Identification des lampes

Bonsoir,
Voici un guide pour l’identification des tubes,
pour ceux qui ne l’auraient pas déjà.
Bonne soirée.

Très intéressant et très complet. Je l’imprime.
Merci bcp

le document est deja dans la base de données
lampes
catalogues et recueils
références effacées codes des lampes

il faut que je compare les editions pour voir si une mise jour est utile
sauf si @jplfb peut m’eclairer

Bonjour,
Non je n’ai pas d’autres infos, j’ai trouvé ça au cours de ma recherche pour mon tube d’oscillo Hitachi.
Bonne journée

bon il faut que je lise les deux documents

qq ajouts et correction
mis le doc en ligne

Bonjour,

Puisqu’on a élargi le sujet aux conventions concernant toutes les lampes de réception en général , je dirais ceci :

Les principales lampes de réception , tel qu’indiqué dans le PDF (intéressant mais incomplet) peuvent être
-Des européennes anciennes à broches avec le marquage Philips commencant par une lettre et une série de chiffres, qui ont une signification précise
(genre A415,B406,C443,E424,E443…)
-Des américaines à broches avec 2 ou 3 chiffres , mais qui n’ont hélas aucune signification précise et ne servent qu’a différencier les tubes sans infos techniques utiles
(genre 24,35,42,47,75,80,211,807 …)
-Des européennes plus récentes avec codage normalisé dit « Pro-electron » avec un groupe de 2 à 4 lettres, suivi de chiffres, qui ont une signification précise
(genre AB2,CB1,EL3, EF21,EBC41,ECH42,EL84,EL183, PCL805…)
-Des américaines plus récentes avec codage normalisé dit « RETMA » , avec des chiffres, puis une ou 2 lettres, puis un chiffre, qui ont une signification mais moins précise
(genre 2A3,5Z4,6A7,6BX6,6CB6,12AU7, 21B6,117Z3N …)

Mais aussi : pleins d’autres codes spécifiques a certains fabricants, soit une bonne douzaine de codages différents , que je vais tenter de donner ici a peu près tous , sauf les cas du codage GIS (lampes japonaises, très rares en france) et le cas du codage soviétique (en caractères cyrilliques, rares en france )

