Bonjour
Attention,les 2 et les 4 pistes ne sont pas compatibles.
A savoir qu’un magnéto 4 pistes peut lire des bandes enregistrées en 2 pistes alors que l’inverse va être cacaphonique : sur chaque voie, une piste sera lue à l’endroit et une autre (n’ayant rien à « voir ») lue à l’envers. C’est comme ça qu’est née la musique dite contemporaine… :mrgreen:
Pour vous aider, Auriki, pourriez-vous nous préciser la marque et le modèle de l’appareil ayant enregistré ces bandes ?
Cela me permettrait de déterminer la machine la plus appropriée dans ce qui est disponible actuellement en occasion, ou sur les étagères des habitués de ce forum.
Personnellement, j’ai une bonne cinquantaine d’enregistreurs, de toute provenance, d’époque, et de catégorie (de grand public à professionnel), la plupart à l’état de neuf ou collection. Et bien sûr une bandothèque d’environ 500 bandes de toute origine et qualité, du meilleur au pire.
Quand je numérise ou recopie des bandes (le le fais régulièrement pour mes amis pour leur éviter d’acheter un appareil, inutile après recopie), j’utilise comme ‹ bonne à tout faire › les rustiques Akai 4000 pour les 4 pistes, ou les Revox A77 pour les 2 pistes. Dans d’autres cas (très basses vitesses ou hors normes, pistes alignées bizarrement, etc.) j’ai quelques machines bricolées pour la circonstance.
A cette occasion, je me suis aperçu que même avec la bonne vitesse et la bonne configuration (2 ou 4 pistes) tout un lot de bandes enregistrées acheté en brocante donnait un son terne et faiblard sur mon Uher Royal, mais impeccable sur un Akai !
Conclusion, il n’y a pas de solution unique et miracle, mais les essais, tâtonnements, recettes empiriques sont de mise, c’est ce qui fait le charme de cette activité. Après, le travail sur PC prend le relais, c’est tout aussi passionnant … mais c’est un autre sujet à développer à part.
Je file à la brocante du coin pour dénicher un Stellavox ou Nagra !
Bonsoir Daniel,
Que voilà du clair et net. Félicitations pour votre « spécialité » !
Je découvre ce sujet qui m’intéresse, car ayant récupéré, il y a peu, quelques bandes magnétiques datées de 1955, sur lesquelles il doit y avoir ma voix et celle de mes parents !
C’est d’ailleurs moi qui faisait office d’ingénieur du son (à 10 ans à peine), avec le magnétophone de mon parrain (un STARVOX ?? fabriqué à Nice).
Je vais donc remettre mon REVOX A77 en branle, pour vérifier la qualité audio et les faire transférer si elles en valent la peine…
Amitiés à tous
Jean-Pierre
Quand on relit des bandes anciennes il faut faire attention à plusieurs « détails ».
Bien nettoyer (avec par exemple de l’alcool à bruler et des cotons tiges) et démagnétiser les têtes du magnétophone lecteur.
Éventuellement, si nécessaire (bandes pleines de poussière), nettoyer la bande à lire (avec par exemple un défilement de la bande entre du papier torchon).
Dans certain cas il faudra ré-aligner les têtes du magnétophone lecteur en fonction de la bande (bandes enregistrées avec un magnétophone mal azimuté). Mais sauf en cas de fort dé-azimutage c’est rarement nécessaire.
Pour lire des bandes 4 pistes il faut obligatoirement un magnéto 4 pistes ), pour lire une bande 2 pistes il faut de préférence un magnéto 2 pistes mais ont peut aussi utiliser un 4 pistes. Pour lire des bandes stéréo il faut obligatoirement un magnéto stéréo. Une bande mono est lisible sur un magnéto stéréo.
La disposition des têtes est standard sur les magnétophones amateurs, dans certain cas particulier sur certain matériel professionnel la disposition des pistes peut être différente. Les bandes pleine piste (en général de provenance pro) peuvent être lu sur un magnéto 2 pistes voir même 4 pistes (avec une petite perte de qualité).
Il faut de préférence lire la bande à la bonne vitesse (en général pour les particuliers 9,5 cm/s (cas le plus fréquent) ou 19 cm/s ou plus rarement 4,75 voir 2,4 cm/s). On peut éventuellement lire une bande 19cm/s sur un magnétophone prévu pour le 9,5 cm/s et rectifier la vitesse avec un logiciel de traitement de son. De léger écart de vitesse avec la vitesse théorique (ce qui est assez courant) peuvent être rectifier avec un logiciel de traitement de son.
