Construire son lampemètre

Bonjour,

Il y a quelques temps, il y avait un projet de construction de lampemètre (qui a du être abandonné depuis ? à mon grand regret).

Un collègue m’a parlé d’un article paru sur eléments 14, le voici :
https://www.element14.com/community/docs/DOC-96857/l/episode-512-you-cannot-buy-this-vacuum-tube-tester-you-build-it

Il propose la réalisation d’un lampemètre, du projet « RoeTest (Röhrentest) » de l’allemand Helmut Weigl.

http://www.roehrentest.de/index.html

Je serais surpris que personne n’en ai entendu parler ici, voir même aurrait essayé d’en construire un !

A défaut de ne pas réussir à me trouver ce fichu U61, pourquoi ne pas construir celui-ci ? qui me semble beaucoup plus intéressant !

Des avis ? :slight_smile:

Bonjour,
J’ai prévu de publier la réalisation de mon lampemètre début septembre, merci de regarder sur mon site:
http://maignan-daniel.e-monsite.com/

à bientôt

Daniel/F6HMT

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J’ai eu l’occasion de parler a l’auteur de la vidéo il y a quelques semaines pendant qu’il était encore en train de l’assembler et il était sur un budget de 1000€ et espérait ne pas dépasser les 1200.
En contrepartie on a un appareil ultra simple et très rapide a utiliser capable de réellement analyser et identifier des lampes mais j’ai un peu d’appréhension quant a sa fiabilité dans 5, 10 ou 20 ans. Sera-t-il réparable?

Les U61 sont rare mais moins chère (dans les 600-800€ si je ne me trompe pas) et bien plus facile a réparer qu’un microcontrôleur ou logiciel qui fait des siennes. Il arrive d’en voir passer sur doctsf ou radiofil. Pour faire des jolies courbes il existe aussi le testeur de radioelec Module Lampemètre Analyseur Traceur de Courbes - Vacuum Tube Analyzer MO0001 : RADIOELEC : Composants et Modules Electroniques, spécialiste Audiophiles et Radioamateurs, uTracer The uTracer, a miniature Tube Curve Tracer / Tester. ou ce petit montage The Valve Wizard

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C’est drôle comme beaucoup sont attirés, pour ne pas dire fascinés (d’où les prix!), par les lampemètres.
Je n’en vois pas l’utilité à moins d’avoir des centaines de tubes à trier/tester, on peut très bien vérifier si un tube est opérationnel sur le poste où il est utilisé.
Je reconnais toutefois qu’un lampemètre fait un effet boeuf dans un atelier radio. Je me souviens que c’est ce qui m’impressionnait le plus dans l’arrière boutique du magasin radio où le gérant m’autorisait à pénétrer, pour mon plus grand plaisir, quand j’'étais gamin… C’était hier.

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Bonsoir,

@S3b

J’avais moi même envisagé de m’en construire un il y a longtemps, puis j’ai eu l’occasion de récupérer un U61 dans son jus mais facilement remis en état de fonctionnement.

En soi, la conception n’est pas bien compliquée, mais il faut tout de même réunir pas mal de matos dont en premier lieu:

  • Une première source HT variable (Plaque) de 0 à 300V
  • Une deuxième source HT variable (Ecran) de 0 à 300V
  • Une source variable pour la polar (Grille 1) 0 à 100V
  • Une source variable pour l’alimentation des filaments

Après viens s’ajouter, des voltmètres, un milliampèremètre des commutateurs etc …

C’est un projet tout à fait louable mais qui peut prendre du temps pour réunir tout ce dont on a besoin car comme toujours, le budget compte beaucoup là-dedans.

J’avais commencé à concevoir des plans pour un lampemètre pouvant mesurer une intensité anodique supérieure à 100mA (EL34), n’hésite pas si tu veux des idées :slight_smile:

Florian.L

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Bonjour,

oui, certes, pour de simples dépannages de postes TSF, et pour un usage « amateur », il n’est pas vraiment utile d’avoir un lampemètre …Si ce n’est effectivement de « faire bien » ou « faire pro » dans un atelier de dépannage !

mais, comme dit plus haut, si on détient des centaines de lampes de radio différentes et dans des états inconnu (ça doit être le cas de plus de personnes qu’on crois …) ou si on s’attaque a des amplis hifi haut de gamme (avec le besoin de tester et appairer des tubes avec précision, ou des tubes fonctionnant avec des tensions et courants élevés ) le test sur un poste de radio ne suffit plus, et là, un lampemètre se justifie , et un bon …

Et, vu le prix que ça coute, si on veux un lampemètre sérieux (ceux qui appliquent les bonnes tension sur les diverses électrodes séparément, permette de mesurer la pente, et de faire des mesures précises , voire d’en tracer les courbes …) Construire soi même son lampemètre se justifie pleinement !

