Il me semble qu’en médecine, il existe ce qu’on appelle l’effet placébo qui pourrait s’appliquer aux expériences idiophiles. Cet effet ne fonctionne pas très bien en présence de métastases. C’est bien dommage…
Suite à un autre sujet, maintenant fermé, j’ai cherché et trouvé 14 brevets de Pierre Johannet / EDF concernant le domaine des « microdécharges d’interface ».
Voici le lien pour ceux qui voudraient avoir plus de détails :
https://data.inpi.fr/search?advancedSearch=%257B%2522checkboxes%2522%253A%257B%2522bases_choice%2522%253A%257B%2522order%2522%253A0%252C%2522searchField%2522%253A%255B%2522origin%2522%255D%252C%2522values%2522%253A%255B%257B%2522value%2522%253A%2522FR%2522%252C%2522checked%2522%253Atrue%257D%252C%257B%2522value%2522%253A%2522CCP%2522%252C%2522checked%2522%253Atrue%257D%252C%257B%2522value%2522%253A%2522EP%2522%252C%2522checked%2522%253Atrue%257D%252C%257B%2522value%2522%253A%2522WO%2522%252C%2522checked%2522%253Atrue%257D%255D%257D%257D%252C%2522texts%2522%253A%257B%2522inventor%2522%253A%257B%2522order%2522%253A9%252C%2522searchField%2522%253A%255B%2522inventors.fullNames.folding%2522%252C%2522inventors.fullNames.folding_special_char_token%2522%255D%252C%2522checkedSearchField%2522%253A%255B%255D%252C%2522value%2522%253A%2522johannet%2522%257D%257D%252C%2522multipleSelects%2522%253A%257B%257D%252C%2522dates%2522%253A%257B%257D%257D&filter=%257B%257D&nbResultsPerPage=20&order=asc&page=1&q=&searchType=advanced&sort=relevance&type=patents
Brevets déposés entre 1998 et 2001, et abandonnés en 2003 (annuités non payées).
Leurs intitulés se ressemblent fortement, mais leurs descriptions sont toutes différentes. Certaines valent le coup d’être lues.
J’ai peut-être mal cherché, mais je n’ai trouvé aucune explication précise concernant le fonctionnement de ces inventions.
Voici en exemple :
Dans une des descriptions, il est écrit « champ ionostatique ». Je ne connaissais pas ce terme, et je n’ai pas réussi à en trouver une définition sur le net. Avec un peu de bon sens, ce devrait être un synonyme de « champ électrostatique ».
A noter que Pierre Johannet est diplômé de SUPELEC, promo 1966. Il a donc des connaissances sérieuses en électricité et électronique.
Les ultras-riches ne sont pas des imbéciles.
Ils ont de l’argent et dépensent,
Si tu achètes une Ferrari ou une Bugatti, un yacht de luxe, l’on peut aimer ou pas, être envieux ou pas.
Le prix est très très élevé mais ce n’est pas une escroquerie, c’est le summum de ce qu’il est possible de faire avec beaucoup de moyens et des hommes et des femmes experts au plus haut niveau de leurs métiers respectifs.
Cela fait vivre des tas de gens, qui ne fabriquent pas du vent.
Ce ne sont pas des stupidités pour audiophiles…
Bonjour allo.guy,
d’accord avec vous, dans certains cas il y a de la technicité et cet argent dépensé « ruisselle ».
Mais franchement, là ?
Bonne journée
Bonjour Grocrabe,
Tu me fais decouvrir quelque chose.
Les bouts de bois, c’est original et joliment fait.
C’est peut-être pour compenser le son d’un ampli un peu trop métallique…
Avec un milligramme de bon sens (c’est encore plus rare que les pigeons), et un peu de compétence technique, il est facile de comprendre qu’un composant avec un seul fil ne devrait pas avoir beaucoup d’influence sur la qualité du son.
Pourtant ce composant magique est polarisé avec un modèle pour la borne + et un autre pour la borne - de l’enceinte. C’est original pour le signal alternatif sans composante continue qui arrive sur l’enceinte.
Si les pigeons existent et s’ils ont des plumes, c’est bien que celui qui à inventé le pigeon, s’est dit qu’un pigeon c’est fait pour être plumé…
On peut en tirer comme conclusion que les individus chargés de vérifier les brevets sont extrêmement compétents
Il y avait les enceintes Redheko, pas mal dans le genre, avec des prix de fous et de vulgaires HP Audax T24PA15 ! Même sur le boncoin les prix sont délirants…
Je pense qu’ils sont plus « administatifs » que « technique ». Ils doivent juste vérifier si la recherche d’antériorité a été faite, si le dispositif peut être breveté, et autres vérifications administratives (identité déposant, identité découvreur). La partie technique et la rédaction étant de la responsabilité exclusive du déposant.