Pour les bandes très ancienne il est possible que la courbe d’égalisation utilisé à l’époque soit différente de celle du magnétophone lecteur. Cela est corrigible avec un logiciel de traitement de son (c’est le même problème que quand on lit un 78 tours avec un lecteur avec la courbe RIAA). De même des bruit parasite (souffle, résidu du 50 hertz du secteur) sont élliminable par un logiciel de traitement de son.
Daniel
Pour Daniel Blond:
Merci je vais tenter d’obtenir plus d’infos!
Le sauvetage des enregistrements sur bandes est loin d’être inutile !
Je possède un important stock de bandes de diverses marques achetées et enregistrées depuis 1964, année de mon premier magnétophone.
Les bandes Philips de cette époque n’ont rien perdu de leurs qualités. Et les bandes des années 70 Philips LP18 High Fidelity Low Noise sont splendides.
Toutes mes bandes BASF sont restées parfaites.
J’ai quelques problèmes avec des bandes Scotch.
J’ai hélas, des bandes Sonolor et Ferrodynamics qui sont des catastrophes : toute la poudre d’oxyde métallique se détache du support au point que ces bandes présentent des zones transparentes. Je les ai transférées et j’ai dû interrompre la copie à plusieurs reprises pour nettoyer les têtes de lecture complétement encrassées.
Pour la conservation des CD gravés, je ne prends que des CD de marques connues. Mais surtout, j’évite de stocker sous pochettes souples en plastique qu’on trouve dans le commerce, soi-disant pour archivage. Ces pochettes font une réaction au contact du CD et laissent des traces sur celui-ci le rendant illisible !
Par contre, j’ai eu des problèmes de conservation avec mes premiers DVD (surface bleue) gravés sur mon ordi : certains ne sont plus reconnus par mes lecteurs de salon ni l’ordinateur. Je n’ai plus constaté ce problème depuis que j’utilise des DVD de marque (principalement Philips et TDK) à surface métallisée comme ceux du commerce.
Yves.
Je remonte ce sujet pour ajouter mon grain de sel :
Foin des CD, CDR, DVD-R, etc…
Pour graver tout ça, vous avez un ordinateur…
Utilisez-le!
C’est plus économique, en plus!
Au prix du Giga Octet, un disque dur est 100 fois moins cher qu’un CD.
Le format FLAC est un format Open Source, avec compression, mais sans destruction (contrairement au MP3) ce format est utilisé déjà par des organismes professionnels tels que l’Union Européenne de radio-télévision (UER - EBU ).
Audacity est un logiciel libre et gratuit qui permet d’enregistrer, en mono ou stéréo, au format FLAC, mais aussi en MP3 ou WAV par exemple.
Bien entendu, il n’est pas interdit de graver vos fichier en FLAC sur CD, ou des les enregistrer sur des cartes mémoires ou clés USB, de moins en moins chères.
Et aussi de les graver comme CD ordinaire.
Avec cette profusion de place sur les disques durs, rien ne vous empêche même de garder l’enregistrement original, avec tout ses souffles, craquements et autres parasites, et d’en enregistrer une version « nettoyée » à côté, en FLAC ou MP3 192kbt/s (compression inaudible pour une oreille humaine)
Le directeur de l’INA déclarait que « la sauvegarde passe par la copie » c’est on ne peut plus vrai.
C’est vrai aussi, un disque dur peut tomber en panne, (l’effacement de données est une blague très rare parmi les virus, peu de risques de ce côté là) une clé USB ou une carte mémoire peut griller…
Tout comme des bandes peuvent tomber à côté d’un haut parleur ou brûler dans un incendie.
Il faut être prêt à mettre un peu de sous…
Un disque dur de 500Go, ce qui correspond à environ 700 CD ou bien 200 DVD (ordinaires, il existe des DVD faisant 17 Go, mais ils sont rares et chers), coûte en ce moment sur Internet 40€. On trouve des modèles de bonne marque et réputés pour 70€.
Ensuite, un boîtier à disque dur, qui coûte une dizaine d’€uros, et vous branchez ce disque sur votre ordinateur, comme une très grosse clé USB.
Il est possible de prendre des disque durs d’ordinateur portable, mais ils coûtent plus cher. En revanche, il sont compact, de la taille d’un paquet de carte a jouer, et ne nécessitent pas d’alimentation électrique pour être branchés en USB sur l’ordinateur.