Informatique vintage

Marcopolo,
Entre le pavé graphique et le moniteur c’est quoi comme interface?
Si c’est de la video classique, il est peu être possible d’utiliser un moniteur monochrome avec une entrée vidéo standard

Anecdote pour faire suite à mon post précédent :

Pourquoi EDF a-t-il acheté un Cray-One (qui a été ensuite transformé en Cray-2 puis ils ont acheté un Cray-XMP. Les US se demandaient à quoi pouvait bien servir d’avoir deux Cray) ?

C’était juste après l’accident de Three Miles Island.

EDF avait développé ou acheté un programme permettant de simuler le parcours d’une nuée radioactive en fonction des conditions météorologiques.

Problème, sur les machines les plus puissantes dont disposait EDF, il fallait (de mémoire) 30 mn pour simuler 10 mn de temps réel.

EDF a donc acheté son premier Cray, a vectorisé le programme et… Il ne fallait plus alors que 70 secondes (de mémoire) pour simuler les 10 minutes.

Peut-être qu’aujourd’hui, avec un smartphone, on mettrait 1 seconde :blush:

Oui cela va plus vite pour calculer, mais depuis les nuages radioactifs s’arrêtent à la frontière grace à nos scientifiques intègres.

Science sans conscience…

Oui mais là, c’était au cas où il y aurait eu un accident chez nous. Et dans ce cas, je préfère que les frontières ne soient pas trop étanches pour ne pas tout garder chez nous et en faire profiter nos voisins :smile:

Bonjour,

S il y a des anciens du CNET des années 90 se souviennent -ils d’une structure devellopée par cette institution (service PAA OGE REC , patron Mr Hugon )à base de micro 32 bits appelée Z90 . Il servait entre autres à la télé surveillance des cabines téléphoniques . L 'acronyme du système était ANTILOPE ,je crois .Je n 'en sais pas plus étant absolument nul en informatique .

Bon, peut-être que je confusionne mais il s’agit peut-être de la fameuse SM90 effectivement développé par France-Télécom et dont Hubert Zimmermann (décédé en 2012, j’ai bien connu) était à l’origine il me semble. C’était plutôt dans les années 1980.

Pour Antilope, ne serait-ce pas le programme ANTIOPE (Acquisition de textes et d’images organisées en page d’écriture) ?

Si c’est ça, Bull à industrialisé cette machine sous le nom de SPS7. Mais la machine d’origine a d’abord été produite par la société française Telmat et fonctionnait beaucoup mieux que celle de Bull.

J’ai pas mal travaillé sur cette machine qui tournait sous un Unix adapté nommé SMX ou MPX en version multi-processeur.

Un de mes collègues qui avait reçu la machine n° 1 ou 2 de TELMAT a passé pas mal de semaines à débuguer le hard, en particulier, la MMU qui occupait la surface d’une carte double Europe. Bonne opération pour Telmat.

Le monsieur Hugon, ça ne serait pas plutôt Michel Ugon ?

Bonjour,
Ecran monochrome à cristaux liquides et imprimante ThinkJet intégré.

Oui oui , plutôt 1982, 83 . J’ ai passé un an au CNET puis les sirènes de la téloche m 'ont appelé aux Buttes Chaumont . Oui , la SM 90 , ma mémoire m’a trompé .Non c 'était bien antilope parce que ça galopait pour l 'époque . Oui probable, Ugon .

Oui Guy, c’est de la vidéo classique mais le tube est intégré à la machine.
Je pense effectivement cannibaliser un moniteur standard (tube + électronique) mais il m’en faut un aux bonnes dimensions.

Bonsoir,
J’ai commencé à jouer en assembleur sur une carte de 8086 reliée à une télétype (je ne me souviens plus du type ni du modèle de la carte). Puis a faire du Fortran sur le Mitra 15 de l’université (il lisait une carte, l’imprimait, réfléchissait beaucoup et longtemps, puis passait à la carte perfore suivante)…
Puis j’ai travaillé sur des PDP de Digital Equipement (le premier un PDP 11 à mémoire à tores, et on était nombreux reliés dessus avec nos VT100… ) Puis du Vax, puis des stations de travail Apollo, puis… puis…
Bref, on a aujourd’hui dans nos poches la puissance de calcul de la NSA des années 80 !

Puissance de calcul brute oui et de maniere indiscutable.

Par contre quand je vois le gaspillage de ressource pour faire un calcul un peu compliqué, je me dis qu’entre la performance pour l’utilisateur et celle consommée, y’a de la perte en route.
-Dans les années 60-70 la ressource hardware était rare et couteuse avec une main d’oeuvre qualifié relativement peu cher, ce qui permettait de chercher l’efficacité aussi bien en temps de calcul qu’en utilisation de ressources.
Depuis déjà pas mal de temps le hardware ne coute pratiquement plus rien et la main d’oeuvre est devenue assez couteuse, donc il y a gaspillage de ressource hard et empilage d’un tas de trucs soft pour éviter de redévelopper l’ensemble et plus personne ne maitrise globalement l’ensemble.
Ce qui donne une performance qui assez peu progressé au niveau des temps de réponse (en tout cas pas dans le rapport de la puissance des processeurs), mais des interfaces graphiques qui sont devenues fabuleuses.