Pour commencer …

1 : Code européen « récent » dit « Pro-Electron »
Introduit en 1934, ce code devait remplacer tous les codes spécifiques aux fabricants, utilisés
auparavant, sans marquage spécifiques, et sans ambiguitées.
Pourtant, certains fabricants ont cru nécessaire d’y ajouter leur note toute personnelle. Ainsi,
Tungsram a fait précéder le code par la lettre préfixe « T » (par exemple TAB2 =AB2, TEK2 = EK2)
Ultron a fait de même avec la lettre préfixe « U » (par exemple UAL2 =AL2 …) ou aussi Vatéa
avec la lettre « V » (par exemple VAZ1=AZ1) Cette pratique sera abandonnée plus tard.
Exemples de tubes utilisant ce code: ABC1, CY2, EL3, EF41, EL84,GZ32, PL36,UY85…
Structure
— Une lettre majuscule se référant au chauffage. Une curieuse particularité concerne certains
tubes (européen à broches, ou a culot transcontinental)de « La Radiotechnique » vendus sous la
marque « Dario ». Dans ce cas-là, cette lettre majuscule a été faussée.
« T » a été utilisé à la place de « A », « U » a été utilisé à la place de « C ». Ainsi, la « UBC1 » de
Dario, n’est-elle qu’une simple « CBC1 ».
— Une ou plusieurs lettres majuscules indiquant la structure. Si le tube en comporte plusieurs,
cette lettre sera répétée pour chaque structure. (Lampes doubles ou triples). c’est ainsi qu’il peut y avoir jusqu’a 4 lettres , exemple : EABC80 : diode+double diode+triode, culot noval
— Un nombre permettant de différencier les tubes sinon identiques. Ce même nombre indique
aussi, le plus souvent, le support employé. Pour trouver le support, il convient de reconnaître le chiffre caractéristique relatif au support (le 1 er chiffre sauf si il y en a qu’un seul) , ce qui n’est pas toujours facile (il y a des cas particuliers).
— Un suffixe facultatif, indiquant une variante, une version améliorée.
Ces suffixes peuvent être spécifiques à un constructeur.
La lettre majuscule correspondant au chauffage :
A : Chauffage parallèle 4 V.
B : Chauffage série 180 mA.
C : Chauffage série 200 mA.
D : Chauffage parallèle 1,4 V. (pour postes à piles)
E : Chauffage parallèle 6,3 V.
F : Chauffage parallèle 12,6 V.
G : Chauffage parallèle 5 V. (avec quelques rares exceptions, genre GY501 chauffée sous 3,15V)
H : Chauffage série 150 mA.
I : Chauffage parallèle 20 V.
K : Chauffage parallèle 2 V. (pour postes à batterie au plomb)
L : Chauffage série 450 mA.
M : Chauffage direct 1,9 à 2,8 V.
N : Chauffage parallèle 12,6 V.
O ou Z : Sans chauffage. (tubes a cathode froide et à gaz)
P : Chauffage série 300 mA.
Q : Chauffage parallèle 2,4 V.
S : Chauffage parallèle 1,9 V.
U : Chauffage série 100 mA. (A ne pas confondre avec le U d’anciens tubes Dario )
V : Chauffage série 50 mA.
X : Chauffage série 600 mA.
Les lettres majuscules correspondant à la structure :
A : Diode pour faible niveau.
B : Double diode pour faible niveau.
C : Triode pour faible niveau.
D : Triode de puissance.
E : Tétrode pour faible niveau.
F : Pentode pour faible niveau.
H : Hexode ou heptode.
K : Heptode ou octode.
L : Pentode de puissance.
M : OEil magique (indicateur d’accord) ou autre tube indicateur( genre « nixie »)
N : Thyratron.
P : Tube à émission secondaire.
Q : Nonode.
S : Structure spéciale. Rare (Un seul exemple connu : ES111)
T : Structure spéciale. Surtout utilisé pour des tubes à faisceau laminaire.
W : Redresseur à gaz à simple alternance.
X : Redresseur à gaz à double alternance.
Y : Diode de puissance à vide.
Z : Double diode de puissance à vide, dont les deux diodes ne sont pas indépendantes.
Le nombre caractéristique, se référant au support, n’est pas toujours aisé à reconnaître. Si le
nombre n’a qu’un seul chiffre, le chiffre caractéristique est absent. Cela indique, le plus souvent
(mais pas nécessairement), un support « transcontinental », ou « culot P », que les américains appellent gentillement « à pattes d’éléphant ».
1 : Support Telefunken à 8 broches. (avec une exception : il peut s’agir d’ un support rimlock dans le cas d’un nombre à trois chiffres commençant par « 11 » (exception tel que la ECL113).
2 : Support locktal (dans le cas de deux chiffres) ou support décal (dans le cas de plus de deux chiffres). Mais il existe aussi certains tubes à support octal, pour postes à piles, comme DAC21,DBC21, DF21, DF22, DK21, DL21,DLL21, etc. . .
3 : Support octal. Comme ECH33,EF36,EL32, EL34, GZ32…
4 : Support rimlock. Comme ECH42,EL41,GZ40 ou parfois :Support spécial, dans le cas de
certains tubes de Lorenz (Exemples : DCH41w, DF41w).
5,6 ou 7 : Sans culot, genre DL67, DM70, Ou culots divers (codes « fourre tout » pour tous les types de culots « non standards » , genre EL60 qui est une EL34 avec un culot spécial)
8 : Support noval. Genre EF80,ECH81,EL84, EZ80, PCF80, UCL82 …
9 : Support miniature à 7 broches. Genre EF93,EBC91,EL90,EZ91…
18 : comme « 9 » mais généralement des lampes TV plus récentes , genre EF184, EL183…
50 : Lampes à culot magnoval , en général lampes TV , récentes, genre EL504,EY500…
Suffixes éventuel : Ils sont propres aux constructeurs, et ne changent rien aux caractéristiques
générales, on rencontre généralement les lettes « A » , « F » , ou « W »(indiquent une version
améliorée, renforcée …)