En fait, c’est EDF qui a payé une certaine somme pour le dépôt de ces brevets et les annuités pour qq années. Peut-être y avait-il un quota de brevets à déposer, quels qu’ils soient. J’ai déjà eu ce genre de quota, assez paradoxal, dans d’autres sociétés où la gestion par les risques inhibe toute tentative d’innovation.
Bonjour
Cela n’a pas toujours été le cas.
Albert Einstein travaillait dans un bureau de dépot de brevets à Berne et en tant qu’expert était chargé de vérifier la teneur technique des brevets. Mais c’était avant !
Ces hp ont fait un long trajet à dos d’âne en traversant les alpes, tout travail mérite salaire (pensez à la pénibilité en hiver). La basse température, appliquée progressivement, suivie du rechauffement graduel puis du rodage des suspensions du hp confèrent un phrasé incomparable à ces enceintes.
D’où ce prix, sans commune mesure avec les objets en question - n’est-ce pas.
bonjour!
si je peux donner mon avis : le déposant c’est EDF, et on en déduit que l’inventeur travaille chez EDF. Dans l’immense majorité des entreprises, un salarié reçoit une prime quand il dépose un brevet. Sans vouloir être mauvaise langue et je ne connais pas l’inventeur, à mon avis il a juste trouvé un filon et le jargon qui va bien pour déposer des brevets inutiles et empocher ses primes. J’ai souvent rencontré ce genre de situation, un gars avec du bagout qui bluffe ses collègues et qu’on n’ose plus contredire parce que 1) il a fait Supelec et 2) il dépose des brevets, lui.
Le dépôt d’un brevet n’implique AUCUNE vérification de la solidité scientifique. L’examinateur vérifie juste que ça ne plagie pas un autre brevet et que c’est une version différente de « l’art connu ». Après il suffit de payer.
Vu que celui qui paye c’est l’employeur, fier du décompte des brevets déposés qui va faire très bon effet auprès des actionnaires, le salarié se prétendant être le plus fort peut continuer à se prendre pour Einstein et se croire supérieur.
Celui qui a un vrai savoir et le partage, par rapport à celui qui se vante d’un savoir invérifiable sont souvent entourés d’une « équipe » ou de « flatteurs » bien différente.
" Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute". Ca n’a pas pris une ride.
Si un salarié fait une invention pendant ses heures de travail, c’est l’entreprise qui l’emploie qui en devient le propriétaire.
Il peut à la rigueur bénéficier d’une prime, mais il ne sera pas le propriétaire de l’invention.
Expérience vécue personnellement.
Cdt,
Gérard
C’est très honnête comme procédé
C’est le plus souvent le cas mais ce n’est pas systématique. En réalité, on a tous les cas intermédiaires entre le fait que l’entreprise soit la seule propriétaire du brevet ou que l’inventeur soit le seul propriétaire brevet. Comme toujours, il peut y avoir négociation, y compris au niveau du contrat de travail (cas vécus).
Il est généralement précisé dans le contrat de travail que toute chose réalisée par un salarié durant son horaire de travail devient la propriété de l’employeur.
Les entreprises ont pensé à cette situation depuis longtemps.
Cdt,
Gérard
Dans la liste de brevets, il y en a au moins un qui a été déposé par Pierre Johannet lui-même, et pas par EDF. Il faut avoir une certaine confiance sur sa rentabilité pour investir ses deniers personnels !
Parmi les brevets, il y en a un qui vaut vraiment le coup d’être lu. C’en est un qui décrit la protection d’un câble électrique contre les microdécharges par projection en hélice sur sa surface extérieure d’un enduit semi-conducteur.
Dans les grosses lignes oui, mais tous les cas existent.
Travailler dans une entreprise n’est pas forcément être salarié de cette entreprise, Il y a des stagiaires, des intérimaires, des prestataires, des salariés détachés et plein d’autres possibilités, comme un client ou un fournisseur par exemple.
Cela va dépendre du type de contrat de travail, des missions et de la fiche de poste du salarié.
Le comptable qui dépose un brevet sur un procédé industriel, pourra revendiquer la paternité du brevet, même si l’idée brevetable est dans le cœur de métier de l’entreprise. Belle bataille juridique et peu de chance pour l’entreprise.
Le brevet même dans le cœur de métier de l’entreprise, peut ne pas intéresser l’entreprise qui laissera toute liberté au salarié de déposer le brevet à ses frais, et pour son seul bénéfice s’il y en a.
De toute façon un brevet n’est pas une protection absolue et le temps joue toujours contre le déposant.
Déposer un brevet n’a aucun intérêt (à part flatter l’égo) si l’on ne démarre pas rapidement une activité bénéficiaire avec ce brevet.