Disparition d'une partie de notre patrimoine radio TSF : comment l'empêcher?

Nous avons reçu ce message émouvant de la part d’un de nos adhérents :

Je suis tristement d’accord avec tout ce qui vient d’être écrit, mais tellement démuni.
Qui aurait une idée ?
Qui pourrait prendre les rennes d’un plan d’actions et le piloter au nom de Radiofil pour sauver ces postes ?
Qui aurait une capacité de stockage pour héberger ces radios qui se transforment en gisement de matières premières dans le plus grand mépris de l’histoire qu’elles véhiculent ?

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En effet, il y a sans doute là une mission d’Utilité Publique à remplir par l’Association. Peut-être s’inspirer de ce qui ce fait dans ce registre pour d’autres éléments du patrimoine (on ne peut pas detruire ou même modifier impunément un bâtiment classé par exemple, donc des procédures existent )

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L’Etat n’ pas de sous pour restaurer une église, juste assez pour payer le bulldozer qui va la raser, qui croirait qu’il s’intéresserait au sauvetage de nos radios ?

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L’état a de l’argent pour ce qui les intéresse uniquement et qui peut rétribuer l’argent investi.

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Personne ne demande à l’état de financer la restauration des vieilles radio.
Si déjà l’état favorisait vraiment le recyclage et encourageait le réemploi cela changerait bien des choses (les radios qui ne représentent qu’une partie infime de ce qui est détruit en déchèterie et qui pourrait être recyclé ou réutilisé).

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il peut au moins mandater un assoc pour qu’elle donne son avis sur ce qui peut être jeté ou non et preter un local ça lui couterait pas grand chose quand on voit le montant des subvensions versées à certaines assoc qui n’ont ni queue ni tête.
C’est ce qui se passe sur les chantiers. Dès qu’un soupçon de patrimoine antique y est decelé le chantier est stoppé et les specialistes du domaine sont appeĺés pour avis voire fouilles prolongées.

Bonjour,
Il faut se rendre à l’évidence qu’à part quelques « vieux » dinosaures, ces postes n’intéressent plus grand monde. L’extinction des émetteurs a irrémédiablement précipité leur arrêt de mort.
Et dans quelques années, plus personne ne saura les restaurer.
Le patrimoine, à mon humble avis, se résume à ce qui est fait sur Doctsf par exemple : un stockage numérique.

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Peut-êtrexsur les 1400 adherents, il y en a un qui a un contact au ministere de la culture. Faut taper à ce niveau.

Le ministère de l’inculture vouliez vous dire car à part promotionner les groupes de rap, ce ministère ne fait pas grand chose…

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hello,
de toute manière le problème, c’est le stockage et ça coute cher !
trouver un entrepôt pour y entreposer des quantités de postes… pour combien de temps ? qui va gérer ça ?
Trop de questions sans solution…

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C’est un peu un marronnier. Il y a toutefois une idée nouvelle quoiqu’en pratique difficilement applicable consistant à agir auprès de déchèteries pour préserver certains éléments du patrimoine, en particulier, les postes à lampes.

Il est possible et probablement souhaitable d’écrire au ministre de la culture pour initier le débat. Même si les effectifs de ce ministère ne sont pas pléthoriques, le courrier devrait être traité et générer une réponse. Et puis, on n’est jamais à l’abris d’une bonne surprise… En tout cas, ce ministère doit avoir une vision globale de ce qui est faisable (ou fait) sur ce sujet ou un sujet connexe.

Il est souhaitable que ce courrier soit envoyé par un groupe « représentatif », ou du moins, suffisamment représentatif. L’association Radiofil est évidemment toute désignée.

Il est très souhaitable que des propositions concrètes, quantifiées et réalistes soient proposées comme base de départ pour des réflexions futures.

Mais c’est là que les choses se corsent. L’idée de demander aux déchèteries de stocker les postes en attendant que d’hypothétique personnes les prennent en photo ou les récupèrent provisoirement est certes sympathique mais dans la pratique, elle pose de tels problèmes qu’il est peu probable qu’une solution viable et généralisable se dégage, sauf peut-être au niveau local (une mairie, une communauté de commune…).

En au final, on retombe toujours sur le même problème : qui stocke et où se fait le stockage de façon pérenne ?

Aux US, on pourrait peut-être trouver une fondation pour financer un conservatoire, voire, un musée. En France, c’est beaucoup plus difficile, en particulier, sur ce sujet où les industriels ne sont pas légion (y en a-t-il encore ?). Et les particulier ne sont pas des acteurs crédibles. Il suffit de voir les annonces qui fleurissent sur ce forum pour la cession de collections particulières qui semblent avoir des difficultés à trouver preneur.

Quant à l’État… On parle d’une dette de 300% du PIB… Je n’insiste pas.