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2 : Code américain RETMA
Tout comme le code Pro-Electron, ce code a été introduit dans le but d’offrir un code unique, à la
disposition de tous les constructeurs. Exemples de tubes utilisant ce code: 5Z3, 6V6, 5Y3WGTB,
12AU6, 6K7MG, 35Z3LT, 2A7, 7B8LM.
Il existe de nombreux équivalents entre tubes en code américain RETMA, et code européen « proelectron » (genre 6AB8/ECL80 ; 6AJ8/ECH81 ; 6BQ5/EL84) et on rencontre alors souvent le
double marquage .
Structure
— Un nombre indiquant la tension de chauffage approximative en volts,
avec certaines exceptions :
0 : Pas de chauffage.
1 : Entre 0,1 et 2,1 V.
2 : Entre 2,1 et 2,9 V.
5 : 5V
6 : 6,3V
7 : Entre 7 et 7,9 V, mais souvent aussi 6,3 V, surtout dans le cas de
tubes ayant un culot « locktal ».
12 : 12,6V
14 : Généralement 12,6 V.
au dela : tension en volts (15A6 = 15V , 21B6 = 21V, 117Z3=117V)
puis
— Une séquence de lettres majuscules sans grande significations. Celle-ci sert à départager les
codes sinon identiques. Les lettres sont choisies de façon aléatoire. Tout juste trouve-t-on plutôt
des tubes redresseurs, quand la dernière ou seule lettre est « U », « X », « Y » ou « Z ».
— Un nombre indiquant approximativement le nombres d’électrodes sorties.
Dans le cas de tubes à enveloppe métallique, celle-ci compte comme électrode. Dans le cas de
version « verre » de tels tubes, seul un suffixe est ajouté, comme indiqué plus loin. Le présent
nombre reste alors le même, que dans le cas du tube de base, à enveloppe métallique.
— Un suffixe facultatif. S’il consiste en une lettre majuscule du début de l’alphabet, il indique
souvent une évolution dans le développement du type de base. Il est rare de trouver une lettre
postérieure à « C », avec cette signification. Il convient pourtant d’être prudent, car il peut aussi
s’agir d’une variante non compatible. Les suffixes peuvent être combinés, mais pas de n’importe
quelle manière. Exemple : 5Y3WGTB.
Les suffixes utilisés étant ici «W», «GT» et « B ». On ne trouve jamais ce tube avec une autre
séquence des mêmes suffixes. Outre les lettres majuscules du début de l’alphabet, nous
connaissons :
E : Version pour l’exportation. (Attention ! Il peux s’agir d’ersatz produit durant la seconde guerre
mondiale, et incompatibles ou de très mauvaise qualité ! Se méfier de tubes avec ce suffixe E!)
G : Version en verre, à épaules, appelée « coke bottle » aux USA. Le type de base est alors
généralement un tube métal, sans suffixe. Les américains appellent cela « ST style ».
GT : (glass tubular) Version en verre tubulaire, à dôme. Le type de base est alors généralement un
tube métal, sans suffixe. Les américains appellent cela « T9 envelope ». Dans cette version, le
tube peut avoir des limites moindres que dans le cas d’un suffixe « G », si le tube existe aussi avec
ce suffixe-là.
LM : Locktal-Metal. Tube métal à base locktal. Ne se rencontre que chez Philco et Sylvania.
LT : Base « octalox », spécialité de RCA (quasiment jamais rencontré en France).
M : Ampoule en verre recouverte d’une peinture conductrice (comme les transcontinentales).
MG : (metal glass) Version en verre, tubulaire, introduite dans une enveloppe
métallique en métal léger. Ce suffixe se rencontre surtout en France.
V : Même remarque que « E » (Se méfier de tubes avec ce suffixe!)
W : Version renforcée, à usage militaire.
X : Version avec une base céramique.
Y : Version avec une base phénolique spéciale, à pertes HF plus faibles

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3: Les anciens codes assez répandus

Ancien code « Miniwatt » ou « Philips »
Ce code , très courant en France sur de très vieux tubes , a été utilisé par Philips avant que le code Pro-Electron ne fusse introduit. Exemples de tubes utilisant ce code: A415, B406, C443, E462, B2052T, F443N.
Structure
— Une lettre majuscule indiquant le courant de chauffage.
— Un nombre indiquant la tension de chauffage en volts.
— Un second nombre indiquant le coefficient d’amplification dans le cas d’une triode. Il indique la
structure du tube dans le cas d’un tube ayant plusieurs grilles.
— Un suffixe facultatif.
La première lettre correspondant au courant de chauffage (uniquement le courant, pas la tension
de chauffage!) :
A : 50 à 100 mA
B : 100 à 200 mA
C : 200 à 400 mA
D : 400 à 700 mA
E : 700 mA à 1,25 A
F : plus de 1,25 A
puis
Un groupe de nombres avec
La tension de chauffage en premier (ce premier nombre n’est pas toujours facile à distinguer du
second) :
-très souvent : 2 ou 4 (lampes en 2V ou 4V , chauffage en parallèle)
-parfois : 20 (lampes à chauffage série 20V , pour postes tous courants)
Un second nombre, sans »séparateur », ce second nombre correspond à :
04 à 40 : Triode. Le nombre indique le coefficient d’amplification approximatif.
41 ou 51 : Bigrille. La seconde grille est la grille de commande.
42, 52 ou 62 : Tétrode. La première grille est la grille de commande.
43, 53 ou 63 : Pentode de puissance.
44 ou 54 : Double diode ou diode avec triode ou tétrode (binode).
45 ou 55 : Tétrode HF à pente variable.
46 ou 56 : Pentode HF.
47 ou 57 : Pentode HF à pente variable (parfois dite selectode) .
48 ou 58 : Hexode.
49 ou 59 : Hexode à pente variable.
60 ou 99 : Triode.
Divers suffixes existent :
H : Signification inconnue (généralement une lampe finale BF).
N : Nouvelle version, version améliorée (attention : les tensions anode peuvent être différentes).
S : Spécial (d’une quelconque manière). D’autres sources indiquent « Pour connection en série »
(pour postes tous courants).
T : Signification inconnue (généralement une lampe H.F).

