Bonjour à tous,
On me propose à l’échange un poste TSF, mais avant déplacement, j’aimerai pouvoir l’identifier, le dater et connaitre les tubes qui l’équipent si possible :
- la marque :
- et la seule photo disponible
Bonjour à tous,
On me propose à l’échange un poste TSF, mais avant déplacement, j’aimerai pouvoir l’identifier, le dater et connaitre les tubes qui l’équipent si possible :
ce serait plutot la plaque d’un revendeur depanneur ?
@Ladere_Jean-Pierre , qu’es ce que tu en penses ?
un revendeur depanneur n’aurait quand même pas fixé sa petite plaque publicitaire en « bronze » en plein milieu de la façade du poste, et en plus scellé par vis à abimer la boiserie !
ça se faisait?
oui assez frequemment
on va voir ce que Jean Pierre trouve
Bonsoir Radiolo,
Je pense comme toi. Si c’était un constructeur je pense que ce serait marqué sur la plaque.
Mais bon, ce n’est qu’une hypothèse…
Bonjour,
C’est toujours un grand défi de discerner un revendeur d’un petit fabricant, d’autant plus qu’à l’origine, les deux activités étaient souvent exercées par le même atelier.
1945
Ce même M. Monnet a également exposé à la Foire Commerciale de Compiègne en 1949.
Malheureusement, je n’ai rien d’autre dans mes archives.
Cordialement
Mark
Incroyable!
Vous êtes une vraie bibliothèque.
Ce Jean MONNET était maudit avec ses voitures entre vol et accident !
Les documents evoquent, à priori les années 40-50.
La photo du poste semble bien antérieure, non ?
Bonsoir Mark,
Par rapport au poste recherché, on voit que c’est plus un revendeur qu’un constructeur. Je pense qu’un petit constructeur des années 20 avait peu de chances de perdurer jusqu’à la fin des années 40
Re,
Oui, le poste date d’environ 1927 à 1929.
Bien cordialement
Mark
oui avant les années 30 peut être avec des triodes a chauffage direct
ou les tout premiers tubes secteur
Bonsoir Jean-Pierre,
Je suis au courant… mais c’est ce que j’ai pu trouver pour l’ensemble du 20ème siècle
Et nous pouvons voir ce que l’adresse peut encore donner.
dejà rencontré Jean Monnet au Vaudreuil
message 87/103!
énigme pas élucidée à l’ époque
et il y a bien une " rue des lombards " à Compiègne !
ps : j’ ai écrit ( mail ) au service " culture , histoire et patrimoine " de la mairie de Compiègne pour demander s’ils ont des infos sur cet artisan
et viens de recevoir AR automatique de mon message !
Annuaire O.G.M. 1947 Commercants et Industriels en Compiegne.
m=Maison vendant Editions musicales, P=vendant Phonographes
et Disques. R=vendant de Radio (Postes, Access. etc). Triangle=Fabricants.
et voir Station Saint-Jacques. Pour étoile dans OGM pas explication disponible !
Bonjour,
C’est classiquement un superhétérodyne batterie à changement de fréquence par bigrille datant de la période 1927-1930
On y retrouve les deux cadrans démultiplicateurs de CV, accord du cadre et oscillateur, ainsi que au centre le bloc oscillateur (vraisemblablement du matériel Gamma d’après la plaquette indicatrice PO-GO), avec en dessous deux rhéostats de chauffage et le potentiomètre de « renforcement » selon l’expression d’époque.
À cette époque peu ou pas de revendeurs (sauf pour les grandes marques françaises du moment), mais pratiquement que des artisans constructeurs, qui se sont petit à petit mués en revendeurs dans les années 30 lors de l’arrivée des postes secteurs ou on continué leur activité d’artisan constructeur tout en vendant et réparant des postes de marques.
Donc pour moi et à l’époque de ce poste, Jean Monnet était artisan constructeur, peut-être a-t-il cessé cette activité et est-il devenu simple revendeur et dépanneur par la suite ?
Les tubes qui l’équipent sont certainement :
Changement de fréquence : Une bigrille A441N Philips ou équivalentes dans d’autres marques.
Amplis MF : Deux triodes A410N Philips ou équivalentes dans d’autres marques.
Détection : Une triode A415 Philips ou équivalentes dans d’autres marques.
Ampli BF : Une ou deux triodes B406 Philips ou équivalentes dans d’autres marques.
Alimentation nécessaire de 4 volts pour le chauffage des filaments et 40 et 80 volts pour la HT, réception sur cadre.
En fait, on ne peut pas réellement parler de " constructeur" mais plutôt de « monteur » . Beaucoup de Radio-électriciens de cette époque proposaient à leurs clients des appareils qu’ils montaient eux-même comme un Kit. Ils utilisaient donc des schémas connues, exemple montage C119, avec de la pièce détachée vendue, y compris différentes ébenisteries, par de nombreuses boutiques spécialisées. Il ne manquait donc plus à ces Radio- électriciens locaux de rajouter en façade leur plaque signalétique. On remarque souvent que même si l’extérieur du récepteur paraît propre les câblages à l’intérieur du récepteur en revanche sont souvent rudimentaires et bâclés. Les récepteurs de marques coûtaient chers c’était le seul moyen d’acquérir, à cette époque, un récepteur TSF à un prix abordable. C’est pour cela que l’on les retrouve , aujourd’hui, en grande quantité. L’année 1929 sonnera la fin de plus de 85% de ces Radio électriciens locaux. La crise économique, bien sûr, mais surtout l’arrivée du courant électrique sur le secteur et un changement profond de technologie radio dès le début des années 30 demandant à ces Radio- électriciens une formation plus pointue que la plupart n’avaient pas . Ils ne pouvaient, dès lors, que de se recycler en " dépanneur" et non plus en " monteur". Ce récepteur particulierement date bien de 1927- 1928. Dès 1929 c’est la marque Philips avec ces récepteurs fonctionnant sur le secteur qui écrasera le nouveau marché.
Bonjour Horace,
Oui, c’est ce que j’écrivais succinctement en 7/19. Le fait de retrouver cette personne vers 45/47 comme radio-électricien, revendeur de T.S.F. ne laissai pas penser a un constructeur proprement dit.
Il y en a eu beaucoup dans ce cas qui début années 30 n’ont pas pu rivaliser avec les grandes marques de l’époque.
L’électricité a été installée dans le village de mes parents (dans le 77) en 1928 et l’eau courante en 1910.
A +.