je pense que la conception du « luxe » en electronique grand public (je ne parle volontairement pas de luxe dans d’autres secteurs comme les croisières, les vins et alcools, car totalement hors sujet ici …) a bien changé depuis quelques dizaines d’années …
Les produits, en electronique grand public , sont devenus des bidules trucs de pacotille auquel on donne ouatte mille fonctions gadjets dont on se sert du 1/10 eme (tel ces « I-phone je-sai-pu-combien » qui font ou prétendent tout faire, sauf qu’on en oublie qu’un téléphone , normalement ça sert à téléphoner ! ) ou un aspect futuriste et une présentation bling-bling (tel le matériel Devialet, par exemple , avec des enceintes en plastique brillant et dons les formes ne sont pas celles d’une enceinte mais plutôt celles d’un aspirateur sans sac ! ) et dont on paye bien cher la présence du logo d’une grande marque"qui fait luxueux" …Mais qui au niveau de la qualité technique, et la durée de vie , ne sont plus comme ces vieux amplis ou vieilles télés, à tubes, qui duraient 30 ans !
Et , a mon sens B & O, c’étais déja un peu ça avant l’heure !
Bonjour,
A 10.000 € la platine, les acheteurs ne vont pas se bousculer…
En plus, les platines tangentielles n’ont jamais fait l’unanimité chez les mélomanes.
D’ailleurs il y a longtemps qu’on n’en voit plus sur le marché.
J’ai eu une REVOX B790 dans les années 90 et j’ai trouvé l’automatisme plutôt gênant par rapport à un vulgaire bras qu’on pose où on veut instantanément.
cdt,
gérard
c’est ce que je pense aussi, de ces platines vinyles Beogram a déplacement tangentiel …
En fait, je dirais que l’automatisation et l’asservissement des mouvements , c’est bien pour une machine-outil (par exemple, asservir et automatiser le déplacement d’un chariot portant une tourelle avec des outils de tour , et le synchroniser avec la rotation de la broche …C’est le principe d’un tour numérique !)
Il y a d’ailleurs des tours numériques qui ressemblent beaucoup , dans leur principe et leur formes, a une platine à bras tangentiel …Comme ce tour vertical Berthiez !
Mais pour un bras de pick-up , c’est une complication plus génante qu’utile (parce effectivement, un vulgaire bras de pick-up manuel, on peux le poser ou on veux et quand on veux, tout de suite, sur la surface du disque …)
Le seul truc utile et confortable d’emploi que je vois, et qui est présent sur quasiment toute platine vinyle digne de ce nom (Bref, pas un Teppaz !) c’est une commande « up/down » pour faire descendre / monter doucement la cellulle phonolectrice ( pour ne pas risquer de massacrer l’aiguille ou le sillon par une manoeuvre trop brutale !)
En plus, ces platines à bras tangentiel sont terriblement complexes par rapport a une platine normale avec un bras qu’on déplace manuellement (d’ou un risque de pannes et dysfonctionnement bien plus grand, et difficilement dépannable par l’usager …)
On peux comprendre que ce type de platine disque « fasse bien » a regarder, mais qu’elles n’aient jamais eu l’unanimité chez les mélomanes , ou tous les usagers en général !
Au niveau des platines, j’aime bien l’aspect des tripodes surtout celui de la Scientelec qui avec ses boutons fronteaux sur cette coque blanche me fait penser à un gazinière
Au niveau des platines presque tout a été fait, davantage au niveau esthétique qu’en ce qui concerne les performances musicales.
Pendant des années, je me suis bataillé avec une Transcriptor qui était absolument impossible à régler correctement et qui ne fonctionnait qu’avec un type de cellule.
Elle a fini à la déchetterie, ce que je regrette, parce qu’aujourd’hui, elle est recherchée…
Bonsoir, j’ai eu dans les années 70 une platine tripode Scientelec, une vraie m…!
Elle faisait du bruit (pb du montage mal fait du plateau),ensuite même aprés avoir supprimé le bruit, elle tournait trop vite (en 45 et en 33t) ,et bien sûr aucun réglage car c’était un moteur synchrone, et la vitesse dépendait du rapport des diamètres poulies /plateau, il y avait donc un gros pb de précision des cotes d’usinage des poulies, ou du plateau. En plus un appui sur 3 points , le vinyl n’est pas suffisamment rigide pour cela. Bref, comme la plupart du matos Scientelec (à part les amplis MACH 50 ), elle est à oublier bien vite.
Olivier
Il aurai peut être plutôt fallu monter un bras avec une cellule phonolectrice sur un tour vertical Berthiez …Et faire tourner son plateau à 33t1/3 ou 45 t !
Au moins il n’y aura pas de pleurage , vu la puissance du moteur de broche, et l’inertie du plateau d’une telle machine, et on peux régler la vitesse aux valeurs exactes sur la commande numérique du tour …
(Bon, après, faut avoir la place de caser un tel tour chez soi, et au moins dans les 200 A au compteur pour lui tout seul ! )
Bonjour,
Le matos Scientelec ne brillait pas par sa conception ni par sa qualité de fabrication, comme beaucoup de produits HiFi Français de cette époque, je confirme.
Cdt,
Gérard
Et si la marque Scientelec n’a duré que quelques années, il y a des raisons.
Et effectivement ses produits que j’avais vus au début des années 70 ne m’avaient pas impressionnés (pas plus que le reste du matériel soi-disant « hifi » français de l’époque d’ailleurs).
Bonjour,
n’exagérons pas.
Dans les années 1970, à côté des bouses de Scientelec et autres France Electronique, il y avait quand même le (très) moyen de gamme Merlaud, l’excellent Esart (surtout le Caisson) et pas mal de fabricants d’enceintes acoustiques dont 3A, Elipson, Cabasse, Supravox…
A+
Bonjour, et bien moi je vais donné un avis un peu contraire, sa tombe bien car je viens de remettre en état un amplis scientelec élysée 20, j’adore le look, tout en aluminium brossé, il ne lui manque plus qu’un joli coffret en bois pour l’intégrer, et je recherche une platine vinyle de cette marque pour l’association avec cet amplis Il faut aussi voir le bon côté français d’époque, ESART aussi j’en possède quelques exemplaires en tuner à tubes…
Christophe
Doctsf (Modèles & Marques)
Annonces
Il faut aussi voir le bon côté français d’époque, ESART aussi j’en possède quelques exemplaires en tuner à tubes…