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Peut être que quelqu’un a un CRT de la bonne ref dans son brol. Il faut tenter l’appel au bonnes volontés

Bonjour, j’étais au SCTT, on travaillait avec le CNET et la DAII. J’ai participé au H451 rattaché à AFnor pendant 10 ans pour normaliser les schémas des circuits intégrés et faire que les documentations ne soient pas des œuvres d’arts comprises que par leurs auteurs.

Bonjour tout l’monde,

Voilà le premier mini ordinateur de MAI computers en 1980 :
C’est un modèle S10 avec un Z80 sous CP/M ou BBM (business Basic Micro)
Celui-ci était dans mon centre technique à Niort et servait à tester
des écrans ou des imprimantes MAI avant de les envoyer réparées au client …
En état de marche

Disquettes 3/4, interpréteur de commandes en ROM, clavier détachable … multitâches, multi-postes (en RS 232 à 9600 Bauds) !
Je l’offre à un ami collectionneur de Toulouse ce vendredi, il passe le prendre avec, (si je les retrouve), toutes les disquettes d’utilitaires du langage Business Basic d’origine MAI
.
Le vieux Tryphon

Bonjour,

Pour ceux que cela intéresse : Forum des collectionneurs et utilisateurs d’ordinateurs anciens

Pour ajouter aux exposés précédents, j’ai commencé l’informatique sur 2 machines en parallèle :

  • une TI58
  • un Junior Computer (clone du Kim-1), décrit dans la revue Elektor au début des années 80.

Et je suis totalement d’accord avec ce qui a été écrit par allo.guy au sujet du gaspillage de ressources (CPU/matériel vs. résultat réellement obtenu). Il suffit de comparer la taille des exécutables d’aujourd’hui par rapport à ceux de notre jeunesse (pour ceux qui sont nés bien avant la fin du siècle dernier !).

Oui, il ne fallait alors que 250 Ko de mémoire vive et on faisait tourner jusqu’à 16 terminaux série en 9600 bauds ou 4 et 2 imprimantes

Nous sommes un paquet à avoir connu les débuts de la micro-informatique…

De mon côté :
Un petit ZX80 avec sauvegardes des programmes sur musicassettes… Que j’ai toujours, dans mon petit musée.
Puis un Tandy TRS 80 à deux lecteurs de disquettes 5 pouces pour gérer les adhérents du Radio DX Club de France… 1 lecteur pour le programme, 1 lecteur pour les données. Et une imprimante matricielle pour imprimer les étiquettes-adresses…
Quand nous étions associé à l’URC, la rédaction du magazine Ondes Courtes Informations se faisait avec une IBM à boules… Dans un alliage d’alu très fragile.
Pendant qu’au boulot, la plus grosse imprimante était un monstre à tambour qui imprimait 600 lignes-minutes et faisait un boucan d’enfer quand une ligne était composé du même caractère, comme le trait de séparation.
Et je suis passé au Apple 2E, et sa carte graphique « chat mauve ».

J’ai connu les cartes perforées en 1980 dans une administration en cours de modernisation…
De grosses bécanes 16 bits occupaient toute une grande pièce. Quand elles plantaient il fallait relever les registres, en héxa, sur des LED. Et redémarrer par la séquence Stop - Init - Load - run, qui lançait la lecture d’une bande perforée Baudot …
Les unités de stockage faisaient la taille d’une machine à laver, et lisaient des disques de 300Mo gros comme une roue de voiture…
Et les sauvegardes se faisaient sur d’énormes bandes magnétiques, comme dans le films.

Puis embauché dans une SSII, j’ai bossé sur des Bull DPX2, et DPS7.
Ah, l’éditeur ligne. Celui qui n’a pas connu ne peut pas imaginer. Quelle sinécure, les modifs de code quand on n’a accès qu’à quelques caractères à la fois !

J’ai connu le DOS et vu passer tous les Windows, en particulier le passage de Windows 3 à Windows 3.10. Une révolution !

Quand sur mon premier PC, le disque dur de 30 Mo a rendu l’âme, le dépanneur l’a remplacé par un 50 Mo. Il ne pouvait pas moins, « les disques de 30 Mo ne se font plus » !

J’ai pratiqué tous les langages : assembleur sur X80 ou 8086, je ne sais plus.
Fortran, Cobol, Pascal, Basic, Informix…
Très bonne école, le Pascal, pour être rigoureux dans la conception. Théoriquement aucun « GoTo » !!!

Maintenant, le PHP, c’est le graaal… !

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Jolie carte de visite !!!
Bien plus modestement, j’ai commencé sur un Apple 2, achat d’un Commodore 64 … Basic, assembleur, Pascal, Visual Basic, C … et depuis les années 90 différentes versions de Linux ( et encore maintenant)
C’était le bon temps???

Tiens, tiens, l’URC et OCI !

Sur mon premier PC qui n’avait qu’un lecteur de disquettes d’origine, j’avais installé un disque dur neuf de surplus Olivetti « pleine hauteur » de 5 MO, je l’avais payé 1500 Fr, ce devait être en 1985.
Le disque dur standard du premier PC XT était un pleine hauteur de 10 MO, le lecteur de disquette était aussi un pleine hauteur 5" 1/4.
Ensuite on est passé au demi-hauteur pour le floppy et pour le DD de 20 MO.
C’est dans les années 90 que la capacité des disques dur s’est accrue de manière très importante (facteur de plus de 10) grâce à une découverte (je ne me souviens plus laquelle) qui a permis de réduire énormément la taille d’un bit stocké magnétiquement.

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