Tu devrais savoir que le net est vérité en dépit des docs des fournisseurs
il n’y a que les tubes haute securite longue durée ou je crois me souvenir que la marge chauffage n’est que de 5%
encore faut il que je verifie
Radiolo
Je me repentis je n’ai pas cru aux âneries du net , j’ai honte….
Quelle que soit la marge spécifiée, rester le plus près possible de la valeur idéale ne peut qu’améliorer la durée de vie.
Le stress à la mise sous tension avec l’appel de courant est aussi assez important pour la durée de vie du tube. C’est prévu pour.
La tension secteur est plus stable en tension aujourd’hui que dans les années 50, ce n’est pas pour autant, une référence à 1% prés.
Chez un usager en fonction de la longueur de ligne, des heures de la journée, de la consommation sur la ligne ou de la présence de production photovoltaïque, les variations peuvent être importantes.
La limite c’est aujourd’hui + ou – 10% de la tension nominale de 230V.
Pour moi, à la maison, c’est relativement stable presque toujours autour entre 234 et 236V
Le tube, c’est mieux s’il est chauffé à sa tension nominale, mais il est bien obligé de subir les variations de la tension du secteur sur son chauffage, sauf les rares montages avec une régulation de la tension de chauffage.
Je pense que je vais réaliser un boîtier équipé d’une résistance série comme précisé un peu plus haut afin de pouvoir utiliser ce genre de poste.
Merci à tous.
Dominique.
Bonjour,
Si c’étais moi, je monterais cette résistance a demeure dans le poste !
En effet, si la résistance série n’est pas incorporée au poste, mais dans un boîtier séparé , on risque d’y brancher par erreur un autre appareil , soit plus puissant (et la résistance, sous dimensionnée, va fumer et griller ! voir risque de provoquer un sinistre ! ) soit moins puissant (et la résistance n’apportera pas la chute de tension souhaitée, c’est un moindre mal et ne risque pas grand chose, mais ça n’est pas ce qui étais prévu !)
1 - Le plus simple c’est d’utiliser un petit transformateur 230/12 V - 1 A. De le câbler en autotransformateur et vous aurez une tension plus stable avec 242 V au primaire et ~220 V sur la prise intermédiaire CQFD. C’est aussi nettement moins gourmand en énergie.
2 - Ne pas oublier de vérifier le courant cathodique sur le long terme et qui participe à l’échauffement global du tube et de la grille.
Bonne remise en service
J.F
Le plus difficile à réaliser reste quand même le boitier qui contiendra un potentiomètre bobiné afin d’ajuster la tension filaments au millivolt près , (a noter: l’appareil de mesure devra aussi être connecté en permanence afin de réagir immédiatement aux variations du secteur ).
M’enfin, Georges ! Il faut réguler tout çà et monitorer les paramètres essentiels, ca me semble évident !
Michel (F1GOC en 9N1)
Restons sérieux… si l’on veut fournir une réponse fiable à la question initiale: « Je ne sais pas quelle maladie a le tube défectueux » ?
Si 10% de plus uniquement pour les filaments reste dans les « clous », il faut tenir compte que dans le cas présent la HT augmente aussi de 10%. Si en plus les valeurs des résistances de cathode et de grille ont dérivé on est vite hors tolérance et en surchauffe du tube EL84. Dans le fiches techniques on parle uniquement de tolérances pour la tension du filament et pour la HT de tension max, idem pour le courant de cathode. Bien que ce ne soit pas le cas présentement, il est à noter que le tube EL84 lorsqu’il est alimenté par une batterie + vibreur, il doit être sous alimenté. Cela montre donc sa faible tolérance à la surchauffe. La mesure des composants autour du tube (grille - cathode) sont indispensables, ainsi que le courant de cathode.
J.F
Bonjour
Pouvez vous justifier cela , la dissipation plaque serait elle dépendante des tensions et du mode d’alimentation ?
Bonjour,
d’après un ami collectionneur, le problème de courant grille sur les EL84 arrive assez fréquemment.
Dominique.
Surtout lorsqu’elles sont pompées
Quelques infos complémentaires:
On voit donc l’importance de la limite max de dissipation du tube (et de son refroidissement).
Pour la source d’alimentation, il faut tenir compte non seulement de la tension nominale, mais aussi de la tension max de l’alimentation. Un batterie au Pb dite de 6 V à une tension nominale de 6.3 V (2.1 V par élément) et une tension max en fin de charge de 7.5 V (2.5 V) par élément. Le calcul doit tenir compte pour la dissipation calorifique du tube d’une tension d’alimentation max de 7.5V; tension qui alimente le filament et produit la HT.
Dans le cas présent le tube n’est pas pompé, loin de là, puisque le courant cathodique peut dépasser la limite max. Il s’agit ici d’une grille contaminée par de la matière provenant de la cathode. la grille se transforme en cathode auxiliaire à chaud et « hop » en avant le courant anodique grimpe allégrement…Cependant pour avoir une vision complète le courant cathodique devrait être donné, ainsi que les tensions des différentes électrodes à froid et à chaud.
J.F
Donc elle est bien inutilisable
En l’état le tube est inutilisable…Oui, mais…Il existe une méthode de régénération en transformant la grille en anode… J’avais une documentation à ce sujet…Mais ou ?
Hummmm , qui veut essayer ? Je ne crois plus aux miracles et en plus la grille de commande n’est pas transformée en anode car elle n’est même pas connectée …. Ce brave homme devrait se présenter au concours Lépine
moi j’ai tenté
Pour les tubes a chauffage indirect avec cathode a oxydes ou les filaments revêtus d’oxydes cela ne fait rien ou pas grand chose
Pour les tubes a chauffage direct a filament en tungstène thorié
on peut ( si le filament n’en meurt pas au cours de l’opération) régénérer la couche de thorium de surface en surchauffant le filament pour faire migrer a la surface le thorium contenu dans le filament
l’opération se fait sans tension anodique
J’ai essayé aussi sur des QB3-300 , ça leur redonne de la vitalité , mais sur des petits tube a cathode à oxydes autant siffler dans un viiolon