Anciens codes à chiffres

Ancien Code américain numérique

Parler ici de code, constitue une antinomie, car il n’y a rien à décoder.
Si ce terme est employé ici, malgré tout, c’est simplement par analogie avec les vrais codes. On
rencontre ce type de marquage (avec souvent un préfixe propre à la marque) sur les anciens tubes
«U.S » à grosses broches
Exemples de tubes utilisant ce code: 24,35,42,58,75,80 …
Ce type de marquage consiste en 2 ou parfois 3 chiffres
Ces chiffres n’ont malheureusement aucune signification, et ne servent qu’a numéroter et
différencier les tubes sans autre indication …
(Se reporter aux caractéristiques, et aux tableaux d’équivalences , fournis par les constructeurs à
l’époque, ou trouvables dans les anciens lexiques de lampes radio)
Une « version amélioré » de ce marquage américain numérique existe sur les anciens tubes, de
type « US » , mais fabriqué en France par Visseaux (En y ajoutant un préfixe , avec une lettre et
un ou deux chiffre , qui fournit des indications sur la tension de chauffage)

Ancien Code européen numérique

Marquage à 3 ou 4 chiffres généralement sur d’anciennes lampes des années 1930, Là aussi, il
n’y a rien à décoder.
On rencontre ce type de marquage sur d’anciennes valves européennes , généralement en 4V , ou
d’anciennes régulatices.
Exemples de tubes utilisant ce code: 506, 1010, 1561, 1805, 1817, 1904 …
Ces chiffres n’ont malheureusement la non plus aucune signification.
(Dans ce cas là aussi : Se reporter aux caractéristiques, et aux tableaux d’équivalences , fournis par les constructeurs à l’époque, ou trouvables dans les anciens lexiques de lampes radio)

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4: anciens codes pour tubes anglais , assez rares en france sauf postes d’importation , dont :

Ancien code GEC, Marconi et Osram

Ce code a été utilisé assez longtemps, sur les tubes radio anglais en général, même après que le
code Pro- Electron ne fusse introduit. Exemples de tubes utilisant ce code: L63, KT88.
Structure
— Une ou deux lettres majuscules indiquant la structure du tube.
— Un nombre sans réelle signification, servant à différencier les tubes ayant les mêmes lettres.
Le groupe de lettre correspond à :
A : Tube industriel (à peu près n’importe quoi).
B : Double triode.
D : Diode.
GT : Triode à gaz, thyratron.
GU : Redresseur à gaz.
H : Triode pour niveau faible, à grande résistance interne.
KT : Pentode à faisceaux (kinkless tetrode , beam tube).
L : Triode pour niveau faible, à faible résistance interne.
MU : Redresseur à chauffage indirect.
N : Pentode de sortie.
P : Triode de sortie.
QP : Double pentode push-pull à polarisation nulle.
S : Tétrode.
U : Redresseur.
VS : Tétrode à pente variable.
W : Pentode à pente variable.
X : Changeur de fréquence octode, heptode ou hexode.
Y : OEil magique.
Z : Pentode HF.
Les chiffres faisant suite n’ont guère de signification, on peux juste dire que plus ils sont grands
plus le tube est récent ou performant …

Ancien Code Mazda britannique

Ce code peut très facilement être confondu avec le code américain RETMA.
Exemples de tubes utilisant ce code: 6L18, 6LD20.
Structure
— Un nombre se référant au chauffage.
— Des lettres majuscules correspondant à la structure ou à la fonction. Une lettre se redouble
généralement dans le cas de tubes multiples.
— Un nombre distinctif.
Le nombre se référant au chauffage, peut indiquer le courant ou la tension :
1 : 1,4 V.
4 : 4V
6 : 6,3 V.
10 : 100 mA.
20 : 200 mA.
30 : 300 mA.
D’autres nombres indiquent la tension de chauffage en volts.
Les lettres correspondant à la structure ou à la fonction :
C : Changeur de fréquence.
D : Diode de détection.
F : Tétrode ou pentode pour niveau faible.
FD : Tétrode ou pentode pour niveau faible avec une ou plusieurs diodes.
FL : Tétrode ou pentode pour niveau faible avec triode.
K : Petit thyratron, triode ou tétrode à gaz.
L : Triode pour niveau faible, éventuellement double.
LD : Triode pour niveau faible avec une ou plusieurs diodes.
M : OEil magique.
P : Tétrode ou pentode de puissance.
PL : Tétrode ou pentode de puissance avec triode pour niveau faible.
U : Redresseur simple alternance.
UU : Redresseur double alternance.

