Bonjour,
En exemple, une 12AT7 :
Dissipation anodique maximum = 2,5 W (page 2)
Or en page 8, sur le graphe, on voit la courbe pour Va = 250 V monter jusqu’à un courant anodique bien au-delà de 20 mA.
Ce qui donne une dissipation anodique de plus de 5 W (250 x 0,020).
Bizarre non ?
bien c’est comme les transistors
le produit Vcemax * Icmax dépasse largement Pdissipéemax
Sur certains tube on trace l’hyperbole Pdissipé max sur le réseau de courbes , sur d’autres non , va savoir pourquoi ?
sur d’autres on te donne Ikmax et Vanode max ( a courant nul)
Non, pas tellement ! La dissipation instantanée de pointe, peut être largement supérieure à la dissipation indiquée par les maximas. Malheureusement, les feuilles techniques ne mentionnent que rarement ces valeurs de pointe, sauf si l’application principale du tube est un régime où cela importe beaucoup. Par exemple balayage en TV, radar, émission, etc. Le vendeur ne prend que rarement des engagements en ce sens. Une exception, par exemple, la EL84F par rapport à la EL84.
La 12AT7 a été utilisée dans de très nombreux circuits différents. Brimar est le seul vendeur à donner parfois un peu plus de détails sur les feuilles techniques.
On peut parfois s’étonner de la puissance maximale indiquée sur ces feuilles techniques. La PL36, EL84, 6AQ5, 2E26 ont toutes 12 W max., si je me souviens bien. Oui, même la minuscule 6AQ5.
Sauf que les loupiotes encaissent plus volontiers un coup en trop, que les semi-conducteurs.
La puissance max de l’hyperbole tracée sur le réseau de courbes est donné pour une dissipation permanente avec I et U constant.
En impulsion, il est possible de dépasser largement les limites de cette hyperbole (dans les limites Ik max et Va max, tant que la puissance moyenne ne dépasse pas cette courbe.
Comme pour tous les composants, la limite de Pmax est loin d’être une valeur stricte, cela dépends de la température autour du tube.
Un tube avec un blindage ou capoté évacue mal les calories, ce qui limite la dissipation possible.
Pas de problème par rapport à vos remarques.
Lorsque l’hyperbole V x I = Cte est tracée, au moins on voit les limites et d’ailleurs les courbes sont alors dessinées avec un « trait » différent.
Sans mentions spéciales, je suppose que les courbes publiées correspondent à des relevés « statiques ». Dans mon exemple, on met 250 V sur l’anode et on relève point par point le courant anodique pour différentes tensions appliquées à la grille.
Et c’est là que je m’étonne que l’on dépasse allègrement Pmax et ici en plus le courant max de 20 mA signalé dans la doc page 2 (Max. Cathode Current = 20 mA).
La seule conclusion que j’en tire est qu’il faut faire les mesures… rapidement pour les zones dépassant les valeurs max. Mais alors, où s’arrêter ?!
on utilisait les mesures en impulsions ( comme pour les transistors) avec un rapport cyclique faible pour ne pas dépasser Pmax anode
Ah OK !
Même pour des tubes courants ?
Absolument , et une 12AT7 ou une 12AX7 sont capables de sortir une dizaine de watts en classe B
OK, en classe B donc les tubes ont un peu le temps d’encaisser 
!
12AT7 en HF et 12AX7 en BF, je suppose ?
Je choisirais la 12AT7 dans les deux cas.
J’ai passé ma licence avec une 12AU7 en push pull au final sur 144MHz.
ça devait sortir 5W.
Non toutes les deux en bf c’est très bien décrit dans le GE ham news et dans un Radio Ref par F3CU (le père du stabilidyne si je ne me trompe pas)
Et on peut aussi utiliser une 12AU7
Peut-être même un peu plus.
et moi avec une EL84, pilote à quartz, en CW/AM…
Ah OK. C’est marrant ça. Je n’aurais pas pensé à ces tubes là.
A l’époque le principal wattmètre était une ampoule de cadran et on était heureux quant elle s’éclairait 
Tout à fait… Moi, c’était une ampoule de vélo car mon père en vendait…Je faisais ça sur mon TX pirate : on était tout un groupe de jeunes de 15 ans autour de Lille… J’avais la crémone de ma fenêtre comme antenne… sur 40 m. Elle devait « pomper » en lambda sur quarante !
Allez , une 12AX7
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