Loin de moi l’idée de dire que c’est perdu d’avance. Il faut juste être conscient qu’un tel projet est difficile et doit s’envisager dans la durée…

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Évitons les réflexions de comptoir.

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Et quels postes entreposer et pourquoi plutôt l’un que l’autre?
Le choix risque d’être cornélien au prix du m²

Le contact, c’est le ministre. Avec éventuellement l’appui d’un député s’il est possible d’en trouver un intéressé.

Oui, l’idée est avant tout de ne conserver que les postes les plus rares ou qui se feront de plus en plus rares au fil des années avec des critères précis qui pourront évoluer. Il ne s’agit pas de conserver tous les postes ou des doublons, ce n’est pas souhaitable.
Y a-t-il un deputé parmi les adhérents ou ce qu’on appelle vulgairement un « people » du showbiz qui aura peut être une chance d’être écouté ? Certains sont parrains d’assoc. Bon là c’est vrai faut pas rêver non plus : faudrait pas que ça nuise à leur image …

Bonjour,

Des musées entiers comme le « Musée Européen de la Communication » ou le « Musée de Radio France » ont disparu et été « débarrassés » de leurs locaux d’exposition et mis en stockage on ne sais où, les vieux postes de radio ne sont plus à l’honneur à notre époque …

Alors implorer « l’état » ou « les collectivités publiques » à notre époque pour cela reste totalement illusoire, d’autres priorités passent avant.

La seule vraie solution est et reste l’initiative privée de passionnés plus ou moins fortunés qui ont les locaux et les moyens à disposition pour exposer et faire partager leur passion.
Malheureusement cela ne dure que durant le vivant de ces personnes (Musée Cocset) les successions désirant souvent rentabiliser ensuite les valeurs investies au lieu de continuer l’œuvre entreprise.

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Tout pièce mériterait d’être conservée sur le principe, mais hélas impossible. Quant à espérer quelque chose des pouvoirs publics, il ne faut pas rêver.
L’esprit actuel est au recyclage donc à la destruction. Les décheteries sont la pour que les gens jetent, ce n’est donc pas le lieu le plus adéquat pour sauvegarder des objets. C’est en amont qu’il faut agir et publiant des articles dans la presse locale pour détourner certains objets vers des collectionneurs.
Attendre de la part de politiques une action, c’est peine perdue. Notre combat est une niche qui n’a aucun impact électoral et donc sans intérêt aucun pour ces gens là.
L’autre nerf de la guerre reste le coût, quand on voit que des fontaines du parc du château de Versailles ont été restaurées avec des fonds provenant de mécènes américains, il y a de quoi avoir honte alors qu’il y a des fonds pour payer les nombreux salariés de l’Elysée, sans compter la gabegie perpétuelle de l’Etat.
Mais le problème vient aussi des collectionneurs, on voit parfois des propositions de dons avant recyclage mais personne ne se déplace, c’est trop loin, le coût du trajet est trop important.
…Bref, le sujet est sans fin.

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Bonjour,
Il y a quelques personnes comme moi qui n’hésite pas à faire des kms si une tv ou un poste nous intéresse.
Après quand on cherche des objets rares, on ne va pas les trouver au coin de la rue.
Il faut savoir ce que l’on veut sauver ou pas sauver de la déchetterie ?
Cordialement

Peut-être aussi est-ce un faux problème. C’est douloureux de voir ces objets partir à la benne mais on peut voir le pb sous un autre angle : ces objets sont trop recents et c’est le cours naturel des choses.
Imaginez un objet de la vie quotidienne du 18ème siècle. Qui aurait idée de le benner aujourd’hui. On peut imaginer que dans deux cents ans il en sera de même pour les tsf. L’intérêt pour les rares postes restant sera certainement beaucoup plus important.

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Bonjour,
depuis le début de l’ère industrielle, des millions d’objets ont été créés et beaucoup sont devenus obsolètes ou ont atteint leur fin de vie.
C’est bien gentil de vouloirs les sauvegarder au nom de la conservation du patrimoine, mais qui en veut ? , qui a de la place pour cela ?
Vu le prix du transport qui ne cesse d’augmenter, plus personne ou presque ne veut se déplacer pour une vieille radio, fragile et difficile à emballer.
Il faut se rendre à l’évidence, les objets ont une vie, et elle dure de moins en moins longtemps, notre espace se réduit de plus en plus, dans un logement moderne, on n’a plus de grenier ou d’espace de stockage pour des vieilleries.
Les objets de tous les jours représentent un volume beaucoup plus important qu’au début du siècle et la place est comptée.
Evidemment il y a les collectionneurs, chacun d’entre nous en connait et leurs étagères sont pleines, arrivés à la fin de sa vie, ils se demandent tous ce que vont devenir ces vestiges du passé…
Cdt,
Gérard

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