5- Anciens codes allemands , et de marques d’europe de l’est :

Ancien Code Telefunken

Ce code a été utilisé avant l’introduction du code Pro-Electron. Il a continué à être utilisé ultérieurement par Telefunken et par Siemens, pour les tubes d’émission.
Dans la séquence dechiffres, il est souvent difficile de distinguer à quel groupe appartient un ou plusieurs chiffres.
Exemples de tubes utilisant ce code: RE074d, RENS1204, RS1003, RGN2004 .
Structure
— Une lettre majuscule, qui est toujours « R » (Röhre).
— Une lettre majuscule correspondant au domaine d’emploi.
— Facultativement une ou plusieurs lettres donnant des détails additionnels.
— Un nombre se rapportant au courant de chauffage.
— Un nombre distinctif.
— Un chiffre indiquant la tension de chauffage en volts.
— Un suffixe facultatif.
La lettre majuscule correspondant au domaine d’emploi :
E : Empfang = Réception.
F : Fernsehen = Télévision.
G : Gleichrichter = Redresseur.
S : Sender = Émission. Peut aussi indiquer un redresseur avec grille de commande.
V : Verstärker = Amplificateur.
Les lettres majuscules, donnant des détails additionnels, manquent souvent dans le cas des tubes
d’émission, même s’ils s’appliquaient .
B : Bildröhre = Tube image.
G : Gleichrichter = Redresseur. Cette lettre prend ici la même signification que si elle était utilisée
comme référence au domaine d’emploi.
L : Lader = Pour chargeur de batterie.
N : Netzbetrieb = Pour alimentation par le secteur
S : Schirmgitter = Grille écran.
Z : Double.
Le nombre indiquant le courant de chauffage :
0 : < 100 mA.
1 : 100 à 150 mA.
2 : 200 mA.
3 : 300 mA.
4 : Divers courants.
5 : 500 mA.
6 : 600 à 650 mA.
9 : 900 à 1200 mA.
12 : 1 à 1,2 A.
13 : 1,1 à 1,3 A.
18 : 180 mA.
Chiffres et lettres suffixes : Le nombre de suffixes possibles est assez grand et n’est pas connu, et leur signification n’est pas claire. Telefunken raffole de versions spéciales de toutes sortes !

Ancien Code Tungsram

Ce code habituellement rencontré sur les anciens tubesTungsram semble aussi avoir été utilisé par d’autres constructeurs comme Valvo, Vatea, Triotron, Marconi, Mazda (britannique), Astron.
Exemples de tubes utilisant ce code: G407,AS4100,MO465,PP4101,PV495
Structure
— Une ou plusieurs lettres majuscules indiquant la structure du tube.
— Un nombre indiquant la tension de chauffage en volts.
— Un nombre indiquant le courant de chauffage. Cette information reste à compléter.
Il n’est pas
clair comment on peut distinguer la tension du courant. Par exemple, la DG2018 est chauffée avec
20 V, 180 mA, tandis que la FH4105 est chauffée avec 4 V, 1,2 A.
— Un suffixe facultatif donnant des renseignement complémentaires.
Les lettres majuscules indiquant la structure du tube :
A : Tube aux caractéristiques particulières.
AG : Triode pour montages couplés par transformateur (probablement).
AR : Triode pour montages couplés par résistances (probablement).
AS : Tétrode (probablement).
APP : Pentode finale (probablement).
BR : Stabilisateur de tension.
CB : Triode double.
D : Tube pour détecteur à réaction.
DD : Tube détecteur bi-plaque.
DDT : Triode avec diode.
DG : Tube bigrille.
DS : Diode avec tétrode (binode).
FH : « Fading » Hexode (à pente variable).
G : Tube d’entrée.
H : Triode HF.
HD : Triode BF.
HF ou HP : Pentode HF.
HH : Hexode.
HL : Pré-amplificateur (manque de précisions).
HR : Triode à chauffage direct.
L : Triode de puissance.
LD : Triode pour détectrice à réaction (probablement).
ME : OEil magique, indicateur d’accord.
MH : Mélangeur hexode.
MO : Mélangeur auto-oscillateur (probablement).
MX : Tube mélangeur.
O : Oscillateur, tube d’émission.
OS : Tube d’émission tétrode (probablement).
P : Triode finale.
PP : Pentode finale.
PV, PVB ou PVX : Redresseur double alternance (généralement).
R : Amplificateur couplé par résistances.
S, SE ou SS : Tétrode.
V ou VEG : Redresseur à simple alternance.
Les premiers chiffres indiquent la tension de chauffage, avec très souvent 4 (pour 4V) plus rarement 20,30 ou 40 (pour 20,30 ou 40V , pour montages tous courants) les autres chiffres indiquent le courant de chauffage mais peuvent avoir d’autres significations , pour différencier les
tubes .