Ceci dit, je préférerais un lampemètre en « stand alone » et « indépendant » , avec des écrans LCD au lieux des galva (solution plus moderne, et moins fragile ) mais qui ne nécessite pas de logiciel, et ne soit pas dépendant d’un ordinateur (pour les raisons que vous savez …)

Donc, soit tout en « logique câblé » ( comme les lampemètres métrix U61, ou les traceurs de courbes Tektro …) soit avec microcontroleur et afficheurs intégrés dans le lampemètre ( c’est de la « logique programmée » mais qui reste autonome )

Le principal reste de fournir les nombreuses tensions nécessaires HT plaques, HT écran, polar, chauffage filament …Et de les commuter (ce qui fait tout de suite, pas mal de matos !)

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le meilleur lampemetre est le poste de radio que l’on depanne et un bon multimetre et la feuille de caracterisiques du tube
le tout associé a un peu de refexion
sauf comme dit plus haut si on a des centaines de lampes a tester

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J’ai eu un U61 que j’ai revendu car je n’avais pas l’utilité d’un tel appareil
Appareil lourd et encombrant
Je me contente d’un petit TV7U qui me suffit largement pour évaluer l’état des tubes rapidement
Bien sur , je ne trace pas de courbe avec , mais toutes ces courbes sont fournie dans les livres

S.

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Plus 2, au moins!

Bonjour,

@Solange-C : J’ai aussi détenu ce « sympathique » , bien que militaire, lampemètre TV7/U , et , si il est petit, et si il ne fait pas traceur de courbes, ni n’a toutes les possibilité de lampemètres bien plus gros, il a quand même presque tout d’un grand ! et notamment le test sous tension réelles, la polar réglable !
(Et puis, tant qu’il est fermé, il n’attire pas trop en brocantes, car, vu du citoyen lambda , il ressemble a une malette de premiers soins !)

Ses principaux défauts sont d’être prévu pour le 120V 60Hz américain, et de ne pas tester les anciennes lampes europennes dorés ni les transco rouges, ni les allemandes série harmonie ! (logique pour un lampemètre militaire américain)
sinon, c’est un bon lampemètre, bien mieux qu’un Eurelec, ou un Cartex395 !

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Pour ce qui est de la tension , un petit auto-transfo 220/110 comme on en trouve des dizaines dans les brocantes ou les déchetteries est suffisant
Et il fonctionne très bien en 50 Hz

Pour ce qui est des tubes qu’il ne teste pas , il est facile de faire quelques adaptateurs ( c’est bien ce que l’on fait avec le U61 )

Les combinaisons des commutateurs sont faciles à trouver puisque chaque commutateur correspond à une électrode du tube
Et avec les datas du tube il est assez facile de déterminer un « bias » qui n’envoie pas l’aiguille du galva en butée
L’idéal est de faire cet « étalonnage » avec un tube neuf

Je teste bien des tubes de puissance de TVC à embase magnoval avec un adaptateur maison

Puis vous notez tout cela dans un petit carnet , sous la même forme que le carnet d’origine du lampemètre

S.

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Bonjour,

La principale particularité de ce lampemètre est de réaliser concrètement ce dont on avait discuté il y a quelques mois, à savoir, l’automatisation de la commutation. À l’époque, j’avais évoqué deux possibilités : mettre des relais (ce qui a été fait ici, il y en a au moins 60) ou un contacteur motorisé (mais je n’ai pas trouvé de choses toutes faites à des prix raisonnables).

Le reste est proche de beaucoup d’autres réalisations pilotées par ordinateur (génération courants, tensions, mesures, etc.).

Ça, c’est pour la réalisation du teuton.

