récoltes, donc la rareté du grain, son prix qui flambe. D’où des phénomènes de disette, voire de famine. Mais la pluie est l’ennemi numéro 1, davantage que la chaleur : l’été pourri est plus redouté que l’été trop chaud. En revanche, la mortalité grimpe lors des étés trop chauds à cause de la dysenterie. Le niveau des fleuves et des cours d’eau baisse, l’eau puisée pour vivre et boire est plus vaseuse, infectée, polluée, et la mortalité est spectaculaire. 500 000 morts lors de l’été 1636 ou de l’été 1705, 700 000 lors des étés caniculaires de 1718-1719, avec même l’apparition de nuées de sauterelles et une forme de climat saharien sur l’Ile-de-France. Ces morts, ce sont surtout les bébés et les petits de l’année. Il y a, régulièrement, des générations décimées en France par la chaleur. Actuellement, les principales victimes, dans une proportion moindre, ce sont les vieux. L’autre conjoncture catastrophique était ce que l’on peut appeler le «modèle profiterole», c’est-à-dire une accumulation rapprochée de catastrophes climatiques. C’est le cas du contexte prérévolutionnaire : en 1787-1789 se succèdent de fortes pluies à l’automne, la grêle au printemps 1788 et un été suivant caniculaire. Ce fut explosif : échaudage, disette, cherté du grain. C’est à partir de ce moment que la chaleur a mis les gens dans la rue, et n’a plus été acceptée comme une simple fatalité.

C’est-à-dire que les Français, en période de chaleur, commencent à se tourner vers les pouvoirs publics ?

Moins les étés deviennent meurtriers, plus les gens se tournent vers l’Etat, et ce n’est pas un paradoxe : à partir du moment où l’Etat se mêle de plus près de la vie des gens, ceux-ci sont plus exigeants et plus enclins à dénoncer les incuries du pouvoir central. Ce processus historique accompagne la baisse de la violence, confisquée par l’Etat, ou la chute de la mortalité. Les interventions de l’Etat en période de canicule visent essentiellement à conjurer ou à limiter les effets de la famine. Dès la fin du XVe siècle, Louis XI tente d’instaurer un «maximum» (un contrôle des prix) en période de canicule. L’intervention massive vient avec Louis XIV et Colbert, très typique de la monarchie absolue : importations de blé, interdiction d’exporter, instauration de réserves dans les greniers d’abondance. Cela vise aussi à répondre aux deux principales accusations des Français en période de canicule : l’Etat ne fait rien ou, au contraire, ferait tout pour spéculer sur la cherté du blé, c’est ce qu’on appelle au XVIIIe siècle le «complot de famine».

Comment les gens ou les autorités anticipaient-ils les étés trop chauds ?

Plus encore qu’aujourd’hui, les Français ne parlaient que de cela : le climat était le sujet principal de conversation. Les marchés, par exemple, étaient suspendus aux nouvelles. On trouve aussi des théories, assez tôt, non pas sur les prévisions, impossibles, mais sur les tendances. Les fontes de glaciers ou les séries étaient interprétées : Mme de Sévigné évoque le fait que «le procédé du soleil et des saisons a changé» pour expliquer une série d’étés caniculaires successifs. Les curés jouaient aussi un rôle spécifique, ils étaient les baromètres de l’époque, prédisant plus ou moins le climat à venir. Si bien que les autorités, souvent sous la pression des Français, pouvaient anticiper. Arrachage de vignes, par exemple (entre 1587 et 1600), ou même constitution de réserves d’eau potable, qui commencent dès le début du XIXe siècle dans certaines municipalités.

Antoine de Baecque

700 000 morts lors des canicules de 1718-1719»