En attente de réactions, ou d’autorisation, pour les autres codes plus rares , ou les cas particuliers …
(Il en reste d’autre mais j’ai posté les plus courants, et il semble y avoir un quota que j’ai du dépasser avec tout ce texte !?)

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:clap: :raised_hands: :+1:…excellent travail !!! c’est du très très haut niveau…bravo

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Bonjour,

merci des compliements (mais , en fait, c’est le résultat d’un recensement et une compilation de divers documents…que j’ai « simplement » regroupé et remis en forme (avec un traitement de texte) puis copié-collé sur ce site…

Voyons maintenant la suite avec d’autres anciens codes , pouvant être sujet à confusions, et quelques cas particuliers

6: Anciens Codes Visseaux

Cette ancienne marque française a produit, et codifié, a la fois des lampes de type européen, et de type américain
(Les deux types ont co-existé, avec deux marquages, alors que la plupart des autres constructeurs se cantonnaient qu’a un seul type)
Il y a donc deux anciens codes pour les lampes Visseaux selon qu’elle sont de type européen ou américain, avec des lettres différentes … Pour bien les différencier .

Cas des lampes « Europénnes » Visseaux .
Exemples de tubes utilisant ce code: RO4010, RO4141, RS4343, RS4142
Structure
Un groupe de 2 lettres majuscule commençant toujours par un R , et indiquant le type de courant de chauffage : RO = chauffage direct courant continu pour postes batteries / RS chauffage indirect (a quelques exceptions près) alternatif, pour postes secteur.
puis
—Un nombre indiquant la tension de chauffage en volts.
(Très souvent le chiffre 4 , la quasi totalité de ces lampes étaient en 4V)
Accolé a un second nombre indiquant, d’une manière similaire au lampes Philips ou Miniwatt , soit le coefficient d’amplification dans le cas d’une triode (par exemple 4010 : triode chauffage 4V et coefficient d’amplification de 10) . Ou alors qui indique la structure du tube dans le cas d’un tube ayant plusieurs grilles (4141 = chauffage 4V, bigrille comme A441 ; 4343 = chauffage 4V, pentode finale comme C443)
Cas particulier des anciennes valves Visseaux
On peux trouver d’anciennes valves( ressemblant a une 506 Philips ) avec des marquages genre V1, V2, V250, V480 : ces « codes » n’indiquent rien sur la tension de chauffage, et n’ont, hélas,aucune signification utile …(Tout au plus : a lettre V indique qu’il s’agit d’une valve )

Cas des lampes « Américaines » Visseaux
Attention ! Ce code peux préter à confusion avec l’ancien code Philips Miniwatt avec des lampes qui commence souvent par un A …Mais comme elles ont un culot américain à grosses broches, le doute est vite levé en regardant le culot !
Exemples de tubes utilisant ce code: A224,A235,A580,A642,A678
Structure
Une lettre majuscule qui est toujours un A : (A = Américaine)
puis
—Un nombre préfixe , entier, indiquant (sans décimales) la tension de chauffage en volts.
(2 = 2,5V ; 5 = 5V ; 6 = 6,3V ; 25 = 25V )
—Un nombre suffixe reprenant l’ancien code numérique américain avec les numéros habituels.
(24,35,42,58,75,80 …)
Ainsi, une 42 Visseaux est marquée A642, une 80 ; A580, ou une 35 ; A235, une 43 ; A2543 …
Les « codes sans signification » de l’ancien code numérique américain ont, du coup, une signification avec les lampes Visseaux (code qui indique un culot américain , et la valeur de la
tension de chauffage)

7: Anciens codes Dario
Là aussi : Deux anciens codes ont existé , jusqu’en 1934, pour les lampes « Dario » (fabriquées par la radiotechnique), mais ce sont toutes des européennes … Ces codes, pas vraiments clairs, et sans doute fait exprès pour « brouiller les pistes » et
fidéliser les clients à cette marque , commencent par une ou deux lettres, puis un nombre le plus souvent sans signification …Ou reprenant un code standard en le modifiant.