Sur le fait que quelqu’un d’autres ait réalisé ce lampemètre, je n’en sais rien mais si j’avais envisagé il y a longtemps de faire quelque chose d’équivalent, je n’ai jamais franchi le pas car à part la beauté de la chose, c’était beaucoup d’efforts pour un usage exceptionnel. Et mon Metrix 310CTR me suffit largement pour ce que j’ai à faire avec les tubes. D’autres ce sont également exprimés à ce sujet dans cette discussion.

Si je n’avais pas mon lampemètre actuel, j’aurais sans doute pris quelque chose chez https://www.ebay.fr/str/audioradioelectrostore/Lampemetres-Analyseurs/_i.html?_storecat=1844661018

Moyennant un peu de mécanique, on peut se bricoler quelque chose de pas mal. Et si on a un vieux lampemètre pas très performant, on peut récupérer sa mécanique et son transfo et le coupler avec un des modules proposés.

Voila pourquoi, à mon avis, la réalisation teutonne ne devrait pas susciter un enthousiasme fou, sauf à saluer l’effort de celui qui l’a faite.

A+

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bonjour,
ce serait bien si il y avait les schemas, mais c’est une entreprise commerciale pure!
Patrick

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Bonjour,

a propos de l’automatisation de la commutation, avec uniquement de l’électromécanique , j’avais connu ça …Avec un tour Montforts DA400 !

Cette machine, datant de juste avant les tours CN, étais basé sur des commutateurs "motorisé par des bobines et roue à rochet (un peu comme les anciens autocommutateurs téléphoniques « R6 » ou « Rotary » ) et les différents programme se choisissais en enfichant une « cartouche » (de présentation semblable a celles des premières consoles de jeu des années 1980)

Ca marchais assez bien, mais la machine complète pesais 5 tonnes et l’armoire faisait 2 mètre par 1m 80, et générais d’incessants cliquetis et claquements …

Sur ce, il me parait infiniement plus simple de réaliser manuellement la commutation (quelques boutons a tourner, ou curseurs a pousser) et de ne moderniser que l’affichage (affichage a écrans LCD au lieu de galvas à aiguille )

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Bonjour,

Mon lampemètre, basé sur le principe du U61 METRIX, utilisant son lexique, mais entièrement à semi-conducteurs devrait coûter moins de 200 euros à tout amateur possédant un stock de pièces détachées, transfo, etc…

A bientôt

Daniel

http://maignan-daniel.e-monsite.com/

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Bonjour,
Il est toujours possible d’utiliser un Métrix301 ou autre, qui va se charger de fournit HT et tensions filaments, commutations, supports de tubes etc…, c’est à dire le plus emm… à fabriquer et d’y connecter avec un simple support de tubes mâle un lampemètre à microprocesseur comme on trouve sur E bay.
On dispose ainsi de la précision de mesure, du tracé des courbes pour un prix défiant toute concurrence.
cdt,
Gérard

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Oui, dans un lampemètre le plus embêtant si
on veut pouvoir contrôler plus que les tubes à 6,3 volts c’est le transformateur qui est utilisé pour le chauffage, encore que l’on pourrait utiliser un Variac pour cet usage.

Moderniser donc un ancien lampemètre ne testant que le débit en mode diode, avec un circuit actuel tout fait (lampemètre ou traceur de courbes), en conservant le transformateur de chauffage, les supports et s’ils conviennent les commutateurs est une bonne solution avantageuse financièrement.

Bonjour à tous,

Il y a aussi un lampemètre décrit sur le forum britannique.
Le projet a commencé en 2014, est terminé depuis longtemps avec des commentaires (82 pages) jusqu’en 2021:

https://www.vintage-radio.net/forum/showthread.php?t=48853

une des photos de la façade en PJ

Cordialement
jhalphen

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J’ai deux TV7/ qui fonctionnent parfaitement, en réel . Et en plus un lampemetre de chez Radioelec, numérique of course. J’ai fait des adaptateurs pour les deux.
Pour le TV7/ c’est plus difficile mais j’ai trouvé sur le net et je peux les scanner, le travail d’un allemand : pour les rimlock et autres, il donne les docs.

Bonjour à tous,

Vu au hasard des annonces E-Bay ce mini-lampemètre.
Pardon de ne pas poster dans le fil « Vu sur E-Bay » mais ici semble approprié (lampemètre).

Aucun lien avec ce vendeur ou produit, ni avis, ni recommendation.

Cordialement
jhalphen