Bonjour à tous,
Le temps des téléphones à cadrans, le modèle 24, le U 43, le S 63.
Les numéros à 7 chiffres se composaient à Paris avec les noms des centres téléphoniques.
Comme Anjou, Gobelins, Diderot, Invalides etc… INV 72 15 par exemple. Une astuce consistait à demander de composer au cadran le numéro Mazagran 02 03. Mais là pas possible ! Puis la province avec le 15 ou le 16, l’international le 19. Même qu’on pouvait écouter en tonalité la 5ieme symphonie de Beethoven. Cela a bien changé aujourd’hui… Et les anciens centraux automatiques comme le Rotary 7A ou 7B1 ont disparu.
Que de souvenirs, les vieux téléphones…
Trois me reviennent :
En 1980 à Paris il y avait des réseaux téléphoniques clandestins.
Avec la complicité d’employés des téléphones, après avoir composé un numéro spécial on entrait en communication avec des interlocuteurs qui discutaient ensemble… Et si je me souviens bien, tout cela par-dessus la tonalité.
Toujours avec la complicité des employés, un code spécial permettait de tromper le central pour que la communication ne soit pas facturée. A l’origine ce code était utilisé pour permettre au technicien lorsqu’il intervenait chez un particulier de faire un essai.
Je serais curieux que ceux qui ont connu ça racontent leur expérience…
Enfin, et ça tout le monde l’a fait, non ? Composer un numéro en tapant sur la fourche, façon karatéka. C’était amusant de le faire façon défi : « je te parie que je compose un numéro sans toucher au disque de numérotation ». Effet garanti dans l’auditoire, surtout quant il s’agissait de composer le 0 (dix frappes) sans se tromper, car il fallait garder un certain rythme…
Des infos en bas de page ici :
Un site dédié la :
Site du Réseauteur sur le Réseautage Téléphonique à l’ère de l’Électromécanique.
Emission de France Culture :
Cdlt
Je me souviens aussi d’un boitier qui injectait une tension sur la ligne, pour déjouer la taxation.
Souvenir assez flou, je me contentais d’assister aux démos faites par un collègue des Télécom détaché où je bossais.
Certains d’entre vous se souviennent-ils du légendaire « 22 à Asnières » de Fernand Raynaud ?
Allo New-York? Passez-moi le 22 à Asnières!
Bonjour
Relisez l’histoire de l’installation du téléphone dans ma campagne en 1973
Bonjour,
Il y a prescription, mais dans les années 80, les étudiants (surtout des étrangers vu la distance avec leur famille), bidouillaient les cabines téléphoniques pour téléphoner Gratos
Je connaissais 2 méthodes :
-
un petit fil équipé d’une pince croco et d’une fiche banane 2 mm : la pince croco sur la gaine métal du cordon combiné (la masse du téléphone), et la fiche dans un trou du micro pour toucher la carcasse du micro (type S63) : 1 pièce insérée et ensuite plus de limite de temps !
-
Le système précédent produisait des ronflements 50 Hz assez forts, peu agréable. Système amélioré : 2 zeners 20V tête bêche dans le petit bout de câble : le court-circuit n’avait lieu qu’au moment de l’arrivée des impulsion vers le monayeur !
-
Les micros ont ensuite été remplacés par des micros à carcasse isolée (Parade mise en oeuvre par FT : plus de mise à la masse possible du micro !). Une nouvelle méthode a fait son apparition : mettre une pièce, faire osciller le support de combiné (raccroché) sans aller à fond (ne pas faire tomber la pièce), et il y avait un point où la cabine se bloquait : pas de fonctionnement du moyayeur, mais tonalité et fontionnement illimité en position raccroché. il suffisait alors de coincer une pièce dans le monayeur à l’aide du support de combiné (le faire remonter un peu, puis redescendre un peu pour que la pièce s’engage vers le retour pièces et ne pas aller plus loin).
Ensuite j’ai cessé d’être étudiant et je ne sais pas si une parade avait été trouvée par FT, et si les étudiants avaient trouvé d’autres méthodes ???
