On trouve dans les docs de téléviseurs des années 60 la mention “twin panel”.
Qu’est-ce donc ?
Voir par exemple l’article concernant le Radialva, que je viens de référencer :
A cette époque, les tubes cathodiques n’étaient pas protégés contre les implosions…
Il était donc obligatoire de monter une vitre de protection, les premières étaient planes, et mises à quelques centimètres du tube… ce qui occasionnait des reflets gênants.
Le stade suivant fut une vitre courbe, qui épousait la courbure du tube et était disposée à son contact.
C’était le twin panel, « panneau juumeau »
Ensuite vinrent les tubes « autoprotégés »…
A propos des implosions…
J’en ai entendu parler, étant gosse, par mon père qui en dépannait et construisait (chez A.S.I.A.). Il m’a aussi montré un jour sa technique de neutralisation.
Mais… ? Etais-ce un phénomène fréquent, ces implosions? Cela pouvait-il arriver en utilisation “normale” de l’appareil? Ou suite à un choc sur le tube (genre explosion d’un chimique, curieusement souvent montés en direction du tube cathodique!)
Comme j’ai quelques anciennes télés à restaurer (quand j’aurai le temps…) , autant savoir ! Je fais gaffe en les manipulant, mais il y a t-il un risque lors du dépannage (on est souvent placé “au cul” de l’appareil) ?
Cordialement
Thierry
Merci pour ces explications claires.
Au sujet des risques : j’ai récupéré en vide-greniers un beau vieux téléviseur. Et catastrophe, j’ai cassé l’extrémité du tube, à l’arrière. C’est ça faute, aussi ! Il dépassait.
Je vais prendre des photos pour demander aux spécialistes que vous êtes si ça comprommet ou non la restauration de l’engin…
Salut
Si c’est le culot qui est cassé le tube est foutu, une réparation par les moyens habituels est impossible.
A souhait je decrirais volontier la methode utilisée par des professionnels pour réutiliser des tubes pompés, ce n’est pas facile de le faire soi-même.
Bonne nuit
Malek
BONJOUR…les implosions des tubes étais rare.mais de temps en temps ont entendais par ci par la dans les campagnes{humiditée} un tv a exlosé.il faut beaucoup de négligence pour q un tube implose c est du a l amorcage de la ventouse{tétine}18kv max a l époque.amorçage avec le graphite pendant des semaines et meme des mois {odeur d ozone} a force des raynures se font dans le verre et paf.plus rare et moins dangereux par le déviateur brulant le col se coupe.les chimiques ?j ais vus des chimiques explosé mais pas le tube.si amorçage odeur d ozone DANGER.qui dit amorçage dit frizettes sur l image.michel
Bonjour Michel,
Merci pour l’information concernant les implosions de tubes.
J’ai quelques beaux téléviseurs qui attendent leur tour… C’est le temps libre qui manque le plus.
Cordialement
Thierry
Bel appareil.
Il faudra un jour que je m’en mette un de côté, mais comme je ne sais les différencier les uns des autres et que les premiers sont incompatibles avec le système moderne… j’attends.
Incompatibles
Ben non, et même après l’arret des émissions hertziennes analogiques, il restera les modulateurs pour faire vivre ces vieux tvs.
Dans la série des anciens dans leur contexte, voici le téléviseur familial au milieu des années 60.
Il avait remplacé un Philips 1446… quel changement !
Pas mal l’idée de photos de téléviseurs dans leur contexte d’époque… Je m’y met aussi !
Voici la télé familiale, en 1967. Le gugusse dans son bain en avant plan je vous laisse deviner qui c’est…
La télé est une ASIA, dont il ne reste malheureusement rien d’autre que cette photo.
Cordialement
Thierry
Bonjour,toujours dans la meme série voici des photos prises lors de tournages pour le cinéma et la télévision pour lesquels j’ai loué quelques téléviseurs:
-« Quand vient la peur » de Helsabeth Rappeneau pour France2 (parution dans quelques mois)
-« La tete en friche » film de Jean Becker avec Gerard Depardieu actuelement en tournage a Pons.
Formidable de voir ses postes fonctionner dans leur contexte.
Formidables ces cinéastes, Jean-Luc !
Sur la 1ère photo la télé fonctionne antenne débranchée !
mais non, on voit le cabble d’antenne descend jusque par terre et va on ne sait où !
On ne sait où, justement et pas sur la prise murale de l’antenne…
logique, je crois qu’à cette époque les prises murales télé étaient peu répandues.
Effectivement. Petit souvenir d’enfance : Chez moi, le câble d’antenne arrivait directement par le toit (il ne passait même pas dans les combles) puis traversait le dormant de la fenêtre du salon et se terminait par une prise femelle, sur laquelle était branchée un répartiteur UHF/VHF sur lequel on branchait les deux câbles qui pendouillaient du TV (un rouge et un vert). Il y avait juste un sélecteur UHF/VHF et un gros bouton, comme sur les postes de radio. De sorte que pour passer de la 2 à la 3, il fallait tourner ce gros bouton ! Quelle époque ! Quand je raconte ça à des mômes d’aujourd’hui, ceux qui ont grandi avec la zapette …
Oui ! Sur notre Ducretet Thomson loué puis finalement acheté chez Locatel nous avions une antenne intérieure Portenseigne. Mais les échos sur la Une m’exaspéraient (canal 4 en polarisation verticale à Nantes) car il fallait à chaque fois tourner cette fichue antenne quand on changeait de chaîne. J’ai fini par séparer les deux, déployant les deux brins télescopiques à fond dans le prolongement l’un de l’autre et en coinçant le dipôle ainsi formé, verticalement dans le paravent derrière le poste ! Quant au mini râteau UHF, je l’avais coinçé sous l’arrière du poste… Par la suite j’ai convaincu mon père (opposé au raccordement à l’antenne existante pour de sombres histoires de voisinage) d’en installer une nous-mêmes dans la soupente au bout de l’appartement. Le responsable d’Instant Electronique, les revendeurs locaux de Portenseigne, m’avait gentiment expliqué comment raccorder convenablement les deux antennes
sur le coupleur et relier le câble au séparateur VHF-UHF (sur notre poste les prises était blanche pour la VHF et verte pour l’UHF).
Par la suite, lorsque la Trois a démarré en 1974, on devait nous aussi tourner le bouton pour y passer et pour revenir sur la Deux. Ensuite, en 1978 avec l’arrivée de TF1 couleur, nous avions enfin une image plus nette qu’avec ce fichu canal 4V régulièrement brouillé (même dans Nantes, en vue directe de l’émetteur qu’on voyait au loin de ma fenêtre !) par BBC1 sur l’image (moirages terribles) et sur le son (Benny Hill pendant « Au Théâtre ce soir » ! ).
Par contre, une amie de la campagne ne regardait (déjà !) que la Une, s’extasiant devant Jacques Martin, Intervilles et autres programmes populaires. Quand j’ai voulu tourner son bouton de la 2 à la 3 (pour qu’elle nous voie dans une émission tournée à Nantes), celui-ci, qui ne servait jamais était grippé et j’ai eu toutes les peines du monde à le remettre sur la Deux (elle ne la regardait que très peu et ne voulait pas entendre parler de la Trois !). Je ne vous dis pas les regards courroucés que me lançait ma mère pendant que je m’acharnais sur le tuner UHF rétif, et que la brave paysanne sautillait autour de son poste en se mangeant les doigts : « Mon dieu ! Comment qu’j’vas regarder Guy Lux samedi prochain si ça march’ plus ? » Elle nous avait déjà bien fait rire une fois quand, demandant à ma mère si nous avions « ben rigolé »
en regardant Guy Lux la veille, elle lui avait répondu que non, on avait suivi « La Tosca » sur la Deux (qui était très culturelle à certains moments, au grand plaisir de Maman). La brave dame avait conclu : " Ah… L’opéra ? Ah non, moi j’aim’ pas quand ça crie !"
Je me souviens aussi qu’une fois, la station de Rennes qui diffusait le journal régional pendant les vacances n’avait pas mis en route son convertisseur 625/819 lignes, j’avais regardé avec une joie tout extatique (!) le journal « Bretagne-Pays de Loire » entièrement en 625 lignes VHF (en appuyant sur les deux touches 1 et 2 ensemble our passer en « 625 lignes belge »), dont l’image m’avait paru, comme pour les essais 625 VHF du mardi matin, bien plus belle que celle en 819 lignes…
Eh oui ! Toute une époque !..
Cette manip me rappelle quelque chose : un très vieux téléviseur, des vacances à Royan, et ce foutu tv qui ne voulait pas recevoir la 5 sauf à enfoncer en même temps deux touches du clavier. C’était il y a très précisément 22 ans, quasi au jour près.