-Le plus ancien , pour les lampes datant de la fin des années 1920 , avec les lettres R, ou I
-Un autre moins ancien , du début des années 1930avec les lettres T, ou U
Ensuite : elles ont été codifiées selon le code standard comme les autres …

L’ancien code en R ou I (années 1920)
Exemples de tubes utilisant ce code: R24,R56, I4077
Structure
Une lettre majuscule, puis 2 à 4 chiffres .
Le R indique : Chauffage direct, courant continu, pour postes batteries.
le I indique : Chauffage indirect, courant alternatif, pour poste secteur.
Les chiffres faisant suite sont des numéros qui n’ont aucune signification utile …
(se reporter le cas échéant à d’anciens tableaux d’équivalences )

L’ancien code en T ou U (années 1930)
Exemples de tubes utilisant ce code: TE43H, TE44, TF2, UBC1, UL2
Structure
Deux ou trois lettre majuscules, puis un ou deux chiffres , éventuellement une lettre suffixe …
Le T indique : Chauffage en 4V , pour postes secteurs alternatifs, a lampes europénnes série jaune chauffées en parallèle (Cette lettre T n’a rien a voir avec celle des codes de lampes
Tungsram, risque de confusion, pouvant être levée par la marque !)
Exemple TE24 =E424, TE43H=E443H, TE44 =E444, TF2=AF2, TK1=AK1
le U indique : Chauffage en série, pour poste secteur tous courant, ou à courant continu
Exemple UBC1=CBC1 , UF3=CF3, UL2=CL2
Les chiffres faisant suite reprennent, soit l’ancien code Philips Miniwatt (cas des européennes à
broches) soit le code Pro Electron (généralement le cas des transcontinentales , a contacts
latéraux)
Attention : Le U de ce code là ne signifie pas 100mA (Pas comme les lampes récentes en
marquage Pro electron) mais simplement un chauffage série pour poste tous courants ou secteur
continu ! (Risque de confusion : le U de ces lampes Dario voulant dire « Universel » puisque
compatible avec tout types de courants d’alimentation, la plupart de ces lampes chauffant sur 13V
il est aussi possible, bien que ce soit très rarement le cas, de les chauffer a partir de la batterie
d’une voiture …)
Le suffixe, éventuel, est généralement une lettre identique aux suffixes des codes Philips ou
Miniwatt (sa signification est souvent inconnue, et sans importance)
(se reporter à d’anciens tableaux d’équivalences pour lever le doute et trouver l’équivalence …Puis
voir « Ancien code Philips Miniwatt » ou voir « Code Pro Electron pour tubes de réception… » )

8: Ancien Code Fotos

Concerne les anciennes lampes Fotos ou Radiofotos Grammont , à culot européen à broches, apparues dans les années 1920 et au début des années 1930 .
Exemple : B9, C25, MX40, S4150,T425, T4400, V6, W20 .
Structure
Une ou deux lettres majuscule, puis 1 à 4 chiffres
La ou les lettres indiquent la fonction ou l’utilisation courante de la lampe
-B,C, ou D : Chauffage direct, triodes ou pentode d’usage général , pour postes batteries.
-BF : Chauffage direct, triode préamplificatrice B.F
-F, ou G : Chauffage direct, triodes ou pentode finale B.F pour poste secteur.
-MX : Bigrilles mélangeuses pour postes batteries
-S, ou T : Chauffage indirect, d’usage général , pour postes secteur
-V, ou W : Valves redresseuses
Les chiffres faisant suite sont , soit un nombre à 1 ou 2 chiffres , qui dans le cas d’une triode
indiquent approximativement le coefficient d’amplification (B9 =coeff de 9 ; C25 = coeff de 25) et
dans le cas d’une valve indiquent approximmativement son débit (V 6 : 60mA, W20 : 200mA) avec parfois des exceptions .
Soit un nombre à plus de 2 chiffres, en général 4 pour les lampes a plusieurs grilles , et sont censé indiquer la structure interne, d’une manière similaire a l’ancien code Dario mais de manière moins claire (4100, 4500 = lampe à écran ou pentode, 4400 = binode, 4600, 4700 = pentode HF, 4000 tout rond =hexode )
Les 2 derniers chiffres dans le cas de codes à 4 chiffres, et le suffixe, n’ont guère de signification utile …A part pour différencier ces lampes .