La méthode du fil pouvait s’apparenter à de l’escroquerie à FT, mais la dernière méthode, comment la qualifier ? Escroquerie, dysfonctionnement du matériel FT ???
moi j’ai eu avec le model ci dessus une véritable machine a sous digne de LAS VEGAS ,c’était si je me souviens au Cannet sur la cote d’azur ,je vais pour téléphoner je mets une pièce de 5 francs si mes souvenirs sont bon ,et la tout ce qu’il y avait dans le téléphone comme pour un bandit manchot tombe ,je suis revenu avec plein de pièces dans les poches, un
jackpot
Sur les 1ère générations, il me semble que l’on pouvait retenir la pièce en place avec un aimant. La parade est venue en augmentant la distance entre les rails de guidage des pièces et la façade.
Je me souviens d’une aventure, un soir d’hiver, en la bonne ville du Bourget (93). Je travaillais, a l’époque, à Aubervilliers , et, sur la route du retour (60km tout de même) la panne ! Je devais prévenir ma femme d’une part, et trouver le moyen de me faire dépanner d’autre part. En ces temps reculés, nous n’avions pas encore, bien entendu de portable, restait donc, la cabine téléphonique ! J’en avais, justement une a dix mètres devant moi, j’avais aussi des petites pièces , sauvé ! Non, il manquait l’écouteur et son couvercle sur le combiné ! heureusement, sur cette grande avenue, devant l’aéroport, il y avait 7 ou 8 cabine. je marche jusqu’à la suivante, elle avait également été vandalisée, et les pièces ne faisaient que traverser le monnayeur ! Cabine suivante, pas de micro, mais, l’écouteur est présent ; Et, c’est de cette façon, que je suis devenu dépanneur des télécom, en allant remonter l’écouteur volé dans la troisième cabine dans la première visitée, larcin, qui m’a tout de même permis de prévenir de mon retard et de me faire dépanner !
Bonjour,
Je crois me souvenir que ces vieilles cabines avaient une vis CHC tangentielle qui bloquait le cache-micro et le cache-écouteur et les rendait non-démontables. Ca n’existait peut-être pas sur les premières cabines de ce modèle ?
Les combinés, étaient les mêmes, que ceux des téléphones des particuliers (au cordon de liaison près) . La conception de ces cabines, devait remonter à l’époque où les usagers, respectaient le matériel mis à leur disposition !
Rectifions une partie de la phrase : … à l’époque où les naïfs croyaient que les usagers…
Au départ ces téléphones étaient installés dans des lieux publics il me semble, genre bistrots et autres hall de gare. Donc plus ou moins sous surveillance. C’est quand on les a montés dans des cabines ouvertes aux 4 vents que ça s’est gâté…
je me souviens vaguement d’un N° a faire on avait une tonalité (qui changeait suivant la qualité de la ligne) on raccrochait et le teléphone sonait
sinon le fait de composer le numéro en tapotant sur le haut du téléphone etait bien partique pour telephoner même si les parants méttaient un cadena sur le cadran
Oui, le DERAL (3644), a été supprimé ensuite…
le téléphone portable , je trouve que c’est vraiment ch …t !
Ça sonne , où est il ? comme je ne suis pas assis dessus , je ne sais jamais
Ah je l’ ai laissé dans la sacoche … le temps de récupérer la sacoche , de l’ ouvrir , d’ attraper l’ engin , d’ ouvrir sa housse … il sonne plus
un n° pas connu , et bien sur pas de message: dans ce cas je ne rappelle pas ! basta !
Avec tous leurs gadgets inutiles , ils ont pas encore inventé un téléphone pour lequel on crie " j’ arrive " et il prend la com en attente , le temps de le trouver et de l’ attraper !
le téléphone filaire au moins lui on sait où il est: sur son socle au bout de son fil , ou s’ il y a un sans fil il est aussi sur sa base , au bout du câble d’ alimentation.
L’avantage du portable c’est quon sait qui appelle meme si on prends pas l’appel…
Ensuite on rappelle…ou pas!
Téléphone filaire: c’est quoi ça?
Bonjour,
je plussoie, et suis de ceux qui regrette encore le bon vieux Socotel S63 !
(le truc gris avec un cordon spiralé, et le cadran qui tourne … « terrrrrk-terrrrk-terrk-terrrk-terrrk-terrrrrk » …Un téléphone génial et increvable que les « moins de 40 ans » n’ont pas connu !)