Formation des nouveaux venus au dépannage

@anon19419735 je suis d’accord avec toi merci @Radiolo si tu peux faire le nécessaire
Morale : Au delà de 9v une tension électrique peut être désagréable au toucher

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Pour recentrer le débat, et éviter que ce topic parte (encore !?) en sucette …Oui , et c’est un problème très fréquent chez les amateurs (et même certains pros, notamment quand on prend des intérimaires, dans le milieu du bâtiment ou de l’industrie)

-Il faut commencer par avoir les bons outils et bons instruments, et savoir s’en servir , avant de toucher a un appareil quelq’il soit …Or, trop souvent , ce genre de travail est entrepris avec de mauvais outils et instruments (éviter le jeu de tournevis à vil prix de solderie avec une « lame en cochonium » et un isolement douteux ou inexistant , et les sordides multimètres à 2 ou 5 € , genre DT830 ou ses clone, qui sont des merdes sans nom …)
…Et par des personnes ne sachant pas s’en servir ! trop souvent, soit l’apprenti dépanneur ne lit pas la notice (estimant que c’est inutile) …Ou, trop souvent, même lorsqu’on la lit on n’y comprend rien ! ( parce c’etais du chinois, traduit en anglais, retraduit en français, par des traducteurs automatique et sans relecture …attentive !)
Il en résulte des erreurs « grosses comme des maisons » a la fois a cause du matériel employé, et de grossières erreurs de « l’opérateur » (pouvant faire fausse route et passer a coté d’une panne pourtant simple…Ou se mettre en danger lui même !)

Dans un autre domaine, c’est un peu comme mettre quelqu’un aux commandes d’un tour …Alors qu’il ne sais pas choisir les bonnes vitesses, ne sais pas lire un palmer, ou oubliera de mettre la contrepointe si la pièce est un peu longue …(je vous laisse imaginer les résultats !)

sloup

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Il y a aussi la responsabilité que chacun a envers lui-même ou elle-même. Dans le cas présent, le risque est largement connu. Nous pouvons encore le rappeler et le souligner, mais c’est à chacun de faire gaffe. Un risque analogue est encouru avec l’alcool, le tabac, la drogue, les médicaments, etc. Les parents portent la responsabilité pour leurs enfants, car on considère qu’ils ne peuvent pas encore le faire pour eux-même.

Et il y a ce fameux principe de précaution, qui ne présente d’ailleurs de sens que si le danger est bien connu, bien défini et pratiquement indiscutable. Nous avons vu où cela peut mener. Criant sur tous les toits, que le rayonnement électro-magnétique est extrêmement dangereux, Robin s’est transformé en mouton bête et docile, guêtant avidement la sortie du prochain « smartphone », encore plus bourré de « gadgets » avec lesquels il pourra passer ses journées et ces nuits. Ses « smartphone » précédents iront enrichir la déchetterie, transformant le danger électro-magnétique en danger pour notre environnement. Bravo ! Ça c’est un succès !

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Je ne pense pas que le risque électrique soit correctement connu d’une grosse partie de la population.
Les cours de physique et de technologie sont devenus peau de chagrin et en dehors de savoir que « l’électricité c’est dangereux » ils ne font pas la difference entre une pile et une prise secteur.
Au niveau des professionnels, il y aurait aussi beaucoup à dire sur la juste compréhension des dangers et sur les bonnes pratiques au quotidien.

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Effectivement. Ajout : Et encore, on n’est pas dans l’informatique (désolé, je n’ai pas pu résister…).

Je commençais toujours par poser la question « piège » :
« Ne branchez surtout pas votre poste et testez déjà l’interrupteur différentiel 30 mA qui protège la prise que vous utiliserez plus tard. » (oui, je sais, cela n’empêchera pas de mettre une main sur le + HT et l’autre sur le 0 V HT).
Les réponses étaient édifiantes et j’étais parfois amené à demander des photos des tableaux électriques…

Une fois le test effectué, en général je demandais une photo du MM et j’allais en chercher les caractéristiques. Puis suivait une formation adaptée au profil du demandeur. J’avais envoyé au préalable le petit questionnaire suivant :
radiomail_questionnaire.pdf (131,6 Ko)

Formation de base : c’est quoi une Tension, un Courant, une Résistance.
Et utilisation du MM.
Très souvent des questions sur « DC », « AC ».
Le plus difficile c’était d’expliquer l’affichage du MM en mesure de résistance quand le MM était en dépassement d’échelle, selon les gammes, quand le MM n’était pas en gamme automatique.
Combien de fois m’a-t-on répondu « 1000 » ou « 0001 » aux bornes d’un inter ouvert en bon état : « Ben oui, il est ouvert, alors ça passe ! ». Explications : « Ah ben non, , ce n’est pas franchement un « 1 », regardez le point décimal, et puis ici « ouvert » ce n’est pas comme pour le gaz ou l’eau ! ».
Etc. etc. etc.

Quand tout était un peu près d’équerre, après ces préliminaires, on entrait dans le vif du sujet (euh… commentaires à mettre en zone « Humour »…), mais le poste était encore loin d’être branché. Autres choses de difficile : faire effectuer un vrai contrôle visuel, faire faire le dessin des chemins des ficelles (en cas de futur coup de fer à souder !), faire fermer le CV, ne pas toucher les fils des bobinages, et j’en passe.
Heureusement maintenant on peut faire plein de photos avec les smartphones.

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Ben pas forcément, au vu de mon expérience avec plus de 150 postes traités dans le cadre de radiomail, postes appartenant à des personnes n’ayant pas toutes la connaissance des risques !

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Je n’avais pas pensé a ce point, effectivement important : La protection amont de l’installation desservant le matériel à dépanner …
Mais, a juste, que conseillez vous au demandeur apprenti dépanneur , si en retour a ces question, et demandes de photos , il vous décrit une maison de 1910 , éventuellement modifiée en 1935 … (avec des prises et des inter en porcelaine blanche…) Et dont les protections se bornent à un vieux tableau a fusibles, en bois (sur lequel il ne trouvera évidemment aucun différentiel )

Appeller d’urgence un électricien ?
Déménager dans une autre baraque ?
Prendre un prolongateur secteur, le couper, intercaler un inter-diff 30 mA ?

Quand au cas

Il est moins dangereux pour l’opérateur d’y mettre les pattes
(pas de hautes tensions dans un ordi, une tablette, un smartphone, ou une imprimante…)
mais
Hélas, il ne suffit plus d’avoir les bons outils et bon instruments, ça ne suffit plus pour dépanner un tel équipement, il faut aussi le marabout , ou l’exorciste !
(Puisque, dans ce cas là, c’est bien quand ça marche, mais le jour ou ça ne marche plus …Ce n’est plus une science exacte, et on peux passer des heures carré a modifier un tas de truc et de machin, y démonter, remonter, modifier des paramètres, souvent en vain, et en conclure que c’est du domaine de Madame Soleil !)

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Réponse : rédigez d’abord votre testament…
Puis : lavez votre vaisselle et votre linge à la main.
Cuisez au feu de bois dans la cour.
Pour les produits frais, une bonne cave.
Pour le chauffage, je sèche… Un poêle à bois ou à charbon ?

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Dans le monde professionnel, des instructions régulières du personnel sont imposées. Le personnel est forcé d’y aller et doit signer qu’il a participé. En cas d’accident, il ne pourra pas prétendre, qu’il n’a pas été prévenu. Le reste n’intéresse guère l’employeur.

Oui, certes, mais si il faut demander une habilitation électrique …Pour dépanner un poste de radio, aucun poste ne sera dépanné (ou presque) et la question initiale de ce topics ne se posera même plus !

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Habilec…
Oui je sais. J’ai pratiqué entre autres en tant que responsable des équipes de maintenance des Main Frames IBM des Grands Comptes sur toute la région parisienne. Pas question de faire Power Off !
Bon c’est arrivé une fois et toutes les caisses de tous les hypermarchés de France d’une grande marque se sont arrêtées. Ce fut ma fête… mais finalement mes équipes n’étaient pas en cause.
Ah la chasse aux alliances, bagues et autres machins corporels métalliques… Et même en BT sur les barres d’alim’ des fermes de serveurs…

Mais ici cela ne peut évidemment pas se faire.

Bonjour,

A propos de dépannage informatiques, je pensais « informatique domestique » et « courants faibles »
(Et n’y voyais guère de danger …Mais surtout le risque de perdre des heures carrés après un équipement qui fait n’importe quoi et plus rien de logique, et qui doir être « désenvouté » plus que « dépanné » !)

Effectivement, si il s’agit de parler de gros systèmes, de datacenters, et de jeux de barres, ce n’est plus la même limonade !
(Et les dangers sont réels bien qu’en BT puisque les courants mis en jeux peuvent être énormes )

Ceci dit, on s’égare du sujet, qui étais le dépannage de postes radio par des amateurs, ou par extension, de petits matériels électroniques a usage domestique (Radio/TV/hifi/vidéo/jeux…dits « produits bruns » )

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La plupart des personnes qui me contactent via mon site peuvent se classer en deux catégories :

Des personnes qui ne connaissent rien ou quasiment rien à l’électronique et qui, dans le meilleurs des cas, cherchent un réparateur (en espérant que ce sera moi), et dans le pire, veulent une recette de cuisine en espérant que la réparation sera du même niveau de complexité que changer un fusible ou refermer un disjoncteur.

