Démontage du radar boule de lyon

a la Thomson devenue Thales
on a ecrit plusieurs livres sur l’histoire des radars de telecoms et de l’avionique
malheureusement ces editions ne sont pas publiques

Bonjour Pascal,
Une technique pousse l’autre, qui tombe dans l’oubli. Cela va trés vite

L’histoire de la technique étant très peu ou pas enseignée, les métiers devenant de plus en plus pointus, ce savoir disparait bien avant ceux qui en avait la maitrise.

Grace à cela l’on peut réinventer de trucs un peu anciens et faisant croire que c’est tout neuf.
réinventer la roue n’est est qu’un exemple.
Un ingénieur ou un technicien d’aujourd’hui n’a plus la connaissance large, mais superficielle, que les anciennes générations avaient, C’est un hyper spécialiste qui connait parfaitement un domaine étroit.

Pour les ingénieurs, c’est malheureusement de moins en moins vrai…

Une école d’ingénieur que je ne nommerai pas avait fait sa pub il y a quelques années sur le fait qu’elle formait des managers (style, « en venant chez nous, vous serez plus qu’un ingénieur, vous deviendrez un manager »). Elle s’était fait taclée par la CTI (commission des titres d’ingénieurs) et avait retiré sa pub. Et j’ai quelques autres exemple du même tonneau.

Bon, il y a aussi quelques écoles d’ingénieurs (pas forcément les plus prestigieuses) qui continuent de bien faire leur boulot mais on finit presque par s’en étonner.

Dans un autre registre, dans un film-documentaire dont je n’ai pas le nom en tête, un ouvrier expliquait que « dans le temps », quand on avait un problème, on allait voir « Monsieur l’ingénieur ». Il ajoutait que désormais, c’est l’ingénieur qui vient voir les ouvriers pour savoir « comment ça marche ».

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Bonjour. Thomson fabriquait également d excellents écrans à balayage cavalier combiné au balayage radar : les 470 et les 670.

Dommage ! Ça deviendra peut-être public.

Les radars, ce n’est pas mon truc mais en fouinant, j’étais tombé sur un site passionnant qui faisait l’histoire du radar en France. Malheureusement, je n’ai pas conservé le lien. Par contre, en tentant de le retrouver, je suis tombé sur d’autres publications, de haut-niveau certes, mais c’est toujours ça de pris :

avec photo de quelques consoles Sintra.

Et aussi, payant : https://www.aicprat.fr/news/l-histoire-des-radars-de-surface-12030?hb=1

Thomson-Sintra a fait partie du groupe Thomson CSF. Ceci explique peut-être cela selon les années.

Sinon, en vente sur ebay (la photo, pas l’équipement !)

La 470 thomson :

Joli photo ! Mais tant qu’à faire, pour rester dans le sujet, autant mettre le lien sur la publication. Il y a plein d’autres photos sympas sur les radars et les centres de contrôle.

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Au moins un a été édité :
Le radar 1904-2004 par Yves Blanchard chez Ellipses (2004)

Pascal,
Comment comprendre ta remarque?

Veux-tu dire que les ingénieurs sortant de formation aujourd’hui ne sont ni des expert d’un domaine très pointu ni des généraliste ayant un peu de connaissances sur beaucoup de choses?

Bonjour,

Nos jeunes ingénieurs technique contrôle aérien d aujourd hui sont trèsbons en réseaux et logiciels, mais il ne faut pas leut parler d électronique !

Dans une boite (et pas une petite) où j’ai travaillé il y a environ 20 ans un jeune ingénieur chargé de faire les instructions de travail des tourneurs… n’avait jamais touché une machine outil… il n’avait apprit dans son école que la théorie sans aucune pratique…

Je suis bien ennuyé pour répondre. Il faudrait entrer dans le détail (que je connais bien dans mon domaine) mais ça serait vraiment trop long. Je vais me contenter d’une anecdote :

Dans une grande école d’ingénieurs (disons « Tartempion » parce que si je mets X, certains vont faire des contresens), un étudiant de dernière année avait répondu lors de l’accueil des élèves où on expliquait toute la beauté du métier d’Ingénieur: « si vous croyez qu’on fait Tartempion pour devenir ingénieur ». Je trouve qu’il avait malheureusement très bien résumé la situation. Je n’ai pas de doute qu’il avait les capacités pour faire de la « bonne technique » mais ce n’était évidemment pas ce qu’il envisageait de faire, comme beaucoup d’autres.

Beaucoup de jeunes ingénieurs n’ont absolument pas envie de faire de la technique et s’orientent vers le conseil (en sortie d’école, si si !) et rapidement, le management. D’autres veulent bien mais de plus en plus partent à l’étranger (les US pour faire simple. L’ingénieur français s’exporte très bien) où la technique est mieux valorisée (socialement et financièrement) qu’en France.

A l’inverse, certaines écoles, souvent moins prestigieuses que Tartempion, gardent la foi dans le métier et j’en connais qui forment d’excellents ingénieurs qu’on pourrait qualifier, pour reprendre votre terme, « d’hyperspécialistes » (mais débutants).

J’arrête là car encore une fois, c’est un sujet qui mérite un long développement qui va au-delà du sujet de la formation et qui sort du cadre de ce forum.

SINTRA… Dont la plupart des CCR militaires étaient pourvus dans les années 60. Dans la marine, on utilisait des Bovery dans les centres d’approche. Mais ils portaient beaucoup moins loin, à peine une centaine de km.
Je me souviens, pendant la visite de la BA du Mont Verdun, que le commandant en second nous avait dit que ces radars pouvaient détecter un ULM au dessus de Marseille, sans savoir si c’était une image ou la vérité. Mais c’est vrai que, pour un avion de chasse, ça ne posait aucun problème
.

Frank ?

OK, :je_sors:

A +.

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Einstein ?

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