9: Ancien Code Métal

Concerne les anciennes lampes Métal ou Métal Mazda , à culot européen à broches (a ne pas
confondre avec les lampes Mazda britaniques )
Exemples : DW4011, DY604, DZ2222, DW8, D3-80
Structure
Une ou deux lettres majuscules, la première étant toujours un « D », puis 1 à 4 chiffres
La ou les lettres indiquent
-DW : Lampes secteur (sans distinctions précises)
-DX ou DY : lampes finales (a chauffage direct)
-DZ : Lampes batteries (sans distinctions précises)
-D sans autre lette suivi de chiffres : valves redresseuses
Les chiffres n’ont, hélas, le plus souvent quasiment aucune signification précise et ne servent qu’a
différencier les lampes , pour les lampes secteur à 4 chiffres le 1 er chiffre indique la tension de
chauffage en volts (DW4011 = chauffage 4V), pour les lampes batteries , il n’ont aucune
signification (mais elles sont toutes chauffées en 4V) , Pour les valves, les derniers chiffres
indiquent le débit ( D3-80 = débit 80mA )
Si le marquage commence par des chiffres, ou ne comporte pas la lettre D, il s’agit probablement de lampes Mazda britaniques (la marque , et le culot, permettront de lever le doute)

J’ai volontairement omis :

-Le cas des lampes TM (très anciennes, dont les origine remontent à la télégraphie militaire (d’ou les lettres TM) qui remontent à la guerre de 1914-18 et aux "temps héroïques de la TSF entre 1918 et 1924 (a considérer comme des pièces de musée )

-Le cas des très anciennes marques méconnues de lampe de postes batteries des années 20, ayant rapidement disparues, tel que Cyrnos, Splendor ( a peu près comparable au cas des lampes TM, et là aussi a considérer comme des pièces de musée )

-Les codes militaires anglais ou américains en VT**, VR**, CV**
( ils concernent énormément de « trucs électroniques » et pas forcément que des tubes, et il n’y a rien à décoder …Mais on trouvera des tableaux d’équivalences)

-Les codes soviétiques en caractères cyrilliques ( rares en france, et et sa traduction en caractères latins ne signifie rien, là aussi on se référera à des tableaux d’équivalence) .

-Les codes des lampes japonaise (codification selon J I S, très rares en france comme déjà dit)

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Si, avec ça, les « forcenés » de la vive (pas le poisson !) n’apprennent pas qu’une feuille de papier ou deux (doublée ou pas d’une ‹ vive ›) sont facilement récupérable(s) ! ! !

C’est qu’ils sont sectaires contre la pâte (à papier !)
.

Pour ma part, et à propos de docs papier, que ce soit pour toutes ces lampes …
Mais aussi :

  • les codes couleurs de résistances ( avec leur diverses variantes à anneaux, à points, corps bout-point)
    -de condensateurs (mylar, céramiques, micas, avec plusieurs variantes pour les micas à points : JAN,AWS,RMA …)
    -les codes couleurs, ou codes numériques, pour les autres composants (VDR, CTN, diodes …)
  • les codes couleur de fil électriques ,et les jauges pour la section du fil …

J’ai tout imprimé et réuni dans un classeur à anneaux (et, mine de rien , entres les codes de lampes, les culots de lampes, les codes de composants, ça fait plusieurs dizaines de pages
(Ca justifie un classeur, et je trouve cette doc papier plus pratique que sur l’informatique …En outre, elle reste consustable a tout moment, même si il n’y a plus de réseau, même si ça plante )

sloup

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C’EST PAS FAUT !!! le bon vieux papier joliement mis en texte et musique par Gainbourg :star_struck:

Pour compléter, et maintenant que le sujet a été scindé (séparé du topic sur la EBC41 ) j’ajouterais, tant qu’on y est :

Les tubes militaires allemands de la Wehrmacht codé par couleurs

Code couleur tubes Wehrmacht

Les codes d’identification des culots, désigné par une ou plusieurs lettres (culots « B » = culots européen, culots « UX » = américain à grosses broches, culots P= transcontinental , culots G = allemands ), éventuellement suivi de chiffres et d’une lettre suffixe (pour les culots similaires ayant u nombre variable de broches, UX4 = américain 4 broches , B9A culot tout verre 9 broches plus communément appellé noval)

ben ça alors, les tubes de l’armée allemande…mais où avez-vous dégoté ces infos, trop fort !!!

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Bâ,

comme les autres, toutes ces infos ne sont pas de moi, mais dégottés sur internet (sur le site rétrotechnique lui même ou d’autres suites de radio, notamment pour les lampes de l’armée allemande, et bien d’autres aussi ), ou dans des vieux livres techniques, en papier jauni et sentant une odeur caractéristique « de vieux livres » , et datant de l’époque des tubes (pour certaines anciennes lampes européennes, livres provenant tout bonnement de déchetteries et recycleries … ils y a des gens qui jettent « des trésors », enfin bon, identifier des lampes de radio datant de 75 à 100 ans et en chercher les caractéristiques techniques ça ne passionne pas le « citoyen lambda » !)

Toutes ces infos sur toutes ces lampes, ou presque (le sujet est très vaste …) auront juste eu le mérite d’être compilées, mises en forme, et rassemblées sur ce topic …