Pour ceux-là, à part rappeler les règles de base sur la sécurité électrique juste « histoire de » (pas sûr qu’ils les lisent d’ailleurs), pas besoin de les former au dépannage des vieilleries électroniques, ça ne les intéresse pas.

La deuxièmes catégorie est composée de personnes qui ont plus que quelques notions, voire, de très bonnes connaissances en électricité et en électronique, mais qui ne savent pas s’y prendre avec certains produits anciens, en particulier, utilisant des tubes.

Pour cette catégorie, il existe pléthore de documents déjà disponibles proposés par différents sites. On peut bien sûr en créer d’autres, plus attractifs, plus au goût du jour, plus « modernes », plus adaptés aux nouveaux outils, etc. Mais il y a fort à parier que sur le fond, on retombera pour l’essentiel sur ce qui existe déjà.

Le plus souvent, cette catégorie a juste besoin d’être guidée et rassurée dans ses premiers pas. Un document général de plus ne lui apportera rien. Par contre, le forum (ce forum) lui sera utile pour discuter avec la communauté et pour avoir accès à des compétences pointues dans des domaines spécifiques.

Il y aurait bien une troisième catégorie : ceux qui ne connaissent rien mais qui veulent A.bsolument se former au dépannage de matériel antiques. Je doute qu’il y en ait beaucoup mais pourquoi pas. Mais bof…

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Pascal,
Il y a aussi la catégorie de ceux qui pensent bien connaître…

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Tiens, coïncidence fortuite ? :wink:

C’était pour rappeler la réponse de @EverOndia ici Disparition d'une partie de notre patrimoine radio TSF en déchèterie : comment l'empêcher? - #35 par EverOndia

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Les appareils qui vont à la déchèterie n’ont pas besoin d’être réparé avant. Un module Bluetooth est également superflu. Mais je peux me tromper. :grinning:

C’est malin ça ! ! !

On parle de quoi là ? ? ?

y a des nuages dans les neurones ! ! ! :merci: :rofl:

Non pas deux, mais trois !

en effet et comme dit notre bon Jean Pierre

On pourrais donc dire qu’il y a

  • 1: Des personnes qui ne connaissent rien ou quasiment rien à l’électronique et qui, dans le meilleurs des cas, cherchent un réparateur … et dans le pire, veulent une recette de cuisine en espérant que la réparation sera du même niveau de complexité que changer un fusible ou refermer un disjoncteur.
    (Peu de choses a en espérer, sauf peut être la chance d’une panne simple , et la satisfaction de repartir avec un appareil qui fonctionne, même si « la technique » ne les intéressent pas …Ou la déception de les voir « décrocher » très vite si ce n’est pas un cas simple …Peu d’intérêt, mais peu de risques a part de ne les voir qu’une fois , pour ne plus jamais revenir )

  • 2: Des personnes qui pensent s’y connaître, qui touchent à tout et à n’importe quoi , et qui parfois « tombent sur la panne » par hazard, et arrive à une solution « qui marche » sur un coup de chance (en se prenant pour un as ! mais sans comprendre vraiment …) , ou le plus souvent, qui tentent n’importe quoi, et aggravent la panne au lieu de la réparer ou provoquent des accidents d’origine électrique !
    (c’est souvent ce cas là le pire , tant pour la personne concernée, qui peux faire fausse route ou se mettre en danger …Que pour le formateur qui risque d’être confronté a un individu borné ou prenant des risques inutiles …Que pour l’appareil qui risque d’avoir des dommages suppémentaires , voire rédhibitoires, suite a des bétises commise en tentant son dépannage ! Ca se finit alors par un appareil bon pour la poubelle et par une personne dégoutée !)

  • 3: Des personnes a la fois intéressées, souvent d’un bon niveau de culture générale, et ayant plus que quelques notions, voire, de très bonnes connaissances en électricité et en électronique, mais qui ne savent pas s’y prendre avec certains produits anciens, en particulier, utilisant des tubes électroniques dont ils maitrisent mal le principe.
    (c’est le cas le plus intéressant, et ces personnes peuvent devenir des mordus de matériel électronique anciens, revenir souvent , dépanner avec succès leurs appareils, et c’est aussi le meilleur cas pour le formateur , qui n’aura pas a partir de zéro en expliquant toutes les bases avant de commencer …)

Le cas de la personne qui n’y connais absolument rien, mais veux se former à l’électronique ancienne , et y parvient sans « décrocher » …est un 4 eme cas, mais il semble vraiment trop rare et improbable